il y'a ou il y appas

Voilà la solution !!! une vitre !!! il reste le choix de l' appât , et on revient au début.

Le subterfuge. L'appât

Pour l'amoureux de la nature que je suis, la rencontre est le fait du hasard, le fruit de longues heures passées à observer, et la photo, la cerise sur le gâteau. La photo ou séquence réussie est quasi miraculeuse tant il difficile de réunir toutes les conditions.
Alors bien sur, les résultats montrés aux proches semblent souvent trés médiocres, à cause de la lumière et du bougé.

L'approche du photographe ou videographe est tout autre. La volonté là est de réussir LE CLICHE ou LA PRISE, sur un sujet trés difficile, les z'animaux. Et la la technique va prendre le pas sur tout le reste.

Alors, quand vous irez chercher la reconnaissance de la fratrie avec vos merveilles, vous saurez bien au fond de vous-même la part de la technique et de mise en scène, et la part de rêve d'un instant magique.

C'est beau, j'en verse une larme ...

By the way , j'ai commandé ma caméra pour améliorer la qualité !!!

 

C'est parce que le reflet du paysage dans la vitre leur donne l'illusion qu'il s'agit d'une simple ouverture par laquelle ils peuvent passer, et non pas parce qu'ils ne voient pas le verre.

 

sur ce sujet plusieurs théories se confrontent, amis une d elle est bien l incapacité pour l animal de concevoir le verre, pour exemple, enferme un rouge gorge dans une pièce avec des vitres, que fait il? il tente de sortir en se cognant aux carreaux...

 

Tout simplement parce que ton rouge gorge aperçoit la lumière extérieure par les vitres, et non pas parce qu'il est incapable de "concevoir" le verre, comme tu l'affirmes.
Je ne sais pas quelles sont tes sources, mais je peux t'assurer qu'elle sont fausses. Il n'y a aucune raison biologique pour que les oiseaux ne voient pas le verre. Leurs yeux sont mêmes plus proches des notres que ceux de beaucoup d'autres animaux, puisqu'ils possèdent la faculté de distinguer les couleurs, contrairement aux mammifères qui voient le monde en noir et blanc.

 

c est bien ce que je dis, il voit la lumière dehors et non pas le relet du paysage, il tente donc de passer cet obstacle q il ne comprend pa
c est pas q il ne le voit pas, mais q il ne le comprend pas.

 

Bien sûr qu'il ne voit pas le reflet du paysage, puisqu'il est à l'intérieur, mais lorsqu'un oiseau est venu se cogner sur la vitre de Noël, c'est bien le reflet du paysage qui lui a donné l'illusion qu'il pouvait passer.

 

MCR & Yann demandez à maître rapsony

-Yann
Maître je ne suis pas d'accord avec MCR il prétend que les oiseaux ont conscience des vitres

-Maître rapsony
Il a raison

-Yann
Moi je pense qu'il n'en ont pas la compréhension

-Maître rapsony
Tu as raison

-Yann
Mais maître nous ne pouvons avoir raison tout les deux

-Maître rapsony
Tu as encore raison

 

Maître rapsony,
Je n'ai jamais prétendu que les oiseaux ont "conscience" des vitres, mais que lorsqu'ils s'y heurtent c'est parce qu'ils sont trompés, soit par la lumière extérieure (lorsqu'ils sont à l'intérieur comme dans l'exemple de yann 22), soit par les reflets du paysage dans la vitre (lorsqu'ils sont à l'extérieur, comme celui qui est venu s'estourbir sur la vitre de Noël)... Ils ont tout simplement l'illusion qu'il y a un espace par lequel ils peuvent passer.
Cela peut même nous arriver aussi, dans certains cas.
Je connais une personne qui s'est fracturé les os propres du nez en se cognant avec violence contre la porte en verre d'un magasin qui remplaçait depuis peu une ancienne porte en bois. La victime a cru la porte ouverte et comme elle marchait vite, le choc a été particulièrement violent.

 

Je voulais clore cette discution stérile par une blague.
finalement tout le monde a raison.

 

Merci Maitre RAPSONY!!! que de sagesse!

 

Déontologie

J’espérais que quelqu’un aborde réellement le vif du sujet pour m’éviter de me faire de nouveaux « amis » mais ça ne vient pas alors tant pis (même pas des éducateurs nature…), allons y gaiement, car nous allons toucher du doigt la notion de dérangement et de déontologie.
En préambule un petit rappel : Le rappel et le nourrissage en milieu naturel sont interdits par la loi sauf autorisations spéciales, que ce soit pour de la photo-video-chasse.
Outre cet aspect juridique (chacun est libre de se mettre ors la loi) l’aspect naturaliste de ces pratiques m’importe beaucoup plus. Et là, tout est question de poil, de chouya, bref de limites pas nettes du tout qui de plus sont très variables d’une espèce à l’autre et variables d’un individu à l’autre au sein d’une même espèce.
Un exemple des plus banals, mais il y en a bien d’autres, pour les bêtes à poils aussi
On « rappel » un oiseau très territorial, « c’est super ça marche fort » (pour vous), mais vous insistez un poil de trop et ça ne « marche plus », en général c’est que l’oiseau en question a abandonné le territoire qu’il a défendu des heures, jours, semaines et parfois années durant. Dans « le meilleur des cas », il s’agit d’un oiseau commun en plus, la femelle ne nichait pas encore en plus, il retrouvera son territoire quand vous serez parti ou il retrouvera un territoire inoccupé aussi bien que le précédent qu’il se mettra à délimiter et à défendre de nouveau (il n’a que ça à faire, n’est-ce pas ?)=> certain se disent : chique, le rappel doit marcher à nouveau, alors…
Malheureusement, les personnes qui pratiquent ces méthodes jètent souvent leur dévolue sur des espèces plus « présentables », vous en avez prés de chez vous chez vous, c’est le spot local,(vous pensez la connaître et vous poussez ce poil du rappel trop long un peu plus loin, un poil trop loin) ou alors vous êtes venu de loin pour lui tirer le portrait à votre espèce menacée, alors très vite, grisé, vous voyez ce poil plus long qu’il n’est vraiment et vous tirez dessus pour l’agrandir (il faut bien amortir le déplacement !) => Reprenons le tableau décrit plus haut en le noircissant cette fois => la nichée est abandonnée par la femelle qui ne peut plus l’assumer seule, le mâle ne trouve plus qu’un territoire peu accueillant (non pas parce que les congénères sont trop nombreux mais parce que son habitat part en charpie, ce qui est dailleur à l’origine de sa raréfaction), et de toute façon il est trop tard dans la saison pour mettre une nouvelle couvée en route… J’ai assisté à ces scènes !

Pour le nourrissage, le poil est plus gros que pour le rappel mais il existe, c’est plus une question de bon sens.
En milieu naturel, un site de nourrissage est une source de déséquilibre de la chaîne alimentaire, ça arrive qu’un animal meurt en pleine nature et c’est vital. Mais attention à la généralisation sur un même secteur, des espèces opportunistes s’installent alors, les habitudes alimentaires d’autres changent, sans compter qu’il devient alors très facile à une personne mal intentionnée d’empoisonner votre appât pour exterminer facilement les « nuisibles » à moindres frais et en faisant porter le chapeau à quelqu’un de l’autre camp (si si j’ai des exemples).
Bien que le sort des oiseaux communs des jardins me préoccupe moins, s’il y a régularité, gaf de trouver un nourrisseur remplaçant pour la semaine de ski pendant les vacances de février lorsqu’il fait bien froid (ah, les habitudes alimentaires…).

Je ne vous parle pas de ceux qui s’enduisent de graisse de XXXXX pour tenter d’approcher des espèces comme le loup (à première vue, pas bien dangereux quand ils est seul ce vidéaste là, quoi que bonjour le dérangement, mais 1 ou 2 par semaine dans le noyau dur du territoire pendant la saison de reproduction, sur une des rares zones inaccessibles à l’afflux estival des touristes….). Je n’ose pas entrevoir la perspective qu’un jour l’un d’eux puisse se faire croquer, tellement l’odeurs de la graisse de XXXXX serait efficace et appétissante, je ne pense pas au gars en question mais à l’image de marque de notre chère bestiole qui n’aurait pas besoin de cette publicité là.
Pourquoi pas pour le brame du cerf ? Le blaireau ?

Vous l’aurez donc compris, je ne cautionne et n’encourage en aucun cas le rappel et le nourrissage en milieu naturel à des fins de prises de vues (photo video) ou d’observations, et tout juste dans le cadre de certains protocoles scientifiques extrêmement rigoureux qui permettent d’améliorer la connaissance et la protection future de certaines espèces.
Je travail dans ce milieu depuis une dizaine d’années et « l’on fait appel à moi » pour du conseil scientifique prés production, je pratique aussi la prise de vue.
Je constate beaucoup, beaucoup trop d’abus, trop de pratiques mal maîtrisées et utilisées par un nombre croissant de manipulateurs d’appareils photos ou videos : Jeunes pro qui privilégient (souvent au détriment de la qualité et de l’angle d’approche) la chasse à l’hypothétique scoop sur une espèce rare; Ceux d’une génération plus ancienne qui braconnent de l’image pour vivre ; qui rentrent dans le cercle vicieux du productivisme et les amateurs qui prennent de l’assurance parcequ’ils ont réussi à chouter une buse v sur les restes d’un lapin ramassé au bord de la route et s’attaquent désormais à des espèces plus rares et sensibles pour le fun.

Ces pratiques peuvent êtres particulièrement efficaces, c’est ce qui en fait leur dangerosité, car mal maîtrisées (presque toujours le cas), elles peuvent être à l’origine de vrais dégâts - rarement visibles par l’opérateur. Comment peut-on maîtriser des techniques qui se jouent à un poil près,(poil variable d’une espèce à l’autre, d’un individu à l’autre) et qui ont des impacts que l’on imagine souvent même pas ? Le principe de précaution ne devrait-il pas être appliqué systématiquement à toutes ces techniques en se fixant une certaine déontologie ?

L’impact que pourrait avoir la diffusion de nos reportages pour la sensibilisation du public à la cause de la protection de l’espèce est-il au moins à la hauteur des risques pris ?
…

 

Désolé, je m’emballe, mais je vois de plus en plus souvent des choses vraiment écoeurantes, alors des fois ça sort.

C’est certes difficile de capter de belles scènes de vie animales et c’est encore plus difficile de le faire en dérangeant le minimum, mais quel satisfaction...

 

he bien he bien, quelle belle tirade et quel bel enseignement.

Je crois que beaucoup sont d'accord avec tes propos, maintenant il est vrai que tout le monde ne les applique pas forcément...

A chacun sa vision des choses, pour certains faire une photo ou filmer une scène sauvage peut servir à la connaissance sur cette espèce, à la faire connaitre au public, pour d autres, malheureusement c'est simplement une collection... le plus d'espèces possibles... le plus rapidement possible...

j'ai moi aussi eu l'occasion de voir des scènes affligeantes à Ouessant entre autre, ou la chasse à l'oiseau rare, qui vient de se pommer dans des tempêtes qui l ont fait traverser l'atlantique et qui tombe là sur ce petit bout d caillou, aussitot assailli par une horde d'ornitho et photographe pas toujours très déontologiquement sensible...

a mon avis, toujours la même chose, il faut connaitre son sujet.

 

Quand peut-on être certain de connaitre son sujet et du coup les limittes à ne pas dépasser ?

 

Bonjour Frankus05
Chacun dans ce forum a indiqué son profil et sa région, il serait dommage que tu fasse écart à ce détail sur ce forum qui est trés convivial, puique propulsé par 3 motifs Vidéo, Photo, Animaliére(au sens large du terme).
A+
Noël