Hum ! C'est d'saison...

hello,
Le traitement électro-imuno-digital à large spectre magnétique vous rendra ultra-sensibles aux mues de cerf.
Plus besoin de chercher, détectez les mues et ne vous baissez plus !

Le traitement a un coût, 1.880€ au tarif, mais seulement 360€ pour les membres de Solon et gratuit pour les amis du Festival Nature et Forêt de Libramont.

L’effet a une durée de 2 mois : A renouveler chaque année donc.
Abonnements possibles :

 

Ben voilà une annonce qui fera date... Merci Daniel, je vais vite essayer.
Vu la somme modique à débourser ça ne vaut pas le coup de s'en priver...

 

c'est d'saison...

C’était trop beau !!

Le traitement électro-imuno-digital à large spectre magnétique qui rend ultra-sensible aux ondes calcaro-poreuse et détecte les mues de cerfs est victime de son succès !
Les commandes ont afflué depuis qu’un trader Wallon a mis sur le net ce procédé révolutionnaire.
Saluons au passage le légendaire flair commercial de ce bizness-man d’Outre-Quiévrain qui dévoile l’efficacité du processus au moment où beaucoup de paparacerfs ont re-chaussé les bottes pour s’en aller, dans de sylvestres déambulations, quérir les paires de cornes – pardon ! de bois – tant convoités.
Seulement voilà...
Les premières plaintes ont commencé d’arriver sur notre cerfeur… pardon !... notre serveur, et le devoir nous oblige à vous mettre en garde contre l’efficacité de la machine. Il semble qu’une utilisation abusive, ajoutée à une consommation sans modération de ce procédé révolutionnaire, induise des effets secondaires dont les premières victimes n’en ont été quittes que pour une belle frayoir… pardon !.. frayeur !
Les inventeurs de cette machine le déplorent mais nient toute responsabilité dans les débordements du phénomène d’acquisition massive de cornes, de façon cocu… pardon !... qu’aucune allégation ne vienne démentir leur bonne foi.
Le mieux est de donner la parole à l’une de ces victimes qui venait d’acquérir la machine et obtint des résultats qui dépassèrent largement ses espérances. Notre souci d’authenticité nous fait restituer fidèlement ses propos et nous vous prions d’excuser la spontanéité de son témoignage sélectionné parmi les centaines qui continuent d’engorger la ligne… Pour des raisons de confidentialité, nous ne révélons pas l’identité de Mr E--- H------ dont voici le témoignage complet :
« Heu… ben, j’peux pas dire… mais au début, ça marchait plutôt bien. J’ai rapidement trouvé une paire, puis deux… puis trois… encore deux autres… et pi, d’un coup, j’ai eu le doute ! c’était plus vraiment ça… Ben, ouais, quoi, y’avait plus le plaisir de la recherche, de la traque… J’avais cinq paires, pi des belles, rien en d’ssous d’douze cors et un dix sept !!! J’ai commencé à m’dire que les copains m’croiraient pas et je suis rev’nu vers la bagnole. Au passage, j’ai ramassé une p’tite paire de 10 ! J’ai mis tout dans l’coffre, avec la machine, en m’marrant et là…. J’ai écouté un bruit… au début, j’ai cru que c’était le vent … comme un murmure dans les feuilles… mais c’était de plus en plus fort, et c’est ça qui a attiré mon attention.
C’était pas l’vent, vu que c’était pas dans les cimes des arb’ et qu’y’avait pas d’feuilles ! C’était au sol !!! J’ai cru d’abord que c’était des animaux qu’arrivaient à la course. Et pi, j’ai eu juste l’temps d’me baisser et y’a un bois qu’a éclaté ma lunette arrière. Ca v’nait de partout, de toutes les parcelles autour d’ma bagnole ! Des bois d’cerfs par dizaines !!!! On aurait dit qu’i couraient, qu’i r’bondissaient sur l’humus et qu’i s’plaquaient sur ma bagnole et pan sur la calandre et vlan su’l’phare et crac, plus de vitre à l’arrière ! M’a fallu quelques minu… non, quelques s’condes pour m’mettre à l’abri.
J’ai enquillé la première et démarré su’les chapeaux d’roues… Ca cognait d’partout et j’ai dû mettre les essuie-glaces pour virer une paire de huit cors sur l’pare-brise… J’ai foncé tout droit !
Ca s’est calmé quand j’suis sorti du bois !!!...
J’ai roulé en plaine et j’ai pu souffler un peu…
Et pi ça a r’commencé en entrant dans l’village… mais là, c’était carrément les trophées qui se détachaient des murs, des d’ssus de cheminées pour venir se coller à ma carrosserie. Tout ce que le village compte de chasseurs de grand gibier, de braconniers s’est vu déposséder de ses massacres… J’ai bientôt plus eu de visibilité, vu que mon parebrise était couvert de bois de cerfs !
J’ai été obligé d’abandonner ma bagnole pour fuir à pieds…
Quand ça s’est calmé, vu que tous les bois à la ronde étaient sur ma bagnole, je suis allé la récupérer… J’vous dis pas l’attroupement autour !!
J’ai pu rendre tous les trophées à leurs propriétaires, sauf ceux que les bracos ont pas osé v’nir chercher… je suis sûr qu’au passage, des gens ont récupéré des bois qu’ils n’avaient pas trouvés, mais j’m’en fous, il m’en reste assez et je ne veux plus entendre parler de cette machine diabolique.
Veuillez m’indiquer la marche à suivre pour vous la retourner et être remboursé sans délai, s’il vous plaît.
De plus, si ce n’est point abuser de vot’ compréhension, j’aimerais qu’vous m’fassiez un papier pour les assurances qui me réclament une franchise pour faire réparer ma bagnole qu’est toute cabossée. »

Mr E--- H------