Gros bug chez RED

pour ce qui est de la diffusion, la pellicule a à tout cassé 2 ans de vie et encore, je pense que çà sera moins

La projection numérique présente beaucoup d'avantage par rapport à la p rojection argentique :

- elle permet de réduire de manière très importante les coûts : plus besoin de monter et démonter les films (il n'a jamais été possible d'imposer un autre conditionnemenent que les petites bobines qui étaient nécessaires avec les projections en double postes. Résultat : avant de projeter, chaque exploitant monte les 7 à 87 bobines sur le dérouleur et démonte en fin d'exploitation pour expédier ce qui est un perte de temps et qui est préjudiable à l'état de la projection, surtout quand on démonte en cours de projection avec de la pelloche qui traine par terre). Autre poste permettant de faire des économies : une copie 35, c'est entre 35 et 50 kgs, donc cout de transport. Un fichier DCp, c'est un disque dur, voir à terme un transfert numérique.

- elle permet d'avoir un fonctionnement en play list : programme du démarrage de la séance d'après une horloge, programmation du court, des bandes annonces, de la pub, de la durée de l'entracte avec commande des lumières de la salle. Donc, plus besoin d'avoir de projectionniste (pour les salles uniques, les multiplexes ayant déja depuis longtemps une cabine commune à plusieurs salles)

sur le plan de la souplesse, c'est aussi intéressant car il est possible de diffuser au choix de la vf et de la vo. PLus besion d'avoir une copie spécifique pour avoir la VO. Il est possible pour une salle de programmer les séances en VF ou en VO.

Et la qualité, elle est maintenant là et effectivement supérieure à une projection 35 sur une projecteur un peu fatigué. Une croix de malte, un couloir, des ergots d'entrainement un peu usés et c'est du filage ou des zones de floues sur l'écran, surtout quand on a un écran de très grande dimension. Pareil au niveau audio : le DCP, c'est des pistes non compressée alors que la codage dolby est parfois source d'erreur, surtout en son optique

Donc en diffusion, le numérique, c'est inéluctable. En tournage, j'en suis moins sur parceque, mine de rien, il y a aussi un autre critère important : la conservation. Si aujourd'hui, on peut encore voir des Tati, des Chaplins ou autres films tournés au début du cinéma, on peut se poser la question de ce qu'il adviendra des supports numériques dans le futur avec l''évolution constante de la technologie qui fait qu'on a des durées de vies de plus en plus courtes.

Pour le moment, et c'est confirmé plue haut : les tournages en RED ou autres formats numériques se sont surtout imposés dans les tournages à "petits budgets" et notamment à la place du super 16. Pour le reste, le 35 est encore bien présent.