Filmer pour l' Histoire ...

Ca va, ce n'est pas en pop-up ... et puis ça prouve que la discussion est suivie en sous-main (*) malgré peu de participants officiels ... ça fait monter les vues !

(*) FSB, FBI, CIA, DCRI, etc... et leurs honorables correspondants : pas vrai AQW333 ?

 

Dernière chance : Je vais préparer illico une liste de mots-clefs pour motiver les organismes cités plus haut et qu'ils me proposent enfin du télé-travail ! Je pensais quand même avoir fait tout ce qu'il fallait ... mais "ils" ont dû perfectionner leurs algorithmes et se rendre compte qu'ils n'avaient affaire qu'à un charlot en quête de notoriété.

Disparaître - Sous les radars des algorithmes - Regarder le documentaire complet | ARTE

 

Une très bonne enquête du "Monde" appuyée par un excellent montage :



Utilisée par les insurgés, l'appli Zello qui transforme un smartphone en talky-walkie ... pas encore essayée et semble t'il pas si confidentielle que ça !

 

Sur Public Sénat, un débat sur le grand reportage avec Martine Laroche-Joubert, Patrick Chauvel etc... :
Grand reporter, un journalisme en voie de disparition ? | Public Senat

Ce qui est dit, entre autres par Chauvel pourrait servir de préface à cette discussion "Filmer pour l' Histoire".

 

Comme 100 fois répété sur le Repaire : l' histoire qui est devant la caméra, la personne qui est derrière elle ... ensuite le matos qui aide beaucoup ... ou peu, selon son adaptation aux situations, sa disponibilité et comment on gère l'ensemble. Voilà que je radote ...

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Patrick Chauvel évoque son père Jean-François Chauvel, j'ai fait mon premier tournage d'opérateur (en 16 mm couleur inversible) sur son "Magazine 52" ... en 1974 ... à peine de retour Pompidou meurt, j'allais dire heureusement pour moi (et eux) le magazine s'est arrêté peu de temps après, le réalisateur avec qui j'avais travaillé précédemment en France, satisfait de mon taf avait suggéré que je parte pour l' Angola en pleine guerre d'indépendance ... là je n'aurais pas fait le poids, fallait plus de bouteille.
Souvenir sympa : un faux-cul (non identifié et pas sûr que l'on se soit déjà croisés ... mais inquiet de voir débarquer un nouveau venu) aurait essayé de me torpiller en disant que j'étais toujours flou ... du coup, la rédaction avait visionné tous mes rushes ... évidemment il n'en était rien et c'était mon premier tournage comme chef-op.

 

On avait déjà parlé sur cette discussion du réalisateur ukrainien Sergei Loznitsa et de ses films de fiction "Donbass" (2018) tourné façon reportage et documentaire "Funérailles d'état" ("State funeral" 2019) sur les obsèques du petit Père des Peuples, montage magistral uniquement traité avec des images (respect des formats), des sons radio d'époque, bruitage exceptionnel, le tout sans commentaire ajouté. Vient de sortir selon le même principe "Babi Yar-Context" sur le massacre de 33771 Juifs au ravin de Babiyar près de Kiev par les Einsatzgruppen de la Shoah par balles. Juste des cartons pour expliquer brièvement le contexte entre les épisodes.

Interview France-Culture très intéressante :
Sergueï Loznitsa, la caméra contre l’oubli

un extrait YT ici mais on en trouve d'autres ;


Festival de Cannes 2021 : Babi Yar. Context (Sergei Loznitsa, Sélection officielle – Séance spéciale) - Critikat

 

Dans le débat du post #1220 (cité par Patrick Chauvel) et l'interview par Olivia Gesbert de Serguei Loznitsa, il est évoqué le documentariste-caméraman soviétique Roman Karmen, ci-dessous avec une Bell & Howell Eyemo 35 mm... ou sa copie soviétique KS-50B (*) ... et accessoire facultatif pour un reporter ... une sulfateuse, elle originale PPS-43.



Un excellent doc de Kuiv production réalisée par Patrick Barberis et Dominique Chapuis (le chef-op trop tôt disparu de "Shoah" de Lanzmann) existe, sur YT on ne trouve hélas que la version en anglais.

Roman Karmen, un cinéaste au service de la révolution, de Patrick Barbéris et Dominique Chapuis

Images de la culture : Roman Karmen, un cinéaste au service de la révolution - catalogue général



Et aussi dans cette interview de Pierre Schoendorffer (apparenté aux Chauvel père & fils) :



Passage "matos" pour repairenautes ; Schoendorffer avouait préfèrer la Bell & Howell à l' Arriflex car il pouvait voir ce qui se passait sur sa droite ... et accessoirement pas besoin de batterie puisqu'à ressort ... Une découverte dans cette interview, j'ignorais qu'en 1953-54 (Diên-Biên-Phù) c'était encore du film-flamme 35 mm au support en nitrate de cellulose (abandonné dès 1950 pour la fiction) qui était utilisé, ce qui permettait de faire disparaître presque instantanément les rushes en cas de risque de capture (prévu pour ... ou/et utilisation de vieux stocks de pelloche du S.C.A. ?). Ca n'existait pas en 16 mm qui avait été conçu dès le départ en support acétate pour éviter que ne se répande l'usage du 17,5 mm, du 35 mm coupé en 2.

(*)

 

Ce coup-ci on n'est plus dans un passé violent, mais on se projette dans le futur : scénaristes au chomedu de science-fiction, de catastrophes, refusés de Netflix, c'est le moment de rempiler si on en a encore le temps ! :



un exemple :

Chronique d'une mort culturelle annoncée

 

Ce que j'aime particulièrement, ce sont les procédés simplistes qu'utilisait l'escroc pour manipuler les images de "détection" ...