[CommentFaire?] Exploitation de Prelude / Premiere CS6

Bonjour,

J'utilise Prelude pour "assimiler" des clips avchd à partie d'une carte mémoire, afin de préserver la structure de fichier.
Ma caméra me donne des fichiers numérotés à l'aide de 5 chiffres (ex : 00001.mts).
Quand j'efface ma carte et que je la réutilise je retrouve des fichiers repartant de 0.
Sur un même projet, je peux donc avoir des fichiers comportant le même nom.

Je peux renommer chaque fichier un par un dans Prelude mais quand on en a 100, bonjour le labeur.
Je souhaiterai renommer par lots en ajoutant un entête de cette manière : "nom-projet_date_numéro" en indiquant l'entête "nom-projet_date_".
C'est possible ? Je ne trouve rien à ce sujet.

Mon avis sur ce soft :

1 La seule utilité que je trouve à Prelude pour le moment, c'est de pouvoir récupérer les fichiers proprement et sur plusieurs disques à la fois.

2 Impossible d'avoir les vignettes des fichiers quand on dérushe, on les a seulement à l'assimilation.

3 Le balayage de la time-line pour un clip est poussif alors que dans premiere c'est réactif (est-ce votre cas ?). C'est donc peu utilisable pour dérusher.

4 L'ajout de marques pouvant se faire dans premiere, ça limite encore l'intérêt.

5 Pour finir, il est possible de concaténer plusieurs fichiers mais seulement à l'assimilation en choisissant le transcodage, pas dans le format natif, ce que je ne comprends pas.
J'aurai aimé par exemple rassembler tous mes champs dans un fichier et tous mes contre-champs dans un autre, avec des marques signalant chaque prise comme sur les captures de bandes.
Mais je me trompe sûrement de méthode...

Pouvez-vous m'éclairer ?

 

Bonsoir,

Pas non plus convaincu de l'utilité de Prélude, du moins à mon niveau d'amateur... Sans doute que des choses m'échappent... Mais j'utilise pas mal le logiciel livré avec mon caméscope et Bridge.

Pour renommer des fichiers par lots, je trouve que la fonction existant dans Bridge est bien fichue...

Cordialement

 

Bonsoir,

Pour ma part, j'utilise le logiciel gratuit Renamer, disponible ici et qui permet de renommer autant de fichiers qu'on veut avec des opérations parfois complexes: insertions, délétions par emplacement ou par caractères, remplacements, casse, et surtout séries (incrémentation paramétrable), et même un miniprogramme en Pascal (que je maîtrise pas)... Pour mon usage c'est très suffisant et plus parlant que la terminologie absconse du fabricant de camescope. Et c'est ultrasimple et rapide.

Bref on peut renommer ses fichiers très facilement, selon ses désirs.

Par ailleurs ton camescope te permet peut-être de mettre des marks ou des index sur tes clips et ça peut faciliter leur tri....

 

Merci Arroeux et louloux pour vos réponses.

Que ce soit Bridge ou Renamer, puisqu'on sort de l'environnement premiere, ça ne déstructure pas la forme fichiers ?
Il faut renommer le fichier xmp et cpi (dans un autre dossier) qui accompagne chaque fichier mts (cas de ma caméra pana ag-ac90) ?

louloux : "ton camescope te permet peut-être de mettre des marks ou des index sur tes clips" : c'est possible, je n'ai pas encore eu le temps de regarder.

Je découvre le sans bande et je suis un peu dérouté. Je ne souhaite pas faire une erreur qui me serait fatale au moment du montage (pour le moment j'amasse la matière vidéo).
Bizarre pour un logiciel qui doit préparer au montage, qu'on ne puisse faire cette opération de renommage.


louloux, que penses-tu de Prelude ?
Inabouti pour le moment ? Est-ce que le balayage des clips te pose problème ?

 

Perso je n'utilise pas Bridge car cette application ne sait pas lire les fichiers .mxf. Donc je me contente de l'explorateur windows avec lequel je me débrouille, surtout avec Seven où les filtres sont très très utiles car tu peux appliquer en un seul clic des modifs à des masses de fichiers répartis dans des dossiers différents, en ciblant ceux que tu désires.

Pour Renamer, il suffit de cocher la case "skip extension" pour ne pas toucher à l'extension et éviter de faire une bêtise.

Je serais étonné que ce ne soit pas possible (je ne parviens pas à charger la doc, le site Pana ne répond pas).

Depuis deux ans que je suis passé au sans-bande, je mesure le progrès... Le jour et la nuit.

Pas vraiment d'avis sur la question, je ne m'en sers pas pour l'instant. J'ai l'habitude de dérusher dans Premiere directement ça me permet de trier d'emblée (en créant des sous-éléments si besoin) et de renommer si besoin.

 

Tu fais l'assimilation des clips à partir de premiere ou du soft livré avec la cam ?

Ca m'intéresse.
Avec les bandes, je créais des subclips à partir d'une cassette complète en un seul fichier (avec détection de scène).
Je pouvais donc faire un subclip "champ" et un subclip "contre-champ" par exemple, tout en conservant des marques signalant le début et la fin de la prise.
Là, je me retrouve avec une myriade de fichiers à charger dans le moniteur source.

Du coup, ce n'est pas des sous-clips que je voudrai faire mais plutôt un clip qui rassemble le même type de plans (souvent courts) avec les marques de début et de fin de chaque prise.

J'ai essayé avec des séquences, mettre tous les clips de la "même famille" dans une séquence, placer des marques à la fin de chaque prise, et charger cette séquence dans le moniteur source.
Ca marche mais c'est moins automatique (peu intuitif dans un cadre scolaire).
Je me rends compte qu'il va falloir changer mes habitudes de travail.

 

J'importe les clips dans Premiere après les avoir copiés de la carte sur DD, sans passer par le moindre intermédiaire.
En ce sens, la numérotation de Panasonic est plus judicieuse que Canon: Pana numérote les clips avec un simple nombre; tandis que Canon les nomme AAxxxxxyy.mxf où xxxxx est le numéro du clip et yy le numéro de sous-clip (si le clip fait plus de 2Go, il est divisé en plusieurs sous-clips). Toujours est-il que les clips de Canon ont un nom à coucher dehors et dans mes petites vignettes de Premiere, on s'y perd, d'où l'intérêt de les renommer avant de les importer.

Là je comprends pas. L'intérêt de la détection de scène est justement de créer automatiquement des clips différents pour chaque prise différente.
Quand j'utilise mes caméras HDV en champ et contre-champ, je capture avec détection de scène qui génère une multitude de petits clips que je nomme par ex champ-01, champ-02, etc. pour la première cam et c-champ-01, c-champ-02,etc, pour la seconde et ce, dès la capture. Un pré-tri est déjà fait au moment de l'importation.

Quand je parle de sous-élément dans Premiere, c'est quand je définis plusieurs avatars d'un même clip avec des in/out différents.

Je ne comprends pas bien non plus, une séquence ça sert à monter, pas à trier... Pour ça, il faut que tu te crées une multitude de chutiers, éventuellement intriqués.

Ou alors je n'ai pas compris ta technique...

 

Je dis ça d'après mon expérience Liquid et le vocabulaire nous induit peut-être en erreur.
Je faisais la capture d'une heure de rushs puis je faisais la détection de scène qui précisait les débuts et fin de plans. Mais je n'avais qu'un seul fichier !
Après je faisais des subclips qui contenaient plusieurs scènes, et dans le moniteur source je naviguais d'une prise à l'autre sans avoir à double-cliquer sur chaque scène dans le chutier, ce que je trouve laborieux (mais c'est personnel).
Ca évitait la multitude de fichiers, je trouvais ça pratique pour s'y retrouver.
C'est sûrement plus adapté à la fiction qu'au doc.
L'inconvénient, c'est que je ne pouvais pas effacer du disque dur les parties inintéressantes sans effacer tout !

On est d'accord. Et je comprends l'utilité pour une longue interview par exemple.

C'était simplement une astuce pour retrouver une manière de travailler, encore un fois qui me semble plus adaptée quand on a de nombreuses prises d'un même plan.


J'ai essayé ReNamer et c'est simple. Merci !
L'explorateur de windows, lui rajoute une numérotation et ça alourdit.
J'ai donc modifié les noms et à l'ouverture de Prelude comme Premiere, on me demande de "relinker".
Il retrouve bien les fichiers sauf qu'il affiche les noms tels qu'ils étaient au départ ! Alors que dans l'explorateur de windows on a les bons noms.
Il faut donc comme tu le précises au début de ton post renommer avant toute opération dans les logiciels.
Heureusement que je n'ai pas commencé véritablement le montage de mes différents projets.
Je vais donc renommer et créer de nouveaux projets.

 

C'est sûr que lors du dérushage dans Premiere, on peut effacer physiquement du DD tout un tas de clips inutiles ou ratés. Comme c'est un peu laborieux (6 clics par manoeuvre), je mets mes clips ratés dans un chutier que j'appelle z_bin ("z" en premier pour le retrouver facilement par ordre alphabétique) et quand j'ai dérushé, je les détruis tous ensemble.

Gérer de nombreux clips n'est pas un problème avec Première. Avec le raccourci "%" tu mets en plein écran l'ensemble d'un chutier ce qui représente environ 150 clips en vignette moyenne ou bien 370 clips en vignette petite (sur écran résolution 2560x1024) d'un seul coup d'oeil. C'est largement confortable pour travailler en ce qui me concerne. Mes projets dépassent rarement les 2000 medias.

C'est surtout utile pour les clips dans lesquels tu trouves des plans qui vont aller dans des chutiers différents (par exemple prélever certains passages pour le bêtisier).

Je crois que je me suis mal expliqué: il ne faut pas demander à Renamer de renommer tous tes fichiers de la même façon et laisser Windows les numéroter derrière. Tu peux renommer tes clips avec la fonction "serialize" de Renamer qui introduit un comptage (une incrémentation) de tes fichiers dans l'ordre que tu lui demandes, et Renamer insère le numéro où tu veux dans le nom de fichier. C'est infiniment plus puissant que Windows qui t'ajoute bêtement des parenthèses.

Le problème est que les nombres ajoutés par Renamer ne sont pas formatés: il met "1", "2"... "10", "11",... "100", etc.. sans les zéros non significatifs. Du coup le tri automatique des fichiers se fait mal. Il faut ajouter les 0 non significatifs.

Je prends un exemple: je "serialize" tous mes fichiers de 1 à 150 avec un préfixe "cam". Si je laisse Renamer le faire tel quel, j'aurai des fichiers cam1 à cam150, ce qui fait qu'ils seront triés automatiquement de manière alphanumérique: cam1, cam10, cam100, cam101, etc. et cam2 viendra après cam150. Il faut donc ajouter les 0 non significatifs: "00" pour les fichiers de 1 à 9, "0" pour les fichiers de 10 à 99. De cette façons j'aurai des fichiers sur lesquels le tri automatique sera pertinent : cam001, cam002, cam003, etc.

J'espère ne pas avoir été trop abscons parce que j'ai l'impression de m'être laissé un peu emmené, là...

Oui pardon, il faut absolument renommer les fichiers avant de les importer. Avec Premiere, quand tu "relinkes", tu risques d'avoir de nouveau à te taper toute l'uniformisation...

 

Je n'ai pas été clair non plus de mon côté.
Je voulais dire que j'ai essayé les 2 manières et je préfère ReNamer qui est plus efficace. (je ne repasse pas avec la méthode windows derrière !).

Je n'ai pas encore été confronté à ça car j'ai laissé les n° d'origine, mon entête est suffisamment descriptif pour m'y retrouver (j'indique l'ordre des journées de tournage comme je le faisais avec les n° de bande).
Je ne sais pas si je renuméroterai, je ne suis pas sûr d'en avoir l'utilité.

Non au contraire.

Décidément Prelude ne sert pas à grand chose si ce n'est d'enregistrer les rushs sur un 2ème disque voire dans un autre codec.

 

Je n'ai pas lu en détails tous vos posts, mais je ne pense pas que votre façon de procéder avec Premiere soit la bonne.

Personnellement, comme Arroeux, je n'ai pas compris l'utilité de Prélude, donc je ne l'utilise pas.

Ma proposition de workflow s'applique essentiellement à des films de reportage, moins, sans doute, à des films de fiction.

Je procède ainsi :

Je filme avec mon camescope Panasonic SD700 et tranfère sur le PC les clips avec le logiciel fourni HDWRITER, qui à le bon gout (c'est d'ailleurs le seul intérêt) d'identifier les clips par leur date/heure de prise de vue.

Je met tout sur la time line, en séquentiel (parfois 2000 clips lorsque je reviens de voyage avec 6 H de rushes).

Je balaye alors la time line en plusieurs passes :

- 1ere passe : pour éliminer : séquences ratées , floues, trop bougées, trops sombres ou trop surexposées, sans aucun rapport avec le sujet, ...

- 2eme passe : élimination des scènes trops courtes ( < 3 sec fatiguant pour le spéctateur) et réduction des scènes tops longues (> 20-30 sec, le spectateur s'ennuie, hors interview bien sûr)

- 3eme passe : je regroupe les scènes semblables

- 4eme passe : j'élimine les doublons en ne conservant que la meilleure prise

=> ceci me donne une premiere ébauche du dérushage, dont je fais un "projet conformé" (Menu : Projet : Gestion du projet)

Premiere regroupe dans un dossier uniquement les clips utilisés (la vraie matière) , les autres pouvant être effacés du disque dur, si
besoin (en général élimination de 30 % des clips)

Je reprend ce projet pour procéder au dérushage final :

Création de dossiers dans le chutiers pour :
- les vidéos (éventuellement sous dossiers par date, ou thèmes ou autre)
- les images ou photos importées
- les musiques qui seront rajoutées
- les bruitages
- les titres et sous titres
- les compositions AfterEffects

Re_balayage de la timeline pour réduire chaque clip à la durée voulue, regroupement ou réorganisation de l'enchainement des scènes, reclassement éventuel des clips dans le bon sous-dossier, de façon à avoir un fil conducteur (ne pas passer du coq à l'ane puis revenir au coq).

Là on s'aperçoit qu'il y a toujours des doublons, et on supprime encore.

A la fin de cette phase : on a un état qui permet de débuter le montage proprement dit :

- positionnement des scènes sur la time line, en fonction du scénario retenu (par exemple par journée pour un voyage, ou par thèmes, ...)
- incorporation d'images/photos si on veut faire un mix
- après cette opération, la durée du film est toujours trop longue : donc il faut faire des sacrifices :
vraiment ne garder que ce qui est marquant et fait ressortir l'idée maitresse du sujet.

Quand on ne voit plus de scène à supprimer, il reste à rogner sur la durée de chaque scène, pour que la durée finale soit celle visée.

Quand tout est OK au niveau scènes, il faut travailler :

- la stabilisation,
- la colorimétrie (étalonnage),
- les différents effets souhaités (avec éventuellement des compositions A.E.),
- les transitions (pas trop, c'est fatiguant, sauf les fondus ou les décalages qui peuvent être répétés).
- rajouter ensuite les titres et sous titres
- rajouter si besoin Introduction et Générique.

Quand c'est bon au niveau Vidéo, on passe à l'Audio

- normalisation des niveaux des prises de sons
- filtrage et effets sur la bande sonore
- ajout de sons et bruitages si nécésaire
- recherche et ajout des musiques d'accompagnement
- normalisation et ajustement des niveaux globalement.

Cela donne une première version, que l'on peut exporter et visionner sur grand écran (TV, VP), en notant les défauts pour faire les corrections adéquates.
(il faut faire plusieurs cycles visionnage/corrections, pour obtenir une version finale acceptable).

Montrer le résultat à une autre personne qui critiquera, avant de publier.

Voila, c'est ma façon de procéder, en tant que non professionnel, pour faire du montage de films, d'une durée moyenne de 1H 30.

Ce n'est certainement la meilleure ou la plus efficace, mais cela donne de bon résultats, et on s'y retrouve toujours pour reprendre un montage et refaire des modifications ultérieurement.

Olivier

 

Merci Olivier, pour tous ces trucs bien utiles. Apparemment tu n'utilises pas beaucoup de séquences, et de séquences imbriquées? Pour ma part je me sers de séquences dédiées à chaque chapitre du doc, pour les assembler dans une séquence master.

Existe-t-il un moyen visuel simple de faire varier le gain (d'entrée) d'un l'élément audio d'un clip? Jusqu'à présent, je suis obligé de tâtonner par des essais successifs de gain pour obtenir un "aspect" du graphique de l'audio qui paraisse homogène par rapport aux autres éléments sonores. Pour moi, l'aspect graphique (la largeur du signal) est plus fiable que les normalisations des crêtes. Mais c'est très casse-pied parce qu'on ouvre à chaque fois la boîte de dialogue "gain", on change le gain, on valide et on regarde ce que ça fait. J'ai toujours rêvé d'un curseur de gain qui permettrait de le modifier directement sur la time-line et de voir en temps réel l'effet sur la largeur de bande.

Je souligne qu'il s'agit du gain d'entrée et non de sortie.

Quel ratio accordes-tu en moyenne entre la musique et la bande-son originale? combien de dB de différence? J'ai toujours du mal choisir...

Pour ma part, je relie l'ordi sur le grand LCD 52" de la pièce d'à côté, visualise le montage sur le moniteur "programme" en plein écran (raccourci "%"), en présence de mes critiques habituels (les membres de ma famille), ce qui permet de faire les modifs directement dans Premiere.

Quand on sait le résultat, ça peut pas être mauvais...

 

"tu n'utilises pas beaucoup de séquences"

Je n'en éprouve pas le besoin, juste pour des séquences dont les caractéristiques sont différentes (par ex 50i au lieu de 50p), ou des séquences ou je mixe des clips et des Compos A.E, par exemple dans le montage montré en image, pour l'Intro et le Générique.
J'identifie mes chapitres, ou points de repère, par des marqueurs sur la time line.

"Existe-t-il un moyen visuel simple de faire varier le gain (d'entrée) d'un l'élément audio d'un clip?"

Après dérushage, je sélectionne chacune des pistes audio (s'il y a du 5.1 et du stéréo, par ex) , et j'utilise "normaliser toutes les crêtes sur -6 dB) => cela donne déja une bonne homogénéité aux niveaux des pistes sonores.

En cours de montage je réinitialise cette opération si j'ai fait des coupes ou raccourcis des clips.

Après j'affine dans le montage final, élément par élément, en jouant avec les images clés (mais après avoir appliqué éventuellement les filtres nécéssaires) et j'utilise beaucoup la visualisation de l'effet "Spectral noise réduction", et passe assez souvent par Audition, pour des corrections plus fines.

Je surveille beaucoup les vus-mètres de façon que les niveaux ne dépassent pas -6dB.

"J'ai toujours rêvé d'un curseur de gain qui permettrait de le modifier directement sur la time-line et de voir en temps réel l'effet sur la largeur de bande"

Le panneau "Mixage Audio" permet cela en réglant les curseurs sur "ecriture", mais il faut avoir une certaine dextérité pour le faire, moins facile qu'avec une table de mixage physique.

"Quel ratio accordes-tu en moyenne entre la musique et la bande-son originale? combien de dB de différence? J'ai toujours du mal choisir..."

Je normalise également ma piste Musique sur -6 dB, et dans le mixage final (avec le panneau Mixage audio) je répartie la musique 40 % sur l'avant, dont 30 % au centre, 60 % sur l'arriere, en 5.1, bien sûr) => cela donne vraiement une ambiance salle de cinéma, tout en laisant les dialogues bien audibles.

"Pour ma part, je relie l'ordi sur le grand LCD 52" de la pièce d'à côté"
Bon, je n'ai pas de 52" connectable sur mon ordi, et faire un export permet vraiment de voir le résultat final.
Mais c'est vrai que l'on peut gagner quelques itérations en procédant ainsi.


Olivier

 

Tiens voilà un filtre que je n'utilise pas... 'va falloir que j'apprenne à m'en servir... Merci pour le tuyau!

Oui mais là tu fais varier le niveau de sortie de la piste. Or, si tu décales tes éléments par un supprimer/raccorder, tu ne décales pas toutes les variations de niveau de piste. Je cherche un moyen de faire varier facilement le graphique à l'intérieur même de l'élément.

Ok Olivier merci j'vais essayer d'appliquer cette règle.

 

"Je cherche un moyen de faire varier facilement le graphique à l'intérieur même de l'élément."

Pour travailler sur un effet ou le niveau sonore d'un élément , il faut l'écouter en "boucle" (positionner entrée et sortie de la time line sur début/fin de l'élément, et activer la lecture boucle)

En suveillant les vu-metres et la représenation spectrale (en activant le filtre correspondant), on arrive assez facilement à obtenir le résultat escompté.
=> idem d'ailleurs quand on fait la manip avec Audition.

Olivier