et s'il n'y avait pas que le matos ou comment trouver des idées ?

Quelle idée l'Occitanie aussi

 

La quête de soleil comme en Italie (Si j'avais pu, j'aurais préféré la Toscane).

Excellent ton docu d'analyse de L'arbre aux sabots post #1452. Vraiment comme si on se coltinait les 3h (me concernant, jeune au ciné puis lors de diffusions tv).

 

Un film sur la continuité de la vie, ses hasards, ses bifurcations. Impressionnant
J’espère que vous pourrez le voir et que l’on pourra en parler ici pour tenter de comprendre pourquoi il est aussi réussi…

Le roman de Jim d'Arnaud et Jean-Marie Larrieu

 

(Merci @ipsonelo et sans sombrer dans le préjugé et la mauvaise foi, j'espère que le jeu des acteurs et actrices auront servi le sujet comme il se doit et bien sûr ok pour en discuter dès que vu ).

J'en profite, entendu ce jour une anecdote au sujet d'un court-métrage argentin "Mama" de 2'44 diffusé sur la toile et que Guillermo Del Toro a repéré et décidé d'en faire un long-métrage :

Pas compris ce qu'il lui a trouvé mais pour dire attention quand on poste un mini projet modeste sur le net

Blague et médisance mises à part, vrai truc conseillé aux jeunes pour tenter sa chance par exemple à Hollywood même quand on n'a pas encore pensé à participer à des festivals.

Tant pis pour le choc éventuel quand soudain les moyens débarquent sur sa petite idée :

(Final du long-métrage "Mama" de Guillermo Del Toro sur une musique de Fernando Velazquez et l'ajout d'un élément au dernier plan. Faut dire que c'est lui qui a réussi L'échine du Diable ...).

 

ne serait-ce pas plutôt Andrés Muschietti le géniteur de Mama ? (rapide vérif wiki)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mama_(film)

 

Oui, vérifié (sur Allo ciné) que Guillermo Del Toro était le producteur délégué.

Si on en croit l'anecdote, ce serait bien lui qui aurait repéré le court-métrage et proposé un accord sur les droits.

Il aurait même pris sous son aile le réalisateur argentin (il est connu pour défendre les talents dont mon sacré Juan Antonio Bayona ...).

En tous cas, il a bien fallu que le scénario soit repris par un professionnel. Donc merci @ipsonelo : Andy Muschietti

 

Exemple de "challenge" bienvenu dans la discussion : un court-métrage "MÖO" d'environ 19mn avec petits moyens persos et réalisé seul qu'avec une comédienne :

Attendre la fin du générique de fin pour 3mn d'explications.

Certes, les effets spéciaux ne sont qu'artisanaux mais tant mieux ce retour aux origines pour une idée ... impliquant encore la (mère) nature

(Outre quelques soutiens préalables, seules aides extérieures pour les créatures et le tableau de bord du vaisseau en intro, puis pour l'excellente musique).

Pour les curieux comme moi et tout savoir, le making-of de 36' (réel cours de débrouille pour garder ou retrouver la pêche) :


... Bon, !

 

J aime beaucoup le ver en gaine d aération

 

Je n'avais pas compris qu'elle n'était pas sur Terre... Mais plutôt que c'était sur Terre dans le futur, dans une ère post anthropocène, après que les dinosaures aient réapparu...

 

Ben moi, dur à la détente, j'avais pas compris que le vaisseau qui s'écrase, c'était celui de la fille malgré le plan en intro sur "Eject"

Je me disais : "Tiens, une Jennifer Lawrence pas chère qui fait sa sieste en forêt et qu'est réveillée par quelque chose ".

Heureusement le making of ! (Edit : supprimé).

Mais à comparer, quand on se dit que pas besoin de science fiction et d'effets spéciaux, on attend quoi ?

 

Ce qui est malin c'est qu'un effet spécial assez basique suffit. Sur le moment en tant que spectateur (spectacteur), on peut en imaginer un autre qui serait plus spectaculaire, mais qui ne changerait en rien la narration ni l'histoire

 

Je tente en toute éventualité mais je pense, utilement, la parenthèse (de 9'40) d'une vision de Gilles Deleuze à propos de "De l'idée au scénario"

Intro de 1'20 puis Gilles Deleuze himself :

Perso, pas porté sur le trifouillage neuronal intellectuel, ne retiens que la notion de "concept" est soulevée mais approuve surtout le renfort de l'inventivité à la créativité.

Puis les "blocs de temps" qui renvoient sans trop d'effort aux cartons à aligner de Syd Field

(Chaîne Cinéma / Culture venant d'être proposée par l'algorithmique Youtubienne ).

Bon, en tous cas, c'est là si des fois à un moment

 

Bon, on retourne à la technique et l'artisanat car non, une idée n'est pas rare, c'est la bonne idée qui l'est, celle qui nous correspond parce qu'on va se sentir appelé à la développer (en images et en sons).

Toujours la même rengaine, bien celle qu'on va pouvoir prétendre savoir ce qu'on en fait (même avec son petit matos, quelle "fête" !).

A ce titre, encore bravo à Céleste Grant (plus haut, post #1462 même si pas clair sur tout et que pas la peine d'insister pour la musique du début non confiée à Alexandre Lamia qui aurait fait plusse mieux).

N'empêche que le plus d'émules possibles pour cette rentrée, perso inclus).

Depuis quelques jours et malgré mes réticences envers John Truby (trop propre qu'à Hollywood d'aujourd'hui à mon goût), j'ai dû reconnaître son aide précieuse auprès des jeunes débutants que vous et moi restons :
Contrairement à une erreur répandue (jusqu'à moi), il ne faut pas créer et structurer son intrigue sur l'action du protagoniste mais sur son antagonisme.
p
Pas la peine de courir en librairie ou de fouiner en ligne, son dernier manuel concerné "Anatomie des genres" n'est pas encore sorti en français, John Truby a également raison de rappeler qu'Aristote a pu écrire sa poétique, non pas en se basant sur des écrits antérieurs mais en allant voir et analyser des pièces.

Cà tombe bien nous concernant, heureux hasard ce matin, son affirmation en rouge est vérifiable en 2'22 :

Normalement, hors dose philosophique de ce conte chinois dit de la sagesse, avec un peu de concentration et de réceptivité, on devrait parvenir à percevoir sur quoi se fonde en effet l'intrigue et la structure

 

Précision sous forme de billet d'humeur pour râler 5 minutes (pause avant de finir de monter un meuble avec mes mains pleines de doigts ).

La vidéo du post précédent trouve un malin plaisir à interpréter le conte récité au cas où on serait assez crétin ou crétine pour ne rien en retenir.

L'interprétation ne relève évidemment que de chacun et chacune de nous puisqu'une vraie idée pourrait en naître mais que sur sa propre réaction émotionnelle personnelle !

Découvert en effet cette chaîne avec ce conte mais qu'il faut impérativement stopper à 1'39 pour pas avoir l'impression d'être pris pour un(e) débile à en zapper le "potentiel" d'une idée :

Et oui, çà peut faire partie des diverses observations possibles (quand on n'a pas encore été en courses ou pris un tram à une bonne heure par exemple ).

 

Constaté sur le forum avoir encore mal expliqué et c'est vrai, ma "théorie" (cultivée et vérifiée) sur une idée à partir d'une émotion logée et plus ou moins enfouie dans sa mémoire pour le moment individuelle.

Au post précédent, la fameuse susdite "réaction émotionnelle" en observant ou en entendant à en faire surgir une idée (pour déjà se la noter au cas où).

Pour commencer par le début et comme la mémoire remonte (au moins) jusqu'à là, enfin un exemple sans interprétation parasite à la fin et donc à écouter en entier sans souci (2'24) :

Alors ? L'écoute de ce récit puis la réaction émotionnelle, c'est une envie d'analyser avec son intellect ou de vraies premières bribes d'images et de sons même si pas encore tous bien définissables ?

Plus rapide et efficace que d'attendre en vain l'inspiration, non ?

C'est là que doit ensuite intervenir la concentration pour tenter de clarifier son idée et de savoir ce qu'on peut ou non en faire.

Et déjà sur quelles thématiques personnelles mais au potentiel universel ?

Dorénavant valable pour chaque réaction émotionnelle ressentie sur n'importe quelle observation et/ou écoute. Et on peut continuer si l'une d'elle ne serait pas suffisante du premier coup et que d'autres ailleurs seraient encore nécessaires.

Après viendra la construction sur des techniques apprises et acquises ou plus facilement sur son instinct grâce de préférence à sa mémoire audiovisuelle et des leçons retenues même inconsciemment de ses références les plus marquantes mais encore émotionnellement).

Si idée de comédie, le rire est aussi une émotion transmise à son public.

Par contre, savoir sans creuser ici pour l'instant que les émotions ont cette chose bizarre de provenir de la mémoire du passé, du présent mais aussi du futur (dans tous les cas, l'intuition).

3 dimensions d'un récit :
1 - dramatique
2 - documentaire
3 - lyrique
Chacun, chacune conserve le droit d'accorder la plus grande proportion à ce qu'il ou elle souhaite.

Concerne donc aussi bien la fiction que le docu et même le reportage.

Sans pouvoir développer l'écopsychologie car concept dit encore récent et balbutiant, le principe se limite à ce jour, à inclure des forces et dimensions propres à la nature au récit à et pour ses personnages.

Comme toute émotion transmise à son public ne relève en réalité que de la petite enfance (oui, on les fait rire et/ou pleurer comme des p'tits bébés), je dois perso admettre que même l'écopsychologie remonterait à ma toute 1ère séance et donc référence de cinéma :

Seulement voilà, à la mort de la mère de Bambi, au lieu de rester ému dans mon siège, je me souviens très bien d'être grimpé dessus pour observer comment le public réagissait. J'ose le dire, déjà une vocation naissante à devoir nourrir et loger dans la mémoire