et s'il n'y avait pas que le matos ou comment trouver des idées ?

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Me suis interdit toute ma vie de me contempler le nombril !

 

Je partage l'avis de apatura. La contemplation est antinomique de la parole. Et même de la musique. L'image seule, à la limite, pourrait inviter à la contemplation (photo ou vidéo). Il y a des films contemplatifs ici sur le Repaire, sans commentaire ni musique, images et sons directs, seulement. Ce qui manque à ce film au fond, ce sont de telles images.

En revanche il y a un message : le monde n'est pas plat et rectangulaire.

"Bientôt au bout du fil, tu n'auras plus personne." (chanson Hygiaphone)
Prémonitoire ?

 

On peut deviner que le jeune homme est fan de Terrence Malick et de ses voix off littéraires.

Supportable que sur un quart d'heure d'autant qu'il ne dit pas de bêtises.

D'ailleurs, tenu à voir d'autres de ses vidéos où il traite notamment de la mémoire mais aussi en 11'30 d'une nostalgie dont Simone Signoret avait déjà bien senti qu'elle n'est et ne sera plus ce qu'elle était :

(Années 80 d'ailleurs évoquées).

Ses réflexions sont très instructives et constructives sur nos nouvelles générations depuis que liées au numérique.

Pour rester connecté à une source nouvelle d'idées et d'émotions.

 

Sur YouTube, nous sommes souvent confrontés à des vidéos basées sur le sensationnel même si pour évoquer l'humain dans son rapport au monde et à la nature.

On les zappe facilement ou parfois, on se surprend curieux quand par exemple, l'une d'elles ne demande que quelques 10 minutes si jamais elle pourrait nous aider à récuser le désespoir et le fatalisme :

Pas d'accord @homero, l'humanité et son avenir ne se mesurent pas à ses régimes politiques, ses guerres ou ses brûlures mais à sa nature portée par la vie avec par conséquent sa part de créativité.

Une source d'observations ne concernant donc pas que la fiction mais toute idée personnelle filmée ou pas et venant ou non de sa faculté contemplative plus ou moins développée.

L'ingrédient fondamental de la sagesse restant la jeunesse, elle préfère garder confiance en l'avenir.

 

à 10'18 :

Et avec ça, s'il n'est pas en très bonne voie pour aller se filmer les pieds, c'est que je n'y connais rien du tout…

 

Evidemment que non que tu n'y connais rien du tout mais pas d'accord avec toi, ce jeune n'est en aucun cas en voie de se filmer les pieds. Bien au contraire !

On n'a tout simplement pas les mêmes références et en effet le même avis sur tout mais néanmoins sur l'essentiel.

Le vérifier aussi avec sa vidéo plus haut post #1368 ...

On ne peut pas lui reprocher de s'exprimer à la première personne pour partager ses recherches personnelles sur une notion bien plus large et profonde que l'observation pour prospecter et nourrir des idées : ladite "contemplation".

Réflexions peut-être encore sur des restes de narcissisme ou de nihilisme dus à son âge post adolescent mais qu'on a eu nous aussi et avec nos propres découvertes.

Je ne cache plus moi-même ma référence d'alors mais dont je tiens à toujours rester imprégné et me rendant ainsi disposé à une écoute réceptive des interrogations de notre jeunesse sur la sensibilité et la création artistiques, sur le sens de l'observation et de la contemplation :


... A ceci près qu'avec l'âge et la ténacité, j'en ai saisi la structure :

PS : Même Luchino Visconti se disait comme ce jeune au début, énervé que l'intention soit mal perçue ...

 

Sauf à savoir que justement c'est Mark Burns (debout à gauche sur la photo) et non Dirk Bogarde et même pas Björn (Tadzio) qui soutient la structure et que le jeune vidéaste contemplatif est excusable de ne pas encore aborder.

Mais faut en effet avoir vu le film et avoir ainsi pu profiter des échanges dialogués entre les 2 personnages de la photo, en images ou en voix off. Oui, les démons de l'artiste existent avant sa quête de sagesse à contempler la beauté.

Pour ma part, compréhensif et pas énervé surtout depuis avoir lu et admis de Robert McKee qu'il faut savoir accepter que le public ne perçoive qu'en partie un récit même lorsque bien construit.

Un sort à s'attendre de nos idées outre celui d'être amené ou de se contraindre à se les garder pour soi (comme ce jeune qui dit avoir imaginé des films qu'on ne verra jamais).

 

Merci @homero, grosse lacune à rattraper de n'avoir pas encore vu Beauté volée de Bernardo Bertolucci.

Tout à fait d'accord sur la sublime Liv Tyler et la Toscane !

Pas de chute de niveau dans la discussion puisque déjà prévenu des risques de méprise entre l'émotion et les sentiments lors d'une observation (ou d'une contemplation) et qu'à mon avis, ce trouble serait même bon signe pour détenir une idée.

La "fine frontière" rappelée aussi par Mathieu Amalric.

Perso, j'adore tomber amoureux des regards surtout s'ils sont lumineux. Très conscient des dangers.

Admettre que l'imagination est peuplée de désirs et de fantasmes (d'où la réponse de Fellini dans le taxi ).

 

Cela devient insoutenable ...je quitte cette discussion

 

Toujours la bienvenue @AQW333 !

 

Emmanuel reviens ! J'ai du matos et des idées...