et s'il n'y avait pas que le matos ou comment trouver des idées ?

Jamais entendu et pas vu la date de parution : en 30s les images et surtout le son, j'ai replongé au milieu des années 80 avec le look, l' influence musicale , son 1000 fois entendu à l'époque il me semble..

 

Rigolotes les différences dont on vit une même époque. Me concernant, les 1ers titres des années 80 entendus dans les bars ou boîtes de nuit à peine inaugurés tout rouge et tout timide, seraient plutôt du genre Relax de Frankie Goes The Hollywood ou du cargo de nuit d'Axel Bauer puis plein d'autres ensuite.

La tendance tout rouge et tout timide n'a pas pu faire long feu.

Si on prend chaque quartier de Paris, le thème qui me serait venu à l'esprit pour un court de Paris je t'aime aurait même pu être "Paris est un village" et surtout la nuit où dit-on, tous les chats sont gris.

Vrai que plus de différence sociale et que tout le monde se rencontre, se connaît ou se reconnaît.

Pas comme dans le métro.

 

Oui, et les films que l'on a vus font aussi partie de nos souvenirs, y compris les films que l'on a faits soi-même

 

L’ensemble de ces courts donne une représentation objective de Paris je trouve : ses disparités, sa vitesse, sa folie. A l'image du monde ?

 

Merci @ipsonelo de lui rendre justice mieux que moi

 

On pourrait en dire autant de la présente discussion qui semble avoir aussi atteint ses limites question perles.

Pour Paris je t'aime, admis que seulement hier soir que "Le Marais" de Gus Van Sant, ne concernait non pas comment trouver des idées pour son matos mais qu'une recherche technique personnelle. Encore pardon, trop hâtivement posté.

En revanche, un autre exemple aperçu hier soir pourrait illustrer le potentiel d'une observation qu'il serait dommage de laisser échapper sans s'être attardé sur ses possibles idées.

J'ai raconté dernièrement l'observation d'une famille de touristes hollandais dont le petit garçon a eu une attitude très particulière, perçue (sans la juger) comme s'il aspirait à retourner dans le ventre de sa mère.

Mais voilà ce que Arte cinéma propose sur Youtube en exemple de développement de 29' d'une telle observation et qui a emporté outre le prix spécial du jury au festival de Clermont-Ferrand 2023, l'Oscar 2024 du meilleur court-métrage de fiction :

Pas pour la compétition mais pour le projet finalement exigeant (sur soi-même) et passionnant qu'une observation risque à raison de susciter.

Et c'est aussi le matos qui sera content

 

Vidons les poubelles, recyclons ce qui peut l'être, incinérons le reste, re-remplissons les poubelles !
Tout se transforme.

Merci REDoré pour ce court-métrage Invincible. Ce gamin me fait penser à certains que j'ai eus en cours et avec lesquels on avait fait un court-métrage.

Le ratio 4:3 reviendrait-il à la mode ?

 

Voilà pourquoi ton métier d'enseignant est si riche et sacré mais si possible et merci svp, le court-métrage avec eux, direct le festival permanent

Le ratio 4:3, plutôt qu'une mode selon moi, comme le sujet, un retour à la source.

En passant, on dit que les idées sont dans l'air mais pas toujours sans observation ou comme vu la dédicace au générique de fin, surtout si vécue (en vrai ou dans son imagination).

Pour sûr donc que tout ne sera pas à jeter à la poubelle (Perso, je garde au moins La Noria).

"Une nuit, j'étais allongée sur mon lit, très fatiguée, je zappais d'une chaîne à l'autre. Je voyais plein d'images de téléréalité où des jeunes gens étaient en compétition pour gagner un million de dollars, ou aller avec un célibataire, ou autre chose. Puis j'ai vu des images de la guerre en Irak. Ces deux éléments se sont amalgamés d'une manière assez dérangeante et je me suis retrouvée avec l'histoire de Katnis" Suzanne Collins, autrice de Hunger Games (citée par Robert McKee).

 

Nouvelle pépite (mieux que "perle") aperçue (bon d'accord, en cours d'autres recherches) et venue comme de bien entendu d'Amérique du sud (mes chers hispaniques) et le plus égoïstement car conforme à ma propre conception de l'idée et de ses thèmatiques ...

... Mais toujours en mieux venant d'eux :

15' venues du Brésil qu'avec juste le modeste mais bon matos adapté (Veiller à activer les sous-titres d'office en français et bien traduits).

Pensées forcément à mon petit filleul associatif brésilien que j'aide à soutenir la scolarisation. Il veut évidemment devenir footballeur et riche pour nourrir à son tour ses parents et sa petite sœur ...

 

Décidément, les algorithmes de YT redeviennent insistants.

Encore du pro et primé mais quelle autre école d'idées en amateur ?

Après le Brésil pour le post précédent, idée et même univers en 16' cette fois-ci depuis le Québec !

Même univers mais âmes sensibles s'abstenir ou préférer apprendre à rester fortes (dont sur ce principe de mettre la tête sous l'eau à ses personnages) :

(re sous-titres français).
Métaphore de la vie donc risquée vaste et terrible mais me concernant, "écopsychologique" ...

 

Expérience notable : Et si on s'intéressait aux réactions d'un spectateur ?

Sur le film du post précédent. 20mn nécessaires mais ... !
(et si çà peut aussi aider un effort des âmes sensibles) :

(Non anglophones, merci d'encore activer les sous-titres français).

Posté car même conclusion déjà partagée avec Jean-Jacques Beineix sur les larmes infantiles (Tout aussi valable concernant le rire).

Ce généreux spectateur à la fin :
"Oh non, je pleure comme un bébé" ...

 

Fauve
Pour moi l'idée (ou la théorie) de ce film c'est que la nature nous observe, nous juge (le regard de cet animal !) ; et que la Terre, minérale, va nous absorber, nous faire devenir charbon, gaz naturel ou pétrole ; et pas par accident...
Le décors me paraît être le personnage principal.

 

Il y a aussi une dimension spirituelle que d'ailleurs le spectateur #1331 a bien perçu : "j'y crois à ces choses là".

@ipsonelo, le spectateur rappelle bien un nœud dramatique : "Il ne le croyait pas pour le renard".

Je me disais que des fois, faut quand-même être sado pour faire des films pareils aussi tragiques et douloureux.

Mais sincèrement non, toujours et encore la même réaction en jeu : "Cà fait du bien" (de pleurer comme un bébé), ainsi que le répète le spectateur.

(et perso comme sans doute d'autres, je sais pourquoi lorsque par cette dimension spirituelle).

EDIT : rectifs

 

(Pardon @ipsonelo, tu as bien vu la vraie version et je dois rectifier)

 

oui, oui, la version commentée je ne l'ai pas encore vue