et s'il n'y avait pas que le matos ou comment trouver des idées ?

Très bon exemple aussi d'observation (et même s'il y avait eu de quoi choquer). Plus qu'à tester les conflits venant à l'esprit et si nécessaire, même sur le temps au gré éventuellement d'autres observations à regrouper.

 

C'est pour cela que j'ai pensé tout de suite à Olida ou Herta : je ne savais même plus quelle marque ...mais très peu de caractère en bouche .

 

REDoré, je l'ai regardé une seconde fois en coupant le son. Cela ne le flatte pas davantage, et en quelque sorte, c'est peut-être pire, puisque la durée des plans a été calquée en musique, et que la musique permet de faire trainer le récit, en allongeant la durée des plans et/ou en les multipliant sur une même action sans nouveauté. Notons, que le phénomène est tellement commode que des gens intelligents en profitent pour pratiquer exactement l'inverse sur des clips musicaux, en accélérant le récit et en y incluant un grand nombre d'éléments d'action.

Lorsqu'un film est conçu de cette manière largement simplifiée (je refuse d'utiliser le mot "stylisée" !), on s'attend quand même à ce qu'il apporte un point de vu inattendu, ou au moins une approche particulière. Ici, c'est convenu.

Et ce n'est même pas le propos ou le fond du film que j'ai envie de critiquer, m'intéresse pas, mais c'est le procédé employé que j'ai envie de pointer du doigt. Parce que cette manière de faire s'est largement répandue ces dix dernières années et il me semble que le phénomène s'accélère encore. Et on comprend très bien pourquoi...





REDoré, tu es l'un des rares membres de ce forum qui aborde les choses qui sont fondamentales pour construire un film, je trouve que tu as du mérites de le faire et je t'en suis reconnaissant... Là, je trouve que l'exemple est instructif, par la négative.

 

Je viens de faire l'inverse : écouter la bande son sans regarder l'image. L'enchainement des musiques devient incompréhensible.
A mon avis ici, techniquement, on aurait plutôt caler la musique sur les images et non l'inverse

La musique est probablement le média le plus puissant pour générer des émotions. Donc partir d'une musique pour imaginer un film, pourquoi pas ...

Le sachet microonde Fleuron Michy, prédigéré, livré par Uber Eats bientôt ?

 

Moi aussi ...

Toute l'ambiguïté est là : le mot n' est qu' un container… et dedans, il peut y avoir de la m... aussi

Et pour reprendre le court de REdoré en profitant de l'œil éclairé de nestaphe

Ouais bons sentiments facile ... Il faut émouvoir pour faire le buzz : c'est la rançon du gratuit ?

Bon, mais faire gaff: la première fois que j'ai été au cinéma avec une copine et que j'ai dit que c'était gnangnan, convenu, elle a fait la tronche toute la soirée

 

Cela peut être un exercice ou même une technique à tester : la musique pour aller remuer sa mémoire (il y a les arômes aussi ).

 

Ah ben évidemment, AQW333 !...

J'ai bien dit "c'est convenu", tu dis "c'est gnangnan" seulement une fois que c'est conclu.

 

Emmanuel, il faut que tu révises ta dramaturgie. Un paiement vient seulement s'il y a eu une préparation.

 

J'admets donc avoir eu tort car visé trop ancien et pas assez maîtrisé sur la forme.

Dans ma petite tête surtout de l'époque (2014), j'avais bien vérifié la structure d'un long mais réduite en un court-métrage et donc selon moi très motivant et formateur pour encourager les débutants.

J'en ai excusé la jeunesse de l'équipe et mieux aurait valu analyser en effet le scénar écrit que le film fini ou même le découpage technique.

Je vois quand-même des indices de recherches dimensionnelles dans les décors comme par exemple, les ballons imprimés de sourires dans la boîte de nuit et les directions du fusil lors de la séparation pour la guerre.

Domaine comme l'axe du monde pas lu dans les manuels mais déduit tout seul de films et réalisateurs de référence et que j'ai remarqué fonctionnant aussi sur la structure.

La musique peut aussi s'écouter en observant son imagination

Oui aussi @ipsonelo, la petite fille qui redonne la canne au vieil homme est bien un paiement et donc, il y a bien eu préparation et donc à décortiquer depuis le début

Puis sur l'effet d'une ironie dramatique rapide sur la fin. Le public est informé juste après le personnage du vieil homme.

 

Ce vieil homme en sait bien plus que le spectateur à mon avis. L'ironie dramatique à l'envers , ça porte un nom spécifique ?

 

Non, toujours de l'ironie dramatique, terme (tendancieux) de Yves Lavandier, même et surtout quand le public est informé AVANT le(s) personnage(s).

Principe initié par Francis Veber en comédie mais valable pour tous les genres.

Les mélos et les films d'émotion sont plus adeptes d'informer le public qu'après et même qu'à la fin (final de Cinéma Paradiso par exemple). Pour çà que même pas faute non plus du court russe.

La préparation peut aussi se résumer lorsqu'au début, il ne peut pas se baisser pour ramasser sa canne. Il faudrait plus petit que lui.

Syd Field (et moi aussi depuis que bien intégré) préfère "promesse dramatique" à "préparation".

J'alerte également surtout les jeunes qu'on a le droit de passer directement à Blake Snyder mais avec le risque de passer à côté de pas mal de choses, si peu de culture cinématographique ou si pas d'abord commencé par Robert McKee et Syd Field.

Pour ma part, la meilleure consultante pour développer reste Dara Marks mais quand exigeant sur le contenu d'une histoire (Manuel : Inside Story).

C'était en plus un scénariste commercial (auteur notamment de "Arrêtes ou ma mère va tirer" avec Sylvester Stallone. Manuel écrit sur un ton très enthousiaste et convaincant mais parce que voulu vendeur. Je le conseille pour une lecture (de chevet) lorsque déjà bien formé. Son approche est très vraie et très efficace (mais quand on sait le lire entre les lignes).

Sinon, j'ai à avouer que je suis épuisé par le déménagement et la durée qu'il a nécessité. Posté le court russe trop vite et sans davantage réfléchir parce qu'impatient de recouvrer toutes mes facultés et de me remettre en mode projet. Pardon d'avoir été hasardeux dans mon empressement.

Bien-sûr que @nestaphe a raison et je le remercie de m'avoir recadré.

 

D'un autre côté, c'est bien aussi de s'intéresser à autre chose qu'à des chefs-d'oeuvre. Des courts, des essais maladroits c'est bien aussi pour réfléchir et apprendre.

 

Absolument ! On apprend autant de ses erreurs que des erreurs des autres. Et déjà jeune, j'adorais les occasions de contester : "Ah non, moi, j'aurais fait comme çà".

Quand çà arrive, c'est même très bon signe.

L'inverse est pas mal non plus. Quand on se retrouve scotché dans son fauteuil à décider de savoir pourquoi (... et donc d'encore tout décortiquer ).

 

Après une bonne nuit et pour me faire pardonner, souvenu d'une scène où tout petit aimant et apprenant déjà le cinéma aussi sur l'exemple de cette chanson filmée en 1'40 qui incite à toujours plus d'apprentissage et d'exigence ainsi que je et nous ne devrions jamais l'oublier :

(Souvenir d'enfance avec toutes ses leçons et ses suites).