et s'il n'y avait pas que le matos ou comment trouver des idées ?

Un de ses heureux hasards tant défendus par les cinéastes quand ils découvrent le coup de bol une fois devant leurs rushes (Par contre, l'erreur est de reconnaître la mère près du reflet du père et non le barbu debout derrière Si c'est la mère, elle est assise à côté beaucoup plus bas dans l'axe et ne peut être reflétée sur le piano à côté du père ).

Bravo néanmoins de prêter attention à ce genre de détails dans une composition en s'interrogeant sur leurs origines.

Tous ne sont pas dus à la chance et ont en effet été réfléchis mais dans ta même démarche soucieuse

A l'heure des sms, des messages et commentaires sur internet, on a appris à s'adapter aux fautes d'orthographe. Certes sur un forum, l'effort est de mise mais pas jusqu'à les juger. Si on en a une, la littérature devrait pour nous, ne nous servir qu'à déchiffrer des images et des sons (avec leur sens).

Peut-être même s'amuser au dit "langage des oiseaux" (soi-m'aime, uni vers, ...).

(A ce propos, le truc énervant du moment dans les courts-métrages internet, c'est de montrer en surimpression les échanges de messages sur smartphones ... Hein que vous aussi ).

 

Indécrottable

 

A chaque époque il a fallu intégrer les moyens de communication dans les scénarios, ainsi que les contraintes liées à ceux ci, d ailleurs souvent utilisées comme ressort scénaristique.
La lettre ou le télégramme, notamment, l ancêtre du texto, a souvent posé des problèmes aux réalisateurs, liés à la compréhension de celle ci par le spectateur. Doit elle être simplement vue à l écran, ou lue par la voix off représentant la pensée du personnage, est ce la voix de celui(celle) qui l a écrite, ou du lecteur(trice), ou doit elle être déclamée à voix haute...
Aujourd'hui dans un scénario actuel c est devenu quasiment impossible d échapper aux portables et aux textos, puisqu ils font partie de notre vie quotidienne. D ailleurs c est souvent un problème car un bon nombre d intrigues du passé ne sont aujourd'hui plus possible, du fait de ce moyen de communication portable, à moins de devoir justifier dans le scénario une absence de réseau, un oubli de l appareil, une malfonction ou sa confiscation...

 

Je pense que la satisfaction est avant tout l'identification. L'identification à un acteur, à un personnage, à une situation, à ce qui nous manque, à ce qui nous fait souffrir : je ne suis pas seul.

D'où ce qui me semble essentiel dans ce florilège et qui constitue à mon avis la fonction même du cinéma :

"Etudier l’humain."
"Le corps au centre."
"Plongeon dans une conscience."
"La possibilité de s’en remettre au regard d’un autre."

Le cinéma puise dans nos vies, nos coeurs, c'est sa nourriture exclusive. Il est de l'humain transformé.

 

Oui, il y a bien des choses dont l'emploi au cinéma est devenu très compliqué, et même avec justification scénaristique...

>>> Jeu de lumière (Film, "Le Casse")

 

Et si on revenait au sujet ?

Oui bien sûr. Mais si j'évoquais le livre, ce n'était pas eu égard à sa forme : j'ai baigné des décennies dans des "livres", comme le Code Civil, le Code du Travail, le Code Pénal...., nous sommes dans un pays de droit écrit. Mais ce n'était ni à ce genre, ni à celui des manuels scolaires que je me référais.
Non, évidemment, c'était eu égard à son contenu : un contenu qui raconte (ou qui rend compte...), le plus souvent une histoire, vraie ou non.

(

j'ai rencontré un jour une dame qui me disait n'avoir lu qu'un livre dans sa vie.
Je venais - stupidement ! - de lui dire : "Bizarre, vous avez dit : bizarre..." et je découvrais, confus, la raison d'une certaine incommunicabilité.)

Mais j'aurais pu aussi évoquer par exemple, le théâtre.

Eh oui, et quel est donc leur point commun ? cette histoire qu'on raconte, qu'on se raconte. C'était celà qui faisait l'essentiel de l'ouvrage d'Edgar Morin : "Le cinéma ou l'homme imaginaire", écrit en 1956, et, je l'espère très actuel, dont j'ai eu l'outrecuidance de citer ici (post 1171) la phrase d'introduction (Citer, oui oui, j'avais bien mis des guillemets).

@REDoré : Sodenbergh, Clint Eastwood, Audrey Dawin et Lubna Playoust, pour ne citer que ceux-là, alors finalement pas tous si "branquignols" que çà ?

Afficher/Masquer: vous avez dit : respect ?

Le débat sur l'orthographe n'a rien à faire ici...
Cependant comme le remarque JLH sur un forum un minimum de sérieux est nécessaire, ne serait ce que par respect pour ses lecteurs, car si on s'y exprime c'est évidemment dans l'intention d'y être lu ! Et sans une pléthore de fautes, notre prose gagnera en compréhension. Il peut toutefois - comme peut-être ici ? - s'agir de difficultés avec l'écrit et il faut alors en effet l'accepter sans juger. Mais s'il s'agit simplement de désinvolture, voire de provocation, ce n'est par contre absolument pas acceptable.

 

Scans de Leçons de cinéma, Laurent TIRARD

 

Je ne connais pas toutes les filmos de tous et toutes les intervenant(e)s de Chambre 999 mais si peu sont français(es)

(Clint Eastwood n'est pas dans Chambre 999 mais reste mon meilleur prof en date que je ne classe donc pas dans nos branquignols).

C'est selon ses goûts et il est vrai que j'ai des critères très personnels.

Sur la technologie à l'écran (petit ou grand), ok mais à condition que çà serve vraiment le sujet. Perso, je garde sous le coude un jeune cinéaste selon moi en devenir, repéré sur YouTube et qui s'en est parfaitement sorti. J'attends son prochain court-métrage annoncé sous peu en ligne pour décider ou non de le proposer sur le forum.

Merci de ton superbe commentaire ci-dessus @ipsonelo

Si avec çà, on ne peut toujours pas oxygéner son propre cinéma ! ...

 

Claude Miller ne parlait pas des règles de l'orthographe, mais plutôt du cinéma...
Et puisqu'on parle de lui, qu'on parle aussi des livres, et que nous sommes sur un fil qui prétend aider à trouver des idées :
Claude Miller et son inspiration :
Dites lui que je l'aime d'après un roman de Patricia Highsmith
Garde à vue d'après un roman de John Wainwright
La classe de neige, d'après un roman d'Emmanuel Carrère
La petite Lili d'après La mouette de Tchekov,
et enfin Thérèse Desqueyroux d'après ?....
source Wikipedia...

 

Techniquement, ne concerne en effet que la période depuis La route de madison puis notamment l'Echange et Grand Torino bien que j'ai moins aimé la suite dont La mule.

Sans oublier Impitoyable et à ce jour, pas encore vu son dernier El macho.

Comme toi, je suppose, je ne garde en fait que ses films que j'estime être de vrais cours de cinéma me correspondant le mieux.

Le docu cité plus haut "... Clint Eastwood, la dernière légende" d'arte cinéma, finit par lui rendre justice et tel que avis perso.

Il est dit dans Chambre 999 par je ne sais plus qui, qu'il faut tenir compte de ce qui a déjà été fait et entre autres selon moi, par Clint Eastwood dans ses créations de personnages et le traitement de ses sujets.

Chacun, chacune devrait y trouver ou pas une part personnelle d'apprentissage.

Mais j'aime d'abord et surtout sa manière de réaliser (qu'il dit donc avoir apprise sur les tournages de la série Rawhide puis sous la houlette de Don Siegel).

Profiter de l'occasion éventuelle d'observer des tournages (ou à défaut, des making of), apprendre à regarder les films de son goût avant d'en faire soi-même quelle qu'en soit la durée (et déjà en court-métrage).

J'insiste, les idées viennent des observations (de la vie et du métier même par loisir).

 

Ah pardon @apatura, on a posté en même temps et je répondais à @homero.

Merci de confirmer sur la citation de Claude Miller et ses sources littéraires.

Il a toutefois débuté sur un scénario original même si co-écrit avec Luc Béraud pour son 1er film La meilleure façon de marcher.

(Une émission lui est consacrée sur le Salon de Filmo tv (YouTube) et j'ai appris qu'il a d'abord été assistant de Marcel Carné sur 3 chambres à Manhattan ... Décidément !).

 

Aperçue hier soir cette autre forme d'idée (1'38) à insérer ou non dans un montage :

Déjà vu des vidéos du bout de choux assis sur les genoux de sa maman ou de sa grande sœur jouant du piano et avec qui il aime participer tel déjà un musicien.

Probablement encore l'aube d'un destin attendu dans son regard ...