et s'il n'y avait pas que le matos ou comment trouver des idées ?

(J'apprends en intro d'un autre court-métrage que Franck Victor qui a réalisé Copains post #1130 est coach d'acteurs ... Voilà, voilà, voilà ).

 

Pardon, nouveau coup de cœur (d'à l'instant) sur un exemple de vidéo démo (5mn) du coaching d'acteurs de Franck Victor :

(Comme pour le manuel de l'American Film Institute, attention même à une idée d'exercice).

 

Le jeu savamment maladroit du garçon au début cadre bien avec son personnage qui lui aussi est maladroit ; puis ils -l'acteur et son personnage- deviennent plus adroits, progressivement.
Elle, est juste tout le long.

 

D'abord, juste pour signaler et proposer en cet été une idée soirée ciné sur la chaîne YouTube Box office teen movies, sur la remise à la "une" du film italien de long-métrage "Mon frère chasse les dinosaures" tant vanté sur l'approche et le développement de son idée (ici titré "La vie de Jack" pour faire plus cool et sympa) :


Il faut dire que l'été chauffe les neurones sur l'idée en cours jusqu'à devoir remettre en question les acquis ... sans toutefois les renier mais pour encore mieux affiner son indispensable "point de vue" thématique ...

Occasion de devoir proposer une lecture de chevet finalement très aidante en bons raisonnements pour mieux aborder et développer une idée (fiction mais pas que) et venant d'un prof de scénario de l'Esra, Edouard Blanchot :

(Attention pour les jeunes, 25€ tout de même).

Développer une idée est aussi yeuter ce qui a déjà été fait sur elle, qu'on approuve ou non le résultat. Permet également de mieux affiner et positionner son point de vue.

Voir un film, c'est aussi se dire : "Moi, j'aurais fait autrement, j'aurais plutôt fait ou dit çà".

Outre perso, une surveillance de cette chaîne Youtube car destinée dans mon cas à un public ado, autre anecdote récente en exemple de persister à fouiner même dans sa mémoire.

Soudain souvenu de ce thème musical de Philippe Sarde ("synchronicité" qu'en pensant à lui et ses facultés à nous pondre de très beaux airs pour le cinéma de notre tradition française) :

(Même pu enfin voir le film de Jeanne Moreau, autre idée soirée ciné même si vu que ce matin :
L’adolescente (1979) – rarefilmm | The Cave of Forgotten Films).

Pour prévenir qu'une idée peut devenir obsédante voire envahissante mais que tout est normal

Un sacré bénéfice selon moi de la concentration. L'idée demande certes du temps mais préférer le savourer de toutes les jolies "synchronicités" qu'il permet

(Jusqu'au choix le mieux adapté du matos).

 

Précisions utiles ou nécessaires :

Ne pas se forcer à l'achat du manuel d'Edouard Blanchot qui n'est indispensable qu'en cas de formation surtout autodidacte ou si on s'intéresse vraiment à la chose jusqu'en lecture de chevet.

Amusé ce matin à contrôler la structure de La vie de Jack (Mon frère chasse les dinosaures posté ci-dessus) et davantage retrouvé la structure plus classique mais toujours efficace de Syd Field agrémentée même à la sauce Blake Snyder et Dara Marks réunis.

Content d'avoir aussi vu ma théorie perso qui en découle avec mon soleil couchant placé juste avant la "rotation de l'axe du monde" sur ce parking de supermarché. Pour clore l'étape dite de "la nuit profonde de l'âme" selon Blake Snyder ...

(Anecdote mondanité, je n'avais pas pu rejoindre un ami français travaillant à la RAI pour un week end à Rome comme dit la chanson, dans la propriété de Vittorio Gassman sur invitation de son fils. Je m'insulte encore devant la glace, c'est lui Alexandro Gassman qui joue le papa ...).

 

Ai commencé à regarder La vie de Jack (c'est dur comme sujet). Merci pour les infos que tu associes à ce film (elles sont parfois abstraites pour moi).

 

Tout à fait compréhensible et même pardon (c'est moi qui suis passionné par ces techniques).

Regardes si tu peux, l'angle choisi reste très positiviste (d'où l'intérêt aussi de le partager et notamment pour les options possibles de dramatisation).

Profiter aussi de la leçon sur l'usage du meilleur et du pire ...

Ce film aux allures pourtant voulues modestes (retenues) est un bel exemple du fondement et du développement d'un récit dont tu auras les tenants et aboutissants du pourquoi à la toute fin.

Brève citation d'Edouard Blanchot : "Le point de vue est toujours une émotion" (avec au moins le mérite d'éviter les dissertations en voix off sur des images destinées qu'à montrer ).

(Moins aimé le film de Jeanne Moreau, hormis le plaisir de la présence de Simone Signoret).

 

J'aime bien le moment où le père déguisé en indien vient régler son compte à cet "ami de la famille" déguisé en cowboy lors du carnaval au stand de tir. Mais bon, j'ai eu du mal à tenir jusqu'au bout de ce film avant tout potache

 

Réponse perso : OUI (mais donc que si on n'en ressent pas la nécessité).

Jeune, senti paré pour l'adaptation mais pas à la demande d'histoire originale.

D'ailleurs, la réaction de @ipsonelo est elle-même une leçon :
Une approche n'est pas valable pour tous (d'où aussi la diversité des publics).

(Comme dans le tram, pas vu de personnages ou de sujets potaches mais des personnages voire des acteurs ou actrices à part entière).

L'enseignement du scénario n'est qu'une option.

Il n'aurait même pas dû devenir diplômant. On n'a rien demandé à Molière ou à Shakespeare.

Le scénario, çà s'apprend seul(e), sur manuels ou en stages.

La sélection se fera si vendu et par le public.

 

J'avais dû lire un manuel de Jean-Marie ROTH il y a quelques temps. Mais la présentation académique et méthodique de l'écriture scénaristique m'avait assez peu convaincu ni motivé. On présentait des règles et des recettes en somme.
Ton approche par l'observation et la concentration me parle davantage. Mais je suis encore loin d'écrire quoi que ce soit de cohérent. Seulement quelques idées de situations non liées entre-elles.
En fait, c'est beaucoup de travail l'écriture ! ce n'est pas pour rien qu'écrivain ou scénariste sont avant tout des métiers

 

Pour çà que sur les manuels français, je conseillerais Edouard Blanchot qui suggère de très bons raisonnements pour les nombreux cas de "j'ai une idée et même des images et des sons mais par quoi et par où commencer".

En fait, c'est selon chacun(e) : soit par le personnage et la thématique ou direct, par une idée d'histoire.

J'encourage les recherches aussi persos que l'observation et la concentration. Recours aux manuels qui n'engagent que moi et qui me font même autant repérer les soucis des autres que les miens (je ne suis un tyran qu'avec moi-même ).

Ta remarque sur Mon frère chasse les crocodiles (La vie de Jack) m'a d'ailleurs confirmé une lacune ressentie. Techniquement, ce serait l'intrigue dite "secondaire" qui est mal amenée car en effet de manière trop "potache", trop cliché du premier amour au lycée alors que le lien avec les premiers engagements politiques (et rebelles) est plutôt pertinent (jusqu'à détenir le conflit du meilleur et du pire).

Amusé l'autre matin à contrôler la structure par le minutage (calculé avec justesse par Blake Snyder).

Le "midpoint" est le moment de la discussion sentimentale dans le parc entre Jack et Ariana mais plus rien alors ne concerne Jo (clé du souci (de pôle) selon moi malgré la bonne tenue de tout le reste).

Les manuels ne servent donc bien qu'à renforcer le scénario mais pas à apprendre à en écrire un.

Chacun, chacune ses références et influences ...

Lapsus en exemple : Blake Snyder nomme en réalité "la nuit sombre l'âme" et non "la nuit profonde de l'âme" terme que je préfère que par conviction personnelle mais ne convenant pas à tous et toutes.

C'est moi qui tient à ce mouvement solaire. Pour moi, le crépuscule part chercher la vérité, le point de vue, la force de rotation de "l'axe du monde". J'admets tout à fait que çà ne résonne pas chez tout le monde ...

Sauf peut-être quelques jeunes spectateurs et spectatrices téméraires encore persuadés que le cinéma vient de naître avec eux (grâce au complément du manuel des15 temps forts de Blake Snyder revu en 17mn) :

A voir ceux et celles qui daigneront l'apprendre pour en faire leur métier ... selon convenance car valable sur tous les genres, sur Mon frère chasse les dinosaures, E.T., Titanic ou son modeste prochain sujet ...

ATTENTION : Complément mais pas un préalable !!!

(EDIT : Pardon, les sous-titres français ont disparu chez moi alors que préparés mais possible de se les activer).

 

Me suis ravisé sur le "midpoint" de Mon frère chasse les dinosaures (La vie de Jack) considérant d'abord la liberté à garder sur une structure et que la scène sentimentale préparait bien la future scène toute aussi importante de séparation.

Il y avait bien un enjeu concret même que "potache" pour mieux s'adresser au jeune public ciblé (+ spoiler : la toute fin révèle que c'est une histoire vraie et ces événements sont peut-être réels)

Jo reste concerné puisque c'est lui qui va ensuite les réconcilier (savoir aussi qu'un personnage absent d'une scène augmente son impact dramatique).

Constaté sur les autres vidéos Youtube, les réactions polémiques et surtout ignorantes sur le manuel de Blake Snyder (*) se plaignant que se plier à une structure réfrènerait la créativité.

Or, rappel : La structure ne sert qu'à l'étape de réécriture, pas dès le 1er jet sauf si rédigé sur fiches punaisées sur un tableau pour une vision d'ensemble (et aider à atteindre les 90%).

Avant de critiquer, s'assurer de pré-requis ...

La vidéo du post précédent sur l'exemple d'Interstellar évoque des "dimensions cosmiques" et pardon de douter que pouvoir recourir au soleil et/ou à la lune même sur un sujet non science fiction, puisse porter une atteinte quelconque à la créativité et même à une idée.

Les "dimensions cosmiques" n'impliquent pas que la science fiction, vu que même Little boy "respecte" cette structure.

(*) traduit en français (22€) et encore par les éditions DIXIT (que pour info, non actionnaire) :

Editions DIXIT & Formations DIXIT > La transmission du savoir dans l’audiovisuel

Ne retrouve plus sur Youtube un joli court-métrage russe où retrouvé cette structure avant que le manuel de Blake Snyder ne sorte. Vu aussi d'anciens films fonctionnant de même et sans doute plus instinctivement (ou sur une méthodologie similaire antérieure) ...

Dans la série on reste libre quoiqu'il arrive et on n'a pas 22€ à mettre pour une lecture même de chevet, mes recherches d'hier soir m'ont notamment aussi mené à un très court iranien primé qui n'a sans doute pas eu recours au susdit manuel mais a tout de même été structuré pour que le point de vue sur son idée, reste une émotion :

 

J'en ai feuilleté quelques uns cet AM (McKee, Snyder, Roth, Blanchot) et effectivement on y parle essentiellement structure : on a modélisé la structure des films ! Sidérant tout de même. C'est un peu comme si on avait modélisé un fonctionnement de notre cerveau.
A titre d'exemple, j'ai découvert la structure passe-partout de Snyder dont on parle ici (navré si c'est redondant par rapport à ce que REDoré a déjà expliqué et montré) :



La "feuille de rythme" du film ressemblant à cela :


Save the Cat Beat Sheet: The Ultimate Guide (+ Template)

Reste à remplir les cases... et là... il faut de la matière première ! Mais avec un tel modèle, hyper efficace, on peut comprendre que des auteurs soient inquiets face à l'ia...