et s'il n'y avait pas que le matos ou comment trouver des idées ?

D'abord erratum, il s'agit de Fabrice Midal et non Frédéric.

Hier, course urgente dans la même rue que la fnac et donc petit détour avant de rentrer. A la librairie, scrute les panneaux en cherchant "philosophie" ou "sciences humaines" et en regardant en l'air, interrompu sur mon chemin par une tablée de livres où s'étalent en évidence deux de Fabrice Midal dont "Les princesses ont toujours raison".

Mais "zut et flûte" m'écriais-je en moi-même, rayon "développement personnel". Bon, d'accord ok, je suis là, trouvé de suite peut-être par synchronicité, je prends, on verra bien ...

Nous autres réceptifs aux idées, ce n'est pas à lire comme un traité et la table des matières liste de petits chapitres de 2 ou 3 pages avec leurs thèmes résumés et à lire quand et comme on veut, sans ordre chronologique imposé. Qu'au choix et selon son attirance du moment.

Rentré, j'en tente un premier, aimanté par son thème mais aucune princesse à l'horizon. En fait, à la lecture, personnage de légende que masculin mais suspecté d'une part de féminité se révélant parfaitement équilibrée.

N'importe qui pourrait éventuellement en tirer une leçon de développement personnel pour soi-m'aime mais les êtres spéciaux de notre acabit, y reconnaissent illico un autre schéma : celui d'un très joli arc transformationnel détaillé pour servir ou créer des personnages

(Pleinement satisfait de l'achat d'autant qu'ayant pris la titine, je monte vitre ouverte une avenue séparée par la ligne de tram et à une station, je surprends tout un groupe d'enfants occupant la majorité du quai qui s'amusent à saluer les automobilistes en grands gestes de la main. Réflexe naturel de les saluer de même en retour et tout à coup, énormes acclamations et une voix d'ange parmi toutes, hurle "merci monsieur !" ... Etais-je le premier à leur répondre ... ou le seul ?" ).

 

Quand un Repairenaute sort faire quelques courses :

 

Pas la même fenêtre ouverte (côté conducteur) et ne dirigeait que la voiture sur ligne droite.

J'ai osé ralentir et aucun klaxon derrière (pas de çà contre mes stars).

Là, ce n'était que mon cinéma, que ma petite montée des marches

(Ceci dit, décidé de réaménager mes horaires pour reprendre le projet sans plus tarder et attendre le relogement).

 

(... Non pas comme seule et conne conclusion mais pour ainsi passer plus fort, un cap supérieur de la vie).

Précédant la pause détente (goûter), lu un autre exemple (chapitres 2 à 3 pages mais recto verso, précisons) : "Peau d'âne ou les lois étranges du désir" en pensant bien-sûr d'abord à Jacques Demy mais sans bien me souvenir de son film vu y a trop longtemps.

Je ne sais donc plus s'il s'est basé sur le même arc transformationnel (plutôt sévère et intense vu par Fabrice Midal) mais une chose est certaine, perso, au grand jamais la trop froide Catherine Deneuve mais plutôt la jeune impératrice de L'histoire sans fin (#1034 précédente page 68) qui aurait grandi en aussi chaleureuse et rayonnante jeune fille.

(Ah ces foutus canons de beauté selon les époques ! ...).

Conséquence hors pub, recommande "Les princesses ont toujours raison" à tout(e) apprenti(e) scénariste ou aujourd'hui, à tout auteur/réa (fille ou gars) avec petit matos

(même si la vocation n'est que distraire, la dimension "émerveillement" ou curatrice, n'est jamais à exclure).

 

J'ai prévu cet été de filmer mes parents, vieillissants.
Chacun des deux a eu sa vie. Furtivement l'un en compagnie de l'autre (ils ont eu trois enfants quand même).
Est-ce qu'il y aurait des pièges à éviter ? Avez-vous quelques "références" dans ce registre ?
J'hésite...
Merci
matos : GH5 ou Z150

 

@ipsonelo, un atout majeur reconnu déjà jeune à Luchino Visconti, jamais planté dont avec Maria Schell dans Nuits blanches, Claudia Cardinale dans le Guépard à Laura Antonelli dans l'Innocent, son dernier film (en passant même par Helmut Berger des Damnés à Ludwig jusqu'à même le jeune Björn Andresen le Tadzio de Mort à Venise.

(EDIT : et pourquoi pas idem Burt Lancaster, Marcello Mastroianni, ... ?).

Faut-il donc être forcément noble pour le comprendre ? Peut-être mais alors d'abord en soi m'aime.

Justement, dans Mort à Venise, Luchino Visconti a filmé Sylvana Mangano comme sa mère (Carla Erba) ...

Ipsonelo, qu'une piste perso à proposer, filmes les sans penser, seulement avec tendresse (et reconnaissance).

 

Oui, merci REDoré pour ton avis et ces exemples (je ne les connais pas , vais regarder).
La tendresse guidera le propos, le cadre et le montage.
J'avais déjà fait cela pour des heureux évènements familiaux.

 

(regardes si tu veux quelques extraits pour ta curiosité mais vis à vis de tes parents, n'oublies pas "SANS PENSER" et en tous cas pas spécialement à Luchino Visconti, tu as aussi ta propre mémoire audiovisuelle avec quelques références).

C'était ma proposition, on peut en attendre d'autres

 

Merci homero ! Oui, ne pas filmer de flou. La mémoire en fait déjà beaucoup.

 

L'intérêt à un peu parler matos, est qu'il correspond au moment présent, excellente base d'idées.

Le forum est déjà parsemé de possibles références actuelles et encore récemment au festival permanent du Repaire et filmées avec du petit matos d'aujourd'hui

(parce que perso voulu apprendre tôt mais pas une obligation dans l'absolu).

... et pardon pour la photo de Little boy #1040, trouvé plus net mais beaucoup trop grand

 

Des personnes de 80 ans -mes parents- si elles voient un GH5, elles n'imaginent pas qu'elles puissent être filmées et enregistrées, mais seulement photographiées. Je pourrais bluffer...

 

(Oui, aussi énervé même avec un petit caméscope de les voir poser comme pour une photo. Je bluffe ("merci, c'est bon") ou coupe au montage. Reste suffisamment de plans pris discrétos).

 

Merci à vous deux. Je vais me lancer... Mais pas simple ils perdent un peu le bon sens...