et s'il n'y avait pas que le matos ou comment trouver des idées ?

L'idée peut en effet se résumer en un mot et qui deviendra le thème.

A donc inclure dans une phrase qui en énoncera clairement le point de vue.

La technique concernée exige aussi une dite "urgence primordiale" pour créer du "conflit" et ici, devoir seul contre tous, s'occuper de sa mère en danger face une maladie affectant la mémoire dans laquelle il doit lui-même survivre grâce à la force de l'amour et toute la gratitude de lui avoir donné la vie.

(Notons que seul contre tous sauf les enfants dont la mémoire reste fraîche).

Le fils lui exprime toute la valeur d'un tel cadeau et elle et lui sont toujours bien ensemble à l'école de la vie (oui, encore une métaphore via même le sous texte de "Tu n'es pas à l'école ?" : "Tu as bien toujours mon cadeau ? Car toi aussi, tu restes à jamais mon cadeau) ...

Pour ainsi s'adresser à la mémoire collective et universelle, quand même un mythe et qui tant mieux, va permettre d'écrire de l'intérieur vers l'extérieur.

Le féminin sacré ...

Il leur reste encore une photo d'eux deux, l'un contre l'autre et bien vivants, telle qu'ancrée dans chacune de nos mémoires (où résident les mêmes émotions même si par manque éventuel).

Belle et vieille technique car déjà décelée par des historiens de l'art au regard affûté pour en prendre conscience mais passée inaperçue par la plupart d'entre nous ...

Mais d'où ce mystère, certainement pas par notre mémoire :

La Joconde serait une maman dont l'index est mouillé d'avoir humecté les lèvres de son bébé pour l'allaiter.

Hypothèse validée ou pas, se soucier ou vérifier que l'idée vienne bien de l'intérieur de la mémoire et si possible du cœur, ... c'est le moyen le plus riche d'un projet.

 

Master class ! Merci REDoré. Cela doit être applicable aussi à la littérature, la peinture et la musique, les trois particules élémentaires du cinéma au fond.

 

D'autant que si nous validons l'hypothèse sur la Joconde, le doigt mouillé servirait à stimuler l'intérieur de la mémoire pour l'extérioriser par un sourire qui traverse le temps et attire toujours les foules hantées par son mystère.

Il ne peut vraiment s'agir que du féminin sacré en tant que mère nourricière et telle mère nature.

Oui, c'est même un parcours transmissible entre tout format littéraire ou en images et sons, en court ou long, comme visiter ensemble un sillon partant du plus profond de l'intérieur jusqu'à l'extérieur.

Une étudiante en art canadienne a même tenté davantage sur la courbe choisie pour marquer ce sourire et bien que ma sensibilité y soit réceptive, encore incapable de le valider nettement.

Elle a toutefois raison car si on ne s'aperçoit pas de l'index mouillé, on peut admettre que ce sourire plus visible de loin, soit chargé d'exprimer une force suggérée depuis l'intérieur de la mémoire par une référence de forme extérieure que consciemment ou non, on avait déjà attribué à de la beauté.

(sacré coquin de Léonard !)

Pas d'inquiétude cependant, ni cri d'effroi, ce n'est que la concentration sur l'idée qui s'en charge et vient en compléter les éléments sans avoir à les traduire mais au moins les ressentir.

 

Le sourire de Jean le Baptiste est peut-être le nôtre lorsqu'on est touché par son doigt ?



En tout cas moi, je n'ai pas encore été touché par le doigt de la création...

 

L'organe de la création : intrication et fécondation.

 

(Non mais l'étudiante canadienne semble encore avoir raison. Même référence formelle sur Jean-Baptiste et qui mystère et force de la mémoire collective, remonte à l'Antiquité ).

Du moment que tu observes et aimes observer @ipsonelo, la distance qui te séparerait encore de la création est aussi proche que celle que retiennent et préviennent Michel-Ange et @homero

Se concentrer sur une idée à partir d'une observation, c'est avec patience et persévérance, ôter une à une à la manière d'une poupée russe, chaque couche en soi sur une vision remarquée (et d'autres qui suivraient) jusqu'à remonter à sa propre source profonde.

Pour çà qu'une idée ne vient jamais seule et toute cuite (et c'est autant difficile et pénible pour moi ).

Trop occupés et distraits par le quotidien, reste toujours du temps suffisant, une heure, quelques minutes pour les 90% debout (marche et pauses détente assis ou allongé comprises).

 

Je précise, difficile et pénible car risques de se confronter à ses démons intérieurs ou crus comme tels (dont la facilité et la paresse) et avec lesquels on peut et doit faire le véritable effort de se réconcilier.

(Dans les 90%, le sommeil aussi est compris et d'où ces fameux eurekas du matin ).

 

Un autre effet des démons intérieurs qu'il faut savoir accepter pour à leur tour, en soulever la couche

Pas grave non plus si l'observation même tendrait à le provoquer. C'est un de ses signes.

Merci les restés chenapans, votre participation m'a débloqué une couche démoniaque difficile à affronter

(et merci @homero de ta recherche si tu as le temps)

 

Là sur cette l'image c'était entre deux prises : après un "coupez" et avant un "action"

 

En tous cas @homero, la paresse ne te prive pas d'un vocabulaire référencé, riche en créativité.

Merci de ta liste d'une justice sur le premier film cité (Alexandre, encore un prénom avec du sens ...)

 

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