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Ecole de cinema

Discussion dans 'Formations et écoles audiovisuelles' créé par Chow, 11 Juin 2004.

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  1. mcr

    mcr
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    Il y a quelques instituts privés qui donnent une formation juste après le bac, avec une importante partie réservée à la pratique (malheureusement les diplômes ne sont pas reconnus) et il y a aussi des lycées qui proposent une "option cinéma" de la seconde à la terminale, avec une épreuve au bac... C'est un peu tard pour toi, mais cela peut rendre service aux passionnés de septième art qui entrent en seconde.

    Cordialement.

    mcr
     
  2. ramones5

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    ces ecoles privées sont elles cheres ?
    Ou se situent-elles ?
    merci de votre aide !
     
  3. mcr

    mcr
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  4. lagauffre

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    slt tout le monde!

    bein voilà, je suis à l'E.S.R.A...et oui je sais...
    bon c'était juste pour faire un petit point, je précise avant tout que je suis à l'esra bretagne (qui curieusement a plus de matos que celle de paris, je sais pas pour nice)
    Je ne me fais pas d'illusions, sa réputation a commencé à descendre en flèche depuis 3 ans surtout et souvent à raison...MAIS
    Chow a raison de donner quand même un priorité à la personne et non à l'école car l'esra par exemple, on en fait ce que l'on en veut: on peut bien glander toute l'année à se laisser faire par les autres , mais on peut aussi bien se lancer à fond dans tous le projets dans tous les sens tout en se trouvant le temps d'écrire ses projets persos.
    les glands resteront des glands mais ceux qui en veulent apprendront pas mal de choses, ne serait-ce qu'avec l'émulation qui se crée avec d'autres étudiants talentueux ou quelques profs qui cachent parfois un grand savoir faire. quand tu connais personne, ça fait déjà un bon moyen pour commencer à te tisser des relations.
    quand tu en veux tu ratisses et tu te trouves de bons stages, tu fais bonne impression (c'est qd mm bien de pas débarquer complet!!) et c'est parti.

    j'viens de l'anim/dessin à la base et j'ai réussi à choper un stage sur un film d'anim en volume que je n'avais pas pu obtenir avant d'être dans cette école, donc bon...bien sûr pour ma dernière année je compte conclure par un stage sur Paris pour pouvoir amorcer une transition.

    une formation en un an...ouech je sais pas, c'est semble court qd mm...

    je dirais qu'une école permet aussi un peu de prendre le temps de réellement réfléchir à ce que l'on veut apporter plutôt que se lancer dans le tas et finalement se retrouver borné à faire des heures et de la technique...ça dépend évidemment des envies!:rolleyes:
     
  5. Pamplemousse

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    la fémis

    Bonjour,
    Je ne vais pas parler d’autres formations que je ne connais pas, d’autres l’ont fait très bien. J’ai même appris l’existence de certaines, merci à ceux qui en ont témoigné.
    Mais comme il se trouve que je suis diplomée de la fémis depuis 1 an, je vais essayer de corriger quelques contre-vérités et à-prioris…

    Chow : D'autre ecoles privées ( EICAR, ESRA, Femis...) coute environ 4000-5000 Euros par an mais pendant 3-4 ans...

    Faux : la fémis est une école publique, elle coûte donc à l’élève autant que la fac. A ce prix d’environ 300 euros par an (0 pour les boursiers) on a des intervenants en permanence, la possibilité pour chaque élève (même en option décor ou son) de réaliser un film en 16mm en première année, une formation technique assez précise dans son option, avec énormément de pratique puisque chaque année il y a des films qui sont tournés en film avec tous les élèves qui y travaillent chacun à leur poste. En dernière année, chaque élève dispose d’un budget maximal allant de 5000 euros (postes techniques) à 15000 euros (réalisateurs) pour réaliser le projet de ses rêves pendant plusieurs mois. Il faut d’abord convaincre une commission que le projet est viable, mais en gros, chacun finit par faire ce qu’il veut. Et pour finir de faire des jaloux, on a le cinéma gratuit dans énormément de salles (cinémathèque, forum des images, centre Pompidou, ugc, balzac…) pendant 4 ans. Tout ça payé par le contribuable.
    C’est un des arguments majeurs de cette école selon moi : c’est la seule école publique à part les BTS pour apprendre certaines options (Louis Lumière c’est pour le son et l’image seulement, éventuellement réalisation de façon très indirecte). C’est dommage que ce soit la seule, car 40 chanceux par an ce n’est pas beaucoup, mais pour l’instant, c’est comme ça.

    Sebreal : Il n'existe pas d'ecole idéale (meme les ecoles publiques sont pas tres bien vu, je pense a la femis car je connais un gars qui l'a fait et qui n'a pas reussi car on dit de la femis qu'ils sont trop intellos)

    Bon, moi je suis « intello » et je ne vois pas en quoi c’est une insulte.
    J’aime aller au cinéma pour voir des films en VO, et même des films muets, lire le monde diplomatique tous les mois, voir des expos, aller au théatre, à des concerts de musique expérimentale autant que du rock, et je suis follement heureuse d’avoir ma carte de la cinémathèque. J’allume ma télé sur la 5 par réflexe.
    Tout ça ce n’est pas parce que je suis maso. Je suis toute excitée d’aller voir le dernier Gondry, comme d’aller voir Le dernier des immobiles au MK2 Beaubourg. Et j’ai sûrement autant ri et été autant émue par le deuxième. Tout cela est une question de plaisir et aussi de curiosité. Tout ce qu’on ne connaît pas peut être perçu comme un masse opaque pleine de longs plans séquences chiants et de sous-titre imbitables, mais si on ouvre un peu son esprit on peut parfois y trouver du plaisir. Moi-même, je ne crois en la culture que depuis 6 ans environ, mais ça a changé ma vie. Le jour où j’ai ri devant un Godard j’ai compris quelque chose de la vie…
    A la fémis, ce qu’ils cherchent ce n’est pas des gens très cultivés dans tous les domaines, mais des gens qui ont des goûts et qui les ont un peu approfondis, étudiés… J’ai un ami qui est rentré en réalisation et qui adorait les films de loups-garou. C’est précis, mais il connaissait à fond son sujet et en avait fait une analyse philosophique dans une thèse. On peut même trouver que Luc Besson est le plus génial des réalisateurs, mais il va falloir très bien argumenter ! Il n’y a pas de passage obligé, chacun a son chemin culturel, mais si ce chemin ressemble à des sentiers battus par les magasines ou la télévision, c’est sûr que ce sera moins crédible.
    A la fémis il n’y a pas de cours ou de profs : que des interventions par des professionnels. Il n’y a pas, contrairement à ce que beaucoup pensent, de vision du cinéma imposée. Non, on ne nous projette pas tous les ans A bout de soufle, et on ne nous apprend pas que la dépression est une expression du bon goût.
    Et si les films qui sortent de l’école semblent se ressembler, c’est sans doute parce qu’on pense à François Ozon ou Arnaud Desplechin (qui avait d’ailleurs fait l’Idhec, ancienne équivalente de la fémis qui fonctionnait assez différemment) et qu’on oublie de dire que des gens comme Dominique Moll ou Delphine Gleize sortent de la fémis aussi.
    On considère certains films comme des exceptions, mais il se trouve qu’il y a des dizaines d’exceptions tous les ans, alors pourquoi ne pas en tenir compte ?

    DacoZzztar : Concernant la Femis, j'ai entendu dire que le niveau baissait au fil des années (source sûre: j'ai parlé à un ancien enseignant de la femis qui c barré il y a quelques années, il enseigne aujourd'hui à l'EESA d'ailleurs ! lol)

    C’est un avis assez partagé. Par moi aussi. En fait, le niveau général est toujours très bon au niveau technique. Quand au niveau des films, c’est difficilement quantifiable, et il faut se rappeler que la vitrine visible de la fémis est constituée d’une dizaine de films par an qui sortent dans les festivals. Exit tous les films avec des problèmes de droits (donc très souvent les films de montage qui utilisent des archives). Et ensuite c’est les festivals qui choisissent ce qui sera montré, et ils ont tendance à aimer les films fémis très « films d’auteur »… Mais après tout, il y a bien eu un film de ma promotion à Gerardmer l’an dernier, comme quoi, tout n’est pas si simple ! Pour revenir au niveau qui baisse, je dirais que c’est le niveau d’organisation et de communication au sein de l’école qui baisse. Il faut imaginer une administration qui a autant de personnes qui travaillent que d’élèves des 4 années confondues. Eh oui, c’est une très grosse machine. Un peu kafkaïenne, avec son lot de névroses, de petits problème qui deviennent des montagnes, de rôles pas suffisament bien définis, d’habitudes absurdes… Bref des fois une simple autorisation peut prendre une demi-journée à être signée. Pour le moindre emprunt de matériel inhabituel, c’est un chemin de croix qui commence. J’ai parlé avec un intervenant qui avait eu beaucoup de mal à sortir de l’école en étant sûr d’être payé… Ce côté là joue sur les nerfs au quotidien, et certains ne le suportent pas. Je comprend. Mais au delà de ce gâchis d’énergie, tout est quand même beaucoup plus simple que dans la « vraie vie ».
    Personnellement, voici mon bilan de ces 4 ans. J’ai réalisé de petits films-exercices, je me suis spécialisée dans mon otpion, le montage, et j’ai monté des films en 16mm sur table, en Avid, en Lightworks, en Final Cut, en Média 100, je suis capable d’être assistante parce que j’ai eu de très bons intervenants techniques et beaucoup d’expérience, j’ai monté 4 courts-métrages scolaires et un tas d’extra-scolaires que je n’aurais pas trouvés sans l’école, j’ai pris un temps fou pour monter ces films (jusqu’à 7 semaines pour un film de 15 minutes !) ce qui permet de se planter, reprendre, revoir tous les rushes, faire le tour des possibilités… bref apprendre pour être plus efficace une prochaine fois ! Et en plus, il existe au sein de l’école des films réalisés par les non-réalisateurs : les films de fin d’études des producteurs sont produits par eux mais réalisés par n’importe quel élève en fonction d’affinités. Ces 4 ou 5 films par an sont souvent des ovnis dans la masse de films de l’école. Etant en montage, j’ai toujours eu un goût pour l’animation et j’ai réalisé de petits courts pendant ma scolarité. Du coup on m’a proposé de réaliser un film d’animation en volume (pâte à modeler) pour un budget de 12000 euros ! Ce film a bien plu et me permet de tourner dans les festivals (c’est l’école qui promeut le film et l’envoie partout, je reçois juste les invitations). En général on me dit que ça n’a pas l’air d’un film fémis, et tout ce que je peux répondre c’est qu’il y a le logo au début, c’est donc un film fémis. C’est une école, pas un genre cinématographique…
    Alors si je regarde ce que j’aurais fait sans l’école, je pense que je ne serais jamais allée aussi loin, sauf si j’avais gagné au loto… Et maintenant je galère comme tout le monde, j’enchaîne les projets pas payés, mais j’ai ma petite chance de travailler dans le cinéma comme je le souhaite.
    Donc je pourrais vous dire beaucoup de mal de plein de points de cette école, mais je ne le ferai pas, car je suis reconnaissante de tout ça. Et je pense que tous ceux qui sortent de l’école ont plus ou moins la même chance entre les mains, chacun choisissant d’en faire autre chose.
    Par contre je vais juste émettre une nuance : les options les plus demandées au concours sont réalisation et scénario.
    En réalisation, il n’y a pas de savoir technique précis transmis. C’est une école qui permet de faire des films plus que d’apprendre le langage cinématographique. Ils croient tellement en l’auteur qu’ils imposent assez peu d’exercices, préférant laisser plus de temps à l’écriture. Du coup, beaucoup trouvent les enseignements des options techniques plus poussés, plus interessants (image, son, montage, décor, production, scripte). J’aurais tendance à partager ce point de vue, mais si on veut vraiment et seulement réaliser, c’est quand même plus direct de rentrer en réalisation. Par contre si on a un deuxième centre d’interêt, je conseillerais de tenter cette option-là.
    Enfin l’option scénario est assez spéciale. Ils ne travaillent avec les réalisateurs que par affinités, et il y a moins de réalisateurs que de scénaristes. Donc la moitié sortent de l’école sans avoir collaboré avec un réalisateur, ce qui est assez abstrait comme approche. Par contre ils écrivent énormément, peuvent parfois réaliser un film de fin d’étude de producteur, et sortent de l’école avec un scénario de long-métrage sous le bras. Il faut vraiment aimer écrire et pas réaliser pour tenter cette option, éviter de la tenter juste parcequ’il y a plus de chances de rentrer qu’en réalisation…

    Kat : j'ai été recalée de la FEMIS cette année - et l'année dernière aussi. Cette année, à la 2e épreuve, et l'année dernière, à la première. Autant dire que je suis bien dégoutée, d'autant plus que je ne sais pas ce qui s'est passé mais le jury m'a plutot complimenté pendant l'oral. Comment, donc, expliquer ma note(5). Je ne sais pas.

    Je ne sais pas en quelle option tu as tenté, mais en réalisation c’est très très difficile. Il y a beaucoup de candidats et c’est donc l’enfer de se démarquer des autres. C’est déjà très bien d’être allée au deuxième tour. Si jamais tu tentes une dernière fois le concours, le mieux c’est d’en parler avec des gens qui ont réussi le concours, ils ont parfois de bons conseils, ou bien connaissent les gens qui t’avaient fait passer l’oral et pourront analyser mieux que toi cet échec. J’ai un ami qui a échoué trois fois en réalisation, dont une fois au deuxième tour de façon injustifiée, il a eu des compliments également pendant l’oral. Mais bon, c’est des individus qui te jugent, il se peut qu’ils aient bloqué sur un truc que tu as dit ou sur une maladresse… ou juste que tous les autres candidats aient été brillants…

    Kermitou : Dans les facs les diplomes on des noms bien précis mais dans les école vous appeler ça comment ? ? car la plupart ne st reconnu mis à part dans le monde professionnel et pas national donc je voi pas trop !

    Je ne sais pas trop pour les autres écoles, mais la fémis et Louis Lumière sont des écoles nationales supérieures et on en sort avec un diplôme d’état équivalent bac + 5

    Ramones5 : Quelles est la meilleure preparation pour le concour de la femis ?
    Mise a part un BTS audiovisuel, qui ne traite pas de cinema, mais de vidéo...
    Y'a-t-il des fac de cinema ?

    On t’a déjà mentionné Guist'hau qui est la plus spécialisée là dedans. Il y en a un bon poucentage qui rentre chaque année. Mais il existe des tas d’autres voies. Dans ma classe, ça allait de l’école de commerce (entré en production) à la fac de philo (en montage et réalisation) en passant par les beaux-arts (en montage)…
    Je peux te parler plus précisément de mon parcours : j’ai fait un bac S et une option audiovisuel au lycée.
    Ensuite, j’ai fait un BTS audiovisuel option montage à Rouen. En fait, c’est une bonne formation pour les grandes écoles (même si le pourcentage d’élèves qui entrent ne semble pas formidable : tous ne tentent pas le coucours !) En ce temps-là j’hésitais à présenter Louis Lumière, et j’ai suivi des cours de maths facultatifs. Le BTS de Rouen est un de ceux qui tient le plus à la culture et au cinéma. Les cours techniques sont accés sur le but ultime de monter un reportage pour France3 Normandie le plus vite possible, mais les cours théoriques vont beaucoup plus loin. Les autres BTS sont variables, je crois que Boulogne est très axé sur la culture alors que Roubaix est très technique, à part ça je ne sais pas. Une bonne manière de contrôler ça est de regarder le nombre de S et de L pris par le BTS. Dans ma classe, la moitié venait de S, l’autre moitié de L, et l’émulsion a bien marché. J’ai plus appris en deux ans dans tous les domaines culturels qu’en 18 ans auparavant. On allait au théatre ou voir un spectacle de danse contemporaine et en cours on en reparlait le lendemain… Bref c’était un très très bon tremplin pour moi.
    Ensuite, j’ai fait un an de fac (impossible de passer le concours de la fémis et le diplôme du BTS en même temps) à Paris3 Censier. Il y a d’autres facs qui font plus de pratique que celle-là, comme St Denis ou Jussieu. Moi j’avais eu ma dose de pratique à l’arrachée et de co-réalisations foireuses, alors la théorie ça m’allait très bien à ce moment.
    Il me restait à apprendre la pratique du cinéma et à accompagner l’action de monter d’un peu plus de réflexion qu’auparavant, mais ça, c’est à l’école que je l’ai appris ! Ils ne veulent pas des gens qui savent déjà tout. Ils cherchent surtout des gens curieux et qui semblent attendre de l’école des choses réalistes (donc de préférence bien connaître l’école, ce qu’elle apprend, ce qu’elle n’apprend pas, quelles sont ses spécificités…) Et, évidemment, toutes les preuves de motivation sont les bienvenues, donc si vous en avez les moyens, c’est très bien d’arriver avec une petite expérience : pour la réalisation, des films faits avec les copains ou dans une école, pour le montage un réèl interêt pour la construction de sens par juxtaposition (ça peut se voir dans le dossier d’enquête fait pour le premier tour du concours, avec l’agencement des documents), etc… Surtout éviter de se tromper d’option et de parler d’envie de réaliser alors qu’on a coché la case image, en général ça foire.
    Voilà pour la fiche technique « comment passer le concours de la fémis ».
    Mais évidemment un échec n’est que le début d’autre chose ! Il faut s’inventer une voie, il en existe énormément.
    Comme disait une citation qu’on a eue en exercice pour le concours de la fémis :
    « ne demande pas ton chemin à quelqu’un qui le connaît car tu ne te tromperas pas »
     
  6. Gild

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    Salut Pamplemousse

    Merci pour ton intervention. Je me retrouve dans pas mal de tes propos (mais j'ai pas fait la FEMIS !)
    Confirmerais-tu qu'on multiplie ses chances de rentrer dans cette école en attendant un peu avant de s'y présenter, histoire d'être un peu plus mûr ?

    GiLd
     
  7. ramones5

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    merci pour ta longue reponse.
    J'aimerai vraiment entrer à la femis, et je pense que je ne ferai pas une autre école si je ne reussi pas celle là.
    Pourrais-tu me dire en quoi concistent réellement le concour ? J'ai deja regadé sur le site de la femis, mais ils ne donnent pas vraiment les questions posées au concour.
    Est-ce que ton BTS t'a vraiment servi pour le concour ? en quoi est-ce qu'il t'as servi ?
    Est-ce qu'un bon niveau scolaire est indispensable pour reussir au concour, ou est-ce que le sens artistique prime plus ?

    Merci beaucoup pour les infos !
     
  8. Pamplemousse

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    > Confirmerais-tu qu'on multiplie ses chances de rentrer dans cette école en attendant un peu avant de s'y présenter, histoire d'être un peu plus mûr ?

    En ce moment, l'âge moyen des étudiants de l'école baisse. Moi j'y suis entrée à 20 ans...
    En fait il faut se sentir vraiment prêt, parce qu'ensuite on peut regretter d'avoir gâché bêtement sa troisième chance au concours en le tentant juste pour voir. Et c'est un concours qui fait perdre beaucoup de temps, comme quelqu'un l'avait fait remarqué, alors il faut être très disponible pour ça. En gros on passe 1 mois (à temps plein ou presque) sur le dossier du premier tour, et ensuite c'est une longue série d'écrits, d'oraux...
    L'âge ne révèle pas forcément le niveau de maturité des gens, par contre c'est vrai qu'il faut un certain niveau de maturité. Si la fémis est perçue par le candidat comme un mélange de mythe très éloigné et de jalousie exacerbée, c'est mal barré... C'est une école, juste une école, et tout le monde ne gagnerait pas forcément à y passer. Par contre, si elle correspond réellement à quelque chose pour celui qui la tente, il faut mettre toutes ses chances de son côté. Un bon test serait celui-ci : quels sont mes goûts ? Qu'est-ce que j'ai de particulier que tout le monde n'a pas, ne connait pas ? Comment le mettre en valeur ?
    Voici quelques exemples idiots :
    J'aime le cinéma asiatique : je cours à vidéosphère louer tous les HK vidéo et j'apprend à analyser un minimum, à parler de ce que j'aime dedans, à distinguer les films coréens des films taïwanais....
    J'aime énormément Tarantino : j'essaie de connaître les films qu'il aime et d'aller tous les voir (il est très cinéphile, c'est une bonne porte d'entrée vers le cinéma dit d'auteur...)
    J'aime la nouvelle vague : je me penche sur l'époque, la politique, ou même la technique cinématographique qui entourait ce mouvement...
    Je suis d'origine d'une famille agricole qui ne comprend rien au cinéma : j'essaie d'analyser mon envie à travers ce filtre.
    Quelques exemples réels : une fille de ma classe s'est présentée d'abord comme Loraine. La Loraine est une des régions qui a une lourde histoire récente, puisqu'elle était allemande du temps de la seconde guerre mondiale. Or son but était d'entrer en montage pour monter du documentaire. Cette première info n'est donc pas anecdotique, elle la caractérise bien. Une autre, venant de Roumanie, a raconté comment elle a fabriqué une caméra quand elle n'avait pas de sous pour en acheter une. La caméra n'a jamais marché, mais elle lui a au moins valu de réussir le concours en image. Ils adorent les anecdotes de ce genre.
    Ce n'est pas de la psychanalyse qu'on demande, mais juste de la cohérence et un certain recul sur les raisons qui nous poussent. Evidemment l'envie est une énorme raison! Mais elle ne suffit pas, on est nombreux...

    > J'aimerai vraiment entrer à la femis, et je pense que je ne ferai pas une autre école si je ne reussi pas celle là.

    Je ne sais pas en quelle option tu veux la tenter. Mais en effet suivant les domaines c'est un peu la seule en France. Par contre si tu veux vraiment faire une école il vaut mieux en tenter d'autres, en Suisse, en Belgique, même des écoles privées si tu en as les moyens... Sans école, c'est difficile, ou en tout cas c'est différent. Et il y a quand même un fort pourcentage de chances que tu rates, désolée! Surtout si tu veux entrer en réalisation...
    Certains prônent l'apprentissage sur le tas, ils se sont déjà exprimés ici. Moi je sais que je n'aurais pas pu me motiver toute seule pour aller très loin : j'avais besoin d'un cadre scolaire pour me donner des dates limites...

    > Pourrais-tu me dire en quoi concistent réellement le concour ? J'ai deja regadé sur le site de la femis, mais ils ne donnent pas vraiment les questions posées au concour.

    En fait le concours reste assez énigmatique même quand tu l'as passé... Les intitulés sont d'une clarté très obscure et il n'y a pas de questions type. Evidemment tout cela n'aide pas beaucoup les candidats. Par contre, il y a des tendances générales qui se retrouvent à chaque étape du concours.
    * Le culte de la personnalité. Ca revient à l'histoire des goûts ou du parcours atypique. Savoir mettre en valeur ce qu'on a d'exceptionnel. Ca ne veut pas dire qu'on doit chercher à être original à tout prix : c'est le meilleur moyen de se planter! C'est juste d'être honnête avec ce que l'on est et d'où on vient, et en apprendre des choses. D'ailleurs, pour le concours, on demande à tous les candidats d'écrire une note auto-biographique en 3 pages, exercice très difficile et qu'on doit rendre en même temps que le dossier. La plupart des candidats le font entre 4 et 5 heures le dernier jour avant l'envoi du dossier. Ca marche des fois... (comme pour moi) mais comme c'est la seule chose qu'on peut bosser à l'avance, c'est bien de s'y mettre avant même de s'inscrire au concours.
    * La culture. On n'est pas obligé de connaître le cinéma muet tchèque, mais si on connait au moins quelques domaines aussi spécifiques, ça aide. C'est là où la fac peut aider : à partir de la licence on choisit un peu ses modules et on affirme des goûts ou des interêts. De même qu'une maîtrise, travail très personnel, peut reflêter une certaine culture. Et puis bon, si on a vu les classiques ça aide à ne pas se faire piéger à l'oral, quand même. C'est toujours difficile de justifier qu'on est passé à côté de Citizen Kane ou La nuit du chasseur...
    * La curiosité. Par exemple, lors du travail sur le dossier, si on sort un peu de ses limites habituelles (ou qu'au moins on fait semblant) c'est très bien vu. Je reparlerai du dossier plus loin. Autre exemple, si à l'oral on nous cite des noms qu'on devrait connaître, mieux vaut dire merci avec les yeux qui brillent d'interêt et demander l'orthographe du nom que de dire désolé. Si à l'analyse de film on ne connait pas le film montré, c'est presque plus simple. Pas d'à prioris, et la possibilité d'exprimer sa curiosité par rapport au film entier dont on a vu une scéne, au cinéaste qu'on découvre, etc. Ils préfèrent qu'on leur avoue qu'on ne connait pas Mikyo Naruse mais qu'on y cherche ce qui nous interesse personnellement.

    > Est-ce que ton BTS t'a vraiment servi pour le concour ? en quoi est-ce qu'il t'as servi ?

    Comme je l'ai dit, le BTS m'a appris à me développer personnellement, à trouver ce que j'aimais dans le cinéma (coup de bol c'était le montage! mais si on se trompe au moins on touche un peu au reste aussi), et à m'épanouir et prendre de la maturité (on y revient). Avant de rentrer en BTS je n'allais jamais voir des films en VO, et d'ailleurs je n'aillais pas beaucoup au cinéma. Je n'en reviens toujours pas d'avoir été prise en BTS. C'est en grosse partie à cause de ma base scientifique. Avant l'oral, j'ai fait une scéance de rattrapage grâce à ma mère qui avait fait un ciné club dans sa jeunesse et qui m'a montré quelques classiques inévitables. Et grâce à une bonne dose de tchatche, gros mensonges parfois à l'appui, je suis entrée en BTS. Pour moi, c'est presque plus un exploit que d'être entrée à la fémis, vu mon niveau de culture ras des pâquerettes d'alors.
    La seule aide directe et concrête pour le concours, c'était l'occasion de rencontrer des anciens élèves du BTS qui avaient réussi le concours (1 seule à mon époque...)
    Mais l'aide réelle a été d'apprendre la curiosité.
    Si tu restes insensible lorsqu'un prof comme celui qu'on avait parle de Godard avec autant de passion, si tu n'as pas la motivation pour emprunter le matériel à disposition le week-end pour tourner des bêtises, c'est un bon test pour savoir si tu vuex vraiment faire la fémis ensuite. Moi je me sentais comme un poisson dans l'eau là bas, et je vois en la fémis la continuité directe de tout ça.

    Voici maintenant la description du concours, je ne crois pas qu'il ait beaucoup changé :
    * 1er tour : le dossier d'enquête et l'analyse de film. Le dossier d'enquête est un peu comme un documentaire, mais avec des mots et des images fixes. Il faut chercher un sujet sur lequel on aurait voulu faire une recherche, même si son rapport aux trois sujets au choix est un peu tiré par les cheveux. Ces thèmes ne sont là que pour donner des rails, mais il ne tient qu'à toi d'en sortir. Les thèmes ressemblent à ça : l'ombre, la spirale, le jardin, le corps, le noir, le vide, les cheveux... Ensuite il ne faut surtout pas partir de ces thèmes pour chercher à y coller, à les expliquer! Pour exemple, si j'avais écrit un historique sur les jardins ou une analyse du rôle du jardin dans la société, j'aurais été hors-sujet! Par contre en faisant mon dossier sur un architecte qui inclut des jardins sur ses toits, en interviewant des habitants d'une maison qu'il a construite, et en allant de digression en digression vers des pensées sur ce que c'est d'habiter un lieu, sur ce que sont le bonheur et la liberté, quelle part de l'un et de l'autre faut-il pour s'équilibrer... j'étais dans le sujet. Et surtout, le plus important, c'est de rencontrer des gens. Même si on décide de faire son dossier sur un ami, la démarche est la même : prendre un dictaphone, aller interroger, enquêter, puis retranscrire une vision personnelle d'un point précis qui fait réfléchir sur beaucoup plus large. C'est comme dans un bon documentaire qui sous des airs de ne s'interresser qu'à une petite chose pose en fait des tas de questions sur ce qu'est l'être humain, ce qu'est le cinéma, et qui est l'auteur du film.
    L'analyse de film est un mélange entre du savoir faire d'analyse (appris en fac par exemple, basé sur les composantes du cinéma, images, sons, montage, jeu d'acteur, mise en scène) et une vision personnelle, particulière du film, sans hésiter à parler de soi et de ce que l'on ressent.
    * 2ème tour : un oral et un écrit, qui sont différents selon les options. L'oral est devant deux personnes qui pratiquent l'option choisie. Il se base souvent sur un petit exercice technique ou d'analyse qui est prétexte à une discussion, et dont le résultat importe moins que ce qu'on en dit.
    * 3ème tour : le grand oral. Grand parcequ'il y a environ 10 personnes en face de vous! Il y a des représentants de chaque profession, et ils voient tous les candidats pas encore éliminés. Et il y a aussi une quinzaine de gens derrière, qui viennent voir comment se passe le concours, puisque cet oral est publique. C'est un bon moyen de voir à quoi ça ressemble. L'oral tourne autour de la personne qui passe le concours : c'est là que la fameuse note auto-biographique écrite 6 mois avant refait surface... On parle beaucoup du passé, de la motivation, des attentes vis à vis de l'école, et de ce qu'on aime dans le cinéma et dans la vie. On dit que tous les candidats qui arrivent à ce tour seraient capables d'entrer dans l'école (il y a très peu d'élimination à ce niveau) mais qu'ils choisissent en fonction d'un équilibre de la classe, d'une volonté de faire se rencontrer des gens différents... Il n'y a qu'à se mettre en valeur avec honnêteté et attendre le résultat, on ne peut pas vraiment bosser cette étape là sauf à apprendre à passer un oral sans trop bafouiller et en écoutant bien ses interlocuteurs.

    > Est-ce qu'un bon niveau scolaire est indispensable pour reussir au concour, ou est-ce que le sens artistique prime plus ?

    Tout d'abord, ils prennent seulement à partir de bac + 2, une manière assez discutable de diminuer le nombre de personnes qui passent le concours.
    En général, si on fait des études sans rapport direct avec le cinéma (philo, commerce, autres matières artistiques...) il faut avoir un bon niveau. Maîtrise par exemple. Et bien sûr, le petit truc en plus qui prouve que l'on s'est interessé au cinéma. De même si on fait des études en université, il faut soit avoir eu de nombreuses occasions de prouver qu'on est différent de la masse d'élèves en DEUG, soit avoir continué un peu plus loin. Par contre, les élèves de Guist'hau ont seulement un bac + 2 quand ils entrent. On ne choisit pas d'aller à cette prépa pour une autre raison que de tenter ce concours ou celui de Louis Lumière. C'est déjà une preuve de motivation d'avoir fait ça. Et, comme ils ont déjà pris des élèves qui sortaient de là, ils connaissent leur niveau approximatif et font confiance à cette formation.

    Peut-être que le mieux c'est que tu me dises en quelle option tu veux entrer à la fémis, et quel est ton niveau d'études actuel. Malheureusement, ça compte beaucoup pour l'entrée dans les BTS, surtout un bon niveau en sciences physiques (même pour les L) et en anglais. Et aussi, l'important est de connaître un peu ton profil : bosseur, paresseux, indépendant, capable de te motiver tout seul au milieu de nombreux élèves à la fac ou besoin d'une formation plus encadrée ?
     
  9. ramones5

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    Tout d'abord, merci beaucoup pour l'interet que tu porte à repondre a nos question !
    Je suis actuellement en terminale S, et j'essaie de me renseigner sur les meilleurs methodes pour preparer la femis, et pour l'instant, je dois dire que c'est toi qui pourrais le mieux me conseiller... j'aimerai entrer en option image.
    Pourrais tu me donner des noms de films qu'il faut vraiment avoir vu ?
     
  10. Pamplemousse

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    Puisque tu es en S et que tu veux faire image, je te conseille de viser aussi Louis Lumière, c'est une très bonne école. Donc quoi que tu fasse ces prochaines années ne laisse pas trop de côté la science physique et les maths!
    Avec une terminale S + les quelques heures par semaines de cours facultatifs de maths et physique, plein d'élèves du BTS de Rouen sont entrés là-bas, un seul à la fémis en image.

    Je te conseille de remplir le plus de dossiers possibles. Tu verras ensuite. Moi j'hésitais entre maths sup (où j'aurais été catastrophique, mais bon, à l'époque je visais Louis Lumière et je croyais qu'il fallait être très forte en maths...), un IUT d'informatique, 3 BTS audiovisuel, Guist'hau, l'ESRA (mais pas assez de sous)... J'ai d'abord tout tenté, puis au fur et à mesure soit moi soit eux ont fait le tri. C'est en mettant les pieds à mon premier oral à Boulogne que j'ai compris que mon niveau culturel n'allait pas suffire (j'étais 49ème sur 50 après cet oral, donc vraiment foiré...) et c'est là que j'ai entamé mon rattrapage express pour le prochain entretien.
    Si tu as un conseiller d'orientation dans ton lycée, il peut peut-être te renseigner sur les orientations plutôt techniques ou artistiques des différents BTS, pour que tu choisisses. Moi je te conseille de tenter tous les BTS publics qui ont l'option image...
    Et Guist'hau, mais attention, ce n'est pas pour rien qu'ils ont un bon taux de réussite aux concours, ils font un sacré tri. Donc soigne vraiment ce dossier.
    Inscris toi aussi en fac, au cas où tu n'as rien d'autre : les facs de cinéma sont très demandées, surtout celles qui ont un peu de matériel (mais ne compte pas trop l'utiliser avant la licence), alors ils trient aussi sur dossier. Enfin si tu as une autre idée vas-y! Tente aussi les quelques formations décrites positivement par d'autres gens sur ce forum, si elles sont ouvertes aux bac + 0... Bref essaie tout, ensuite si tu as le choix tu verras!

    Pour les bases de films à voir, c'est totalement subjectif, et j'en oublie plein... mais bon, d'autres peuvent compléter si ils veulent!
    Citizen Kane, la soif du mal d'Orson Wells
    Le mépris, A bout de soufle, Alphaville de Jean-Luc Godard
    Un chien andalou, l'âge d'or de Luis Bunuel
    La Dolce Vita de Federico Fellini
    L'Aurore de Murnau (!!! considéré par beaucoup de gens dont moi comme le plus grand film de l'histoire du cinéma)
    Freaks de Tod Browning
    Les temps modernes, le dictateur de Chaplin
    Le triomphe de la volonté de Leni Rieffenstahl (je sais, c'est un choix bizarre... Cette cinéaste a filmé les rassemblements des nazis pendant le 3ème Reich en allemagne en ne se préoccupant que de faire de très belles images. A voir absolument pour savoir ce que ça veut dire l'éthique!)
    La jetée de Chris Marker
    Le miroir, Stalker de Tarkhovski (pour faire image tu ne peux pas y échapper!!!)
    Beau travail de Claire Denis (superbe travail de sa chef op et cadreuse!)
    Blade Runner de Ridley Scott
    Rashomon d'Akira Kurosawa
    Gerry, Elephant de Gus Van Sant
    La horde sauvage de Sam Peckinpah


    Et après tout ça, si tu veux te détendre :
    Ca tourne à Manhattan de Tom DiCillo (super pour voir à quoi peut ressembler un tournage)

    Et puis bon, indispensable pour connaître tous les trucages au cinéma :
    Top secret de Abrahams/Zucker/Zucker ;-)

    Si tu ne sais pas où les trouver, à Paris il y a Vidéosphère qui loue tous ces films, certains sont aussi projettés régulièrement, sinon dans les vidéothèques on en trouve certains, ou dans les magasins de vidéos pas chères (pas toujours des copies géniales...) Si tu as le cable guette sur le programme les grands classiques, et regarde même au pif, c'est comme ça qu'on se fait surprendre. Et sur Arte, ils passent quelques films chaque semaine. Quand ils passent un film d'avant 1980 c'est en général un chef d'oeuvre reconnu comme tel, donc à voir pour te faire un avis.

    Bon, j'arrête là, ce n'est pas la peine de t'abrutir de références. Si tu trouves là-dedans des films qui t'interessent plus que d'autres, approfondis, vois d'autres films du réalisateur, essaie de comprendre ce que tu aimes dedans, c'est plus important que de savoir quelle optique ou pellicule a été utilisée.
    Bon courage!
     
  11. dum

    dum Guest
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    Un chien Andalou....
    Le surréalisme de Dali mis bout à bout par Bunuel... Bourré, c'est encore plus perturbant....:rolleyes:
    Un classique, je suis d'accord avec toi....
     
  12. dum

    dum Guest
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    Et "Ca tourne à Manhattan" de Tom DiCillo. T'as raison Pamplemousse, c'est une perle du cinoche indépendant ricain. Tellement indépendant, que l'on à du mal à croire que c'est ricain...
    Pour ma part, j'ajouterais un petit Truffaut (les 400 coups) et un petit Keaton ?
     
  13. ramones5

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    merci pour les noms de films, si vous en avez encore, je suis prenneur !
    Concernant la preparation pour les grandes ecoles de cinéma, j'ai trouvé un truc, c'est l' efficom, il y en a je crois un peu partout en france, et elles preparent specialement les concours !
    Quelqu'un connait ces écoles ? Sont-elles mieux qu'un simple BTS audiovisuel ?
    merci à tous !
     
  14. Pamplemousse

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    > Tellement indépendant, que l'on à du mal à croire que c'est ricain...

    C'est comme de dire qu'un film de la fémis ne ressemble pas à un film fémis, c'est un discours auquel je n'accroche pas. C'est de l'anti-américanisme primaire. Quand les exceptions sont nombreuses, il faut commencer à se demander si ce n'est pas un préjugé...
    Mais bon, ce n'est pas l'endroit pour ce genre de débats, et je ne souhaite pas débuter une discussion ici sur ça, c'est juste que ça m'hérisse et que je ne peux pas laisser passer une phrase d'une telle banalité et pourtant d'une telle bêtise.

    Ceci étant dit, c'est vrai que j'oublie Buster Keaton! Je suis plus de l'école Chaplin, mais il faut rendre justice à ce génie du burlesque, étonnant de poésie.
    Par contre je ne sais pas quel film conseiller, j'avais un cours à la fac sur lui pendant un an, du coup j'ai tout mélangé... Tu as un titre à donner, dum ? Sherlock Junior est un de ses chefs d'oeuvre, je crois.
     
  15. Gild

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