Dyrehaven

Bonjour tout le monde

et bien voilà enfin ce film sur le brame à Dyrehaven fait en septembre dernier. Le résultat ne me satisfait pas car c'est difficile de faire un petit scénario et de sortir un film juste ave le son d'ambiance. Mais vu le temps passé à bricoler ça surtout avec le son (cerfs en play back !), je fais une pause. je le soumets quand même à vos critiques.
bonne journée

Bufo

 

Prometteur!
Bonjour Sylvie et Jean,
Vos images sont prometteuses, mais comme vous le dites, elles doivent encore être améliorées. Première remarque: Je suis très impressionné par les ramures de ces bestiaux! Ils les piquent avec des hormones à andouillers ces "Danois"? On arrive à 19-20 cors si je ne m'abuse.
Quant au film, de manière générale, c'est (forcément) trop long. Si votre intention est de colleur un commentaire là-dessus, écrivez-le maintenant et calibrez ensuite la longueur des images sur votre texte. Sans état d'âme!
Dans l'ensemble, les couleurs sont trop froides, du moins telles que je les perçois sur Vimeo et sur mon écran. Chauffe Marcel, on se croirait à Vesoul!
Parfois, surtout au début, les blancs sont cramés. Il faudrait baisser les blancs et/ou les tons clairs.
Enfin, une remarque concernant les frelons et écureuil: Je dirais que des plans de coupe sont bienvenus mais qu'ils ne devraient pas durer plus que quelques secondes (sauf si un commentaire pertinent les justifie comme un élément important du film). Il y a encore du boulot, mais c'est bien parti! Amitiés,
Blaise

 

Ouaff! Blaise mon ami, rien à dire sur ton commentaire concernant le montage de Bufo, je suis d'accord. Pas trop le temps de commenter en ce moment...
Par contre c'est quoi ce "on se croirait à Vesoul"? Tu as envie de te faire des copains haut-soânois ?

Vesoul n'a pas forcément l'attrait ni l'aura de certaines villes, mais je n'ai pas l'impression qu'il fasse plus gris là-bas qu'ailleurs. Le lac est une escale régulière pour de nombreux migrateurs et abrite pas mal d'espèces d'oiseaux le reste de l'année. J'habite à 40 km de là et on a tout de même du soleil de temps en temps...

Un coucher de soleil automnal pas très loin de Vesoul: ​

pas belles les couleurs en Haute-Saône ?

 

Bon, c'est vrai que ça commence à dater un peu...

 

En effet, ça caille pas mal! J'ai la chance d'avoir une petite épicerie a deux pas, ça aide. Du coup, j'ai très peu mis le nez dehors et j'en profite pour compiler de vieux rushes. Et de réécouter ce bon vieux Jacques Brel qui me donne des idées un peu saugrenues!
Bon vent à tous... Mais pas trop glacial!
Mouthe, l'endroit le plus froid de France, ça va faire des jaloux à Aurillac, non?

 

Tant pis pour Aurillac !
Ben voui on se les gèle. Je m'intéresse en ce moment à des ragondins qui n'ont pas trop l'air, eux, d'être incommodés par le froid...

 

Bonjour tout le monde

et bien oui pas de surprise il faut revoir la copie. Pour l'ambiance froide effectivement ça m'a surpris quand j'ai vu les rushs car on a pas eu cette impression sur place. Mais j'ai retrouvé la même ambiance avec les photos (qui étaient le but principal du voyage). sur les photos j'arrive à corriger mais j'avoue ne pas arriver à grand chose avec première.
Il faut donc refaire mais bon j'avoue pour le moment être "rincé" de ces 2 à 3 mois de montage (pour ça?) et ne pas avoir trop "la moelle" pour m'y remettre comme ça, il faut laissé décanter et repartir sur un tout autre projet. L'idée n'était manifestement pas bonne.
si j'arrive à "pondre" autre chose ce sera intéressant de vous le soumettre.

bons baisés glacés d'Alsace

Bufo

 

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Ben, le problème avec le cerf c'est qu'il y a beaucoup de monde qui travaille dessus. Du coup on est un peu gavé d'images de ce bon gros bovin. À tel point que je me demande si on peut encore faire quelque chose qui se démarque vraiment de cette production massive ...
Pour la couleur, une pointe de gamma peut-être pour donner un peu de punch et ajouter un peu de saturation dans le logiciel de montage ? Ça ne marche pas ces filtres sur Première?
Enlever un peu de bleu aussi sur certaines images à l'étalonnage pour les réchauffer...

Le problème est d'avoir une idée ou plus exactement une histoire à raconter. Et c'est là que le bas blesse. Nous avons tous des tonnes de rushes avec de jolies vues... et on ne sait pas trop quoi faire avec.
Deux idées primées à Namur cette année:
une prose poétique sur des images (très belles) de cerfs dans la neige (bé voui, ça plait encore ! )
une musique bien adaptée à des images (pourtant classiques) bien montées de libellules.
Il s'agit de courts métrages (5 minutes max imposées) pourtant en concurrence avec d'excellents métrages (en particulier un film sur le tétras pyrénéen au top !)

Pour ce qui me concerne, le moins de sept minutes est une souffrance. Au delà de douze minutes aussi ! En d'autres termes je miserais sur un court entre 6 et 10 minutes en enlevant de la durée aux plans trop longs pour dynamiser le montage et me faciliter le travail, une fois le choix établi sur les images les plus intéressantes.
Plusieurs manières de justifier le montage:
Donner une info documentée sur une partie de la biologie de l'animal (insister sur un comportement particulier ou traiter d'un problème écologique lié à l'espèce par exemple). L'humour, au passage, peut donner un peu plus de piment à l'exposé (cela demande un vrai talent pour ne pas être lourdingue!).
Partager un moment d'émerveillement : là, on est axé plutôt poésie que sciences mais l'image doit suivre ! D'autre part on peut virer rapidement au "nunuche" !
Donner un point de vue décalé sur le sujet, mettre en valeur une scène inhabituelle ou insolite.
Etc.
Un petit tour sur le site de notre ami Scop pourra peut-être te donner des idées concernant le synopsis : scénariste animalier humoureux de la nature

Bon courage

 

Ah non Bufo! Ce petit coup de froid dans tes couleurs ne doit pas t'empêcher de voir la vie en rose!

Je ne me souviens plus si tu as Premiere Pro ou élément (ce dernier, je ne le connais pas). Si c'est Premiere Pro, quelle que soit la version du dois avoir dans tes effets video le dossier correction colorimétrique et à l'intérieur Balance des couleurs TLS.
Tu places cet effet sur un seul de tes plans sur la timeline. Choisis quelque chose d'assez représentatif qui sera facile à travailler comme par exemple le plan sur un chemin à environ 9' 40''. Dans Teinte tu as un mini cadran dont tu pousses l'aiguille un chouia vers la gauche et tu transformes ta coupe Danemark à Direhaven en frappé mangue à Copacabana.
A ce stade, je n'agirais pas forcément sur la luminosité, par contre, le curseur de saturation pourra peut-être être poussé un poil vers la droite. Quand le résultat te paraîtra bon, l'idéal sera de le tester encore sur d'autres écrans, dont ta TV au prix d'un DVD sacrifié pour la cause. A moins bien sûr que tu ne disposes d'un écran parfaitement étalonné. La colorimétrie c'est des goûts et des ... couleurs mais attention, il ne faut pas non plus tomber dans l'excès inverse.
Une fois que ton choix définitif sera fait, tu pourras placer ce réglage sur tous les plans de ton montage par copier et coller les attributs... Tu peux aussi créer un calque d'effet et faire tout ça d'un coup d'un seul.
Attention, si ta bécane n'est pas un modèle de course, le rendu sera peut-être laborieux mais si vraiment sa rame rien ne t'empêche de le faire de nuit et si Premiere se prend à planter, fais-le en plusieurs étapes en jouant sur les marques d'entrée et de sortie de la timeline. Ensuite, tu peux encore retravailler individuellement les plans qui comporteront encore quelques défauts mais je crois que l'essentiel sera fait. Bien sûr, il y a bien d'autres outils (très conviviaux dans les dernières versions d'Adobe CC) mais il me semble que dans le cas de ton projet il n'est pas nécessaire de te compliquer la tâche.

Pour le reste, il me semble que ce film est conçu pour être doté d'un commentaire, soit intégré soit dit en live pendant une projection. C'est donc bel et bien ce que tu auras à dire qui dictera la longueur finale des plans. Il n'y a rien de pire qu'un commentateur condamné à courir derrière l'image.
Quand je vois ce film, j'ai soif d'informations. Un Alsacien qui se déplace au Danemark, n'y va sans doute pas pour la bière et la gastronomie... Alors quelles sont les particularité de cette population de Direhaven? De telles ramures me font penser que ces cerfs vivent à l'abris des flingueurs, sans doute qu'une gestion "à la Nordique" justifie son lot d'explications.
Comme le suggère pertinemment Fifi, un zeste de biologie de l'espèce peut aussi y trouver sa place. Evites quand même le côté bovin qui fait un peu chèvre . Quant aux incises sittelle et frelons, elles montrent qu'il y a dans ce site de vraiment très vieux arbres. Du coup, si tu les présentes avec un bon commentaire, ma première remarque perd sa raison d'être.

Bien à vous tous et vivement qu'il fasse chaud!
Blaise

 

Et j'oubliais de dire un grand merci à Fifi pour son lien vers le site de Scop. Un sacré talent!

 

Pas de quoi ! Un brin de reconnaissance pour un homme talentueux qui ne se prend pas la tête !

 

Bonjour

Merci pour ces encouragements .

Il y a eu une première difficulté dans ce voyage c'est easyjet ! avec les tarifs drastiques sur le poids des bagages j'ai pris un pied et une tête légère pour la vidéo (je fais mes photos à main levée) et finalement Sylvie a eu beaucoup de mal à faire des suivis corrects. Pour les autres contraintes il faut connaître Dyrehaven; c'est un parc clôt de 20 km2 avec 450 cerfs, 1000 daims et quelques cerfs sika.. Les animaux sont nourris l'hiver ce qui explique la développement des bois et la taille des "bestiaux" (plus de 250 kg pour le mâle). Les animaux sont libres et il existe un tir de régulation effectué par le personnel du parc.
Situé en périphérie de Copenhague, le parc est extrêmement visité par les danois, le weekend est tellement fréquenté qu'il est quasiment impossible de faire des plans sans avoir un vélo, un pull rouge ou une calèche dans le viseur. ça donne des scènes surréalistes de cerfs bramant avec des joggeurs qui passent à côté. Il faut rajouter à ça une centaine de photographes, cinéastes de tous poils tous les jours dans le parc. Interdiction stricte de sortir des chemins principaux ce qui a rendu les prises de vue plus difficiles que ce que je pensais, les possibilités de cadrages étant très limitées. En résumé on est 20 ou 30 debout derrières nos appareils et on attend des heures devant une place de brame, prêt à saisir les bons moments ; c'est comme ça qu'il a fallu que l'on reste 5 heures à côté du groupe où nous avons pu voir l'accouplement (d'ailleurs il ne restait que nous à ce moment). Autre remarque malgré la tranquillisé absolue des cerfs ils sont quand même principalement actifs en début et fin de journée d'où peut-être ces problèmes de teintes. pas mal de scènes sont tournées après 17 H.
merci Blaise des explications pour l'outil teinte dont je ne me servais pas , j'utilisais le correcteur colorimétrique rapide..et merci Fifi pour le lien effectivement ce gars est un bon et avec l'accent du sud en plus là on peut pas lutter!
Donc recherche d'une deuxième souffle , un docu commenté ? j'avoue ne pas trop être motivé c'est vrai qu'il y a la matière (beaucoup d'autres beaux plans non utilisés). Je me demande s'il ne faudrait pas prendre le contre-pied et jouer justement sur cette cohabitation avec les humains ça donne des scènes assez surréalistes et faire dans ce cas un petit film sur le parc et non sur le cerf.
Pour ceux qui ne connaisse pas je recommande le site même si ce sont des animaux très imprégnés. Premièrement on comprend beaucoup de choses sur le brame car rien n'est caché (comment, en fait, ce sont les biches qui mènent la danse, les jeunes cerfs, petits futés qui profitent d'un moment d'égarement du grand cerf pour sauter les biches etc.);
L'émotion est au rendez-vous lorsque vous avez un grand costaud de 22 cors qui se met à bramer à 10 mètres ça fait drôle et on se sent tout petit dans ses souliers. Et lorsqu'il avance vers vous et bien...on s'écarte en marche arrière.

Voilà j'arrête là mon bavardage

à bientôt

Jean

 

Éh,éh! C'est effectivement souvent plus facile de filmer en pleine nature qu'en parc !

Le parc a de toute évidence quelques avantages : tu n'attends pas désespérément la bestiole des heures voire des jours, et avec un peu de patience et d'attention on peut saisir des comportements que l'on a rarement le temps de voir dans la nature puisqu'on assiste quasiment à 100% du temps d'activité de l'animal.

Par contre, dans ce cas en particulier, la foule des promeneurs et autres curieux devient une vraie plaie sans compter les détails qui tuent, un grillage, une pancarte d'information ou autre petite chose qu'on ne découvre que sur les rushes !

Je vois cependant un vrai avantage de ce type de prise de vue: se familiariser avec un nouveau matériel et s'habituer aux habitudes et déplacement de l'animal.

Dans ce que tu nous dis, je retiens quelques idées intéressantes qui méritent d'être explorées : le comportement des biches vis à vis du mâle dominant et le comportement des jeunots qui profitent d'un moment d'inattention du pacha pour profiter des belles. Cela me rappelle un excellent doc de la BBC sur la sexualité des animaux dans lequel ce comportement était observé chez les babouins. Avec une info à la clé: un brassage plus important des gènes transmis ! C'est bon pour tout le monde, tant pis pour le chef !

Pour ce qui concerne la stabilité des images avec un matériel léger, je n'ai pas été gêné par le manque de stabilité de tes plans.

Un petit rappel tout de même : caméra au poing ou sur monopode, on obtient des images tout à fait honnêtes de ce point de vue à condition:

1. Pour les plans "fixes" de ne pas mettre le zoom à fond
2. Privilégier des plans en mouvements en suivant l'animal dans ses déplacements. Même avec une focale importante, le stabilisateur de l'appareil aidant, les vibrations ne se sentent pas ou très peu. Elles se sentiront d'autant moins, si, au montage, tu prends soin de ne conserver que les plages parfaitement (ou presque) stables. Inutile de pleurer parce que tu ne gardes du plan initial d'une minute que 4 ou 5 secondes. Cela dynamisera encore ton montage. Mieux vaut induire un peu de frustration (tu m'en montre encore ?!) qu'emmerder son spectateur potentiel. Pas toujours facile, car on a toujours l'impression que nos images sont terribles !

Bon, moi aussi je deviens bavard

Bon week end et bonnes images à tous

 

Bonjour les amis,
Désolé, je n'avais pas remarqué que cette discussion avait évolué, je croyais qu'elle s'était éteinte faute de combattants. Un comble s'agissant de rut des cerfs! Cela dit, je crois qu'on a bientôt fait le tour de la question avec les réponses intéressantes de Fifi. Je n'ai également pas été gêné par le manque de stabilité des plans sauf à quelques occasions (course) ou le suivi pose un petit problème. mais il sera vraiment facile d'y remédier. Bien sûr Bufo, il y a plein d'outils différentes dans Premiere et certains sont d'un usage plus aisé que d'autres. Attention toutefois, le correcteur chromatique rapide et aussi le correcteur chromatique tridimensionnels sont actuellement rangés dans le dossier des outils obsolètes. Inutile de trop chercher à les apprivoiser, ils vont disparaître et des outils beaucoup plus conviviaux les remplacent déjà.
En outre, il me semble qu'à ce stade tu as fais le travail le plus rébarbatif, il te reste le plaisir.
Reste la question du commentaire. Dans tes films sur Borneo par exemple on peut s'en passer parce qu'il s'agit d'une succession bien rythmée d'espèces et d'endroits, c'est du beau travail. Mais quand on consacre le même temps à montrer des cerfs, je pense qu'il y a des choses à dire. En gros, tes explications du message 13 adaptées au flux des images. Si comme nous tous ou presque, tu n'aimes pas ta voix, tu peux aussi te contenter de quelques sous-titres bien placés, pourquoi pas.
Bon, on retourne hiberner? Mon bureau est une vraie glacière. Quel bonheur que de vivre dans un taudis!
Cordialement
Blaise