Durée réelle d'un 52 ' ?

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En tout cas ils réussissent leur coup car on parle d'eux : pas qu'en bien certes. Merci Arthur pour tes précisions. Je pense qu'il faut rester prudent dans les avis que l'on donne sur les métiers de l'image : les difficultés sont déjà nombreuses sans devoir les aggraver. Néanmoins de mon côté j'ai regardé les posts concernant ce club et je dois reconnaître qu'ils ont une certaine audace qui ne me déplaît pas complètement. A+.

 

Aglaë, as-tu vu le film "Les souvenirs de Monsieur X" qui est passé récemment sur ARTE ? Il traite de l'amateurisme en image animée, essentiellement en film substandard, et ça ne manque pas de piquant, en particulier sur les clubs.

 

Nimporte quoi cet article à charge, ce mec n'y connait rien à l'écriture d'un film.

Il est carrément fou en fait !
CAP - Coup de balai

 

Au final

Moi je dis : MORT AUX CLUBS !!

 

On va peut-être éviter ce genre de propos qui pourraient, in fine, être mal interprétés...

Je l'ai déjà dit, les propos du président du CAP n'engagent que lui. Ces prises de positions sont peut-être à l'emporte-pièce, elles auraient sans doute toute leur place dans un blog, par exemple. Ca permettrait au moins de pouvoir répondre et argumenter...

Il ne faudrait surtout pas préjuger les clubs amateurs sur de telles affirmations.

++

 

Je pense que c'était du second degré de la part d'aglae, pas de souci, mais oui ne polémiquons pas à partir de propos sans intérêt, tenus toutefois par une personne qui semble qd même assez sur d'elle pour les afficher sans complexe.

 

vidéo98 t'as donné la meilleure reponse

 

Les souvenirs de Monsieur X

Voici un résumé du film pour ceux que ça intéresse ...

Moi j'aime beaucoup le Monsieur du Cap c'est tout ce que j'ai à dire.
Il est passionné et ne cherche pas à travestir la réalité de ses propos
pour plaire à une génération ou une autre ou répondre à un effet de mode
ou à un milieu professionnel aussi exigeant souhaite-t-il paraître.

Ce cinéaste amateur (ou indépendant)
semble avoir beaucoup voyagé et retranscrit ses voyages par
la vidéo. Il a contribué à faire découvrir sa passion auprès d'autres amateurs
en reprenant le CAP qui est la plus ancienne
organisation de cinéastes amateurs de France ... et qui
fut longtemps le premier club de France (j'ai eu cette info
par le net depuis notre discussion).

Je pense qu'il faut accepter que ces clubs existent et contribuent
à vulgariser l'image animée auprès des non professionnels.

Plutôt que de se moquer ou de vouloir démontrer sa supériorité - à mon sens
relative car dans un milieu artistique comme le nôtre, aucune vérité n'est
unanime - tentons au contraire de rendre ce métier ouvert et
laissons sa magie à portée de tous. Y compris ceux qui n'ont pas décidé
d'en vivre ... ils ont sans doute aussi conserver l'indépendance d'esprit
qui manque à beaucoup.

Il n'est pas fou ce Monsieur ... désolé de ne pas adhérer à la majorité
(en tout cas des opinions qui se sont exprimées).

Bons 52' à tous alors ! Et n'évitez pas les longueurs ... ne sacrifiez pas vos
plans dès lors qu'ils vous auront réclamé trop d'efforts ...

Si je dis cela, je suis dans la ligne du parti ? Ou je vais me faire lyncher moi
aussi ?

Bonne soirée tout de même à chacun d'entre vous ... ainsi
qu'à Robert Tassinari que je salue s'il passe nous lire un jour
ou l'autre.

Les souvenirs de Monsieur X
(, 2003, 99mn)
ARTE / ORF
Réalisateur: Arash Tajmir- Riahi


Un réalisateur trouve au marché aux puces des films en Super 8 d'un cinéaste amateur inconnu, un "Monsieur X" qu'il se met en tête de retrouver... Un hommage à la sous-culture du cinéma amateur.


En 1998, Arash T. Riahi, réalisateur autrichien d'origine iranienne, trouve au marché aux puces deux cartons remplis de films en Super 8, soit soixante pellicules qui, pour la plupart, immortalisent des fêtes de famille ou des voyages. Mais parmi elles, il y a aussi des tentatives de "vraies" fictions, comme au cinéma. Qui est leur auteur, qui est ce Monsieur X ? Fasciné, le réalisateur se met à collectionner les films d'amateurs. Aujourd'hui, il en possède plus de deux mille, dont beaucoup lui ont été vendus par un collectionneur égyptien. Sur un film de voyage en Iran datant de 1974, il rêve de se découvrir bébé (il y est né en 1972). Il trouve aussi par hasard une revue de 1977 célébrant les 50 ans du Club viennois des cinéastes amateurs. Une aubaine, car il espère remonter ainsi la piste de Monsieur X. Il prend contact avec les adhérents et les fait parler de leur passion. Parmi eux, Walter Spindler, tellement accro à sa caméra qu'Arash T. Riahi renonce à retrouver son Monsieur X pour se focaliser sur lui. Finalement, il se lance dans la réalisation d'un film qui intègre des oeuvres d'amateurs tout en décryptant les lois, le langage et les mystères du genre. Arash T. Riahi étudie minutieusement les techniques de prise de vues et de montage, du recours au panoramique et au travelling en passant par les plans de coupe. Il met en lumière le choix récurrent des mêmes scènes familiales par les néophytes derrière leur caméra. Son documentaire, au montage-collage très rythmé, fait alterner les moments d'émotion et les sketchs désopilants, notamment lorsque fusent les exclamations des protagonistes filmés se découvrant à l'écran. Une plongée dans l'univers fantastique et obsessionnel de ceux qui savent capter la banalité du quotidien pour la transfigurer et qui rêvent peut-être de tourner un jour autrement qu'en dilettantes.