Droits d'auteur!

brevets intelligents et ritournelle

Ne trouvez-vous pas scandaleux l'écart de traitement entre

1 - un brevet sur le vaccin anti polio, par exemple, qui avec 3 gouttes sur un sucre, vous immunise à vie de cette horrible maladie, n’est protégé que 15 ou 20 ans et a coûté des milliers d’Euros. On peut citer des centaines de brevets industriels qui vous facilitent la vie de tous les jours et qui tombent rapidement dans le domaine public
2 – des ritournelles minables comme « petit papa noël » sont protégées à vie et au-delà pour les héritiers et nourrissent la sacem , organisme à la gestion des plus troubles si on en croit la presse spécialisée.

Autant je considère normale qu’un brevet tombe dans le domaine public après qu’il ait rémunéré son auteur correctement, autant je trouve scandaleux les rentes de situation qui sont accordées aux auteurs visés au cas n°2
jco

 

Je suis entièrement d'accord avec toi echolivier , les chercheurs devraient être mieux récompensés , ceux qui écrivent des chansonnettes beaucoup moins et certainement pas à vie . Je viens d'en créer une sur mon synthé Yamaha ... c'est trés facile , mais être un génie c'est autre chose. Quant à lire un livre sur écran , aïe ! aïe! aïe ! la cataracte à coup sûr vous aurez !!!
@+

P.S . C'est bien de pouvoir s'exprimer dans un pays LIBRE

 

a propos de pays libre et liberté/vidéo, il y a sur le forum "Pinnacle Liquid EDITION" une discusion (qui a largement dérivé) initiée par nnikba sur la liberté en Chine.
jco

 

echovilier je suis d'accord avec toi :c'est un scandanle.
Je propose que seulement les enfants du créateur puissent bénéficier des droits d'auteur dans le cas où ils auraient souffert de la vie créative de leur géniteur. C'est normal et celà seulement après une enquête populaire faite par des psycho-sociologues professionnels. Donc cette enquête établirait si les enfants ont souffert de l'activité créatrice du père ou de la mère. On pourrait prévoir que si les enfants en question n'ont pas souffert, une caisse spéciale recevrait les droits d'auteurs non distribués et ce serait des enfants dans la même situation qui les recevraient donc des enfants de créateurs qui ont raté leur vie de création, n'ayant ainsi généré aucune plus-value, mais qui toute leur vie ont frustré leur famille de confort matériel et d'affection.

 

Il ne faut pas répondre n’importe quoi.
La loi je la connais et c’est précisément elle que j’estime contestable
Je dis simplement que si un auteur génial ou un chercheur ou un ingénieur génial, apportent chacun dans leur domaine « une valeur » à la société, il est très inéquitable que le premier vive de ses redevances jusqu’à sa mort puis que ses héritiers en bénéficient encore 70 ans après, alors que les seconds ne sont rémunérés que pendant 15 ou 20 ans, et encore à condition qu’ils paient tous les ans le coût de l’entretien du brevet.
J’ajoute que ce n’est que récemment que la redevance pour les héritiers des auteurs a été portée de 50 à 70 ans. Il faut peut-être se demander pourquoi ? non ?
jco

 

tout dépend de ce qui est dit dans le contrat de travail, ce n'est pas une règle absolue; il y a aussi bcp d'ingénieurs - conseils indépendants et ce sont souvent d'anciens salariés licenciés qui n'ont d'autre solution.

 

C'est un peu démago comme argument... ça me rappelle ceux qui critique le fric mis par l'état dans l'entretien de musée alors qu'ils pourraient le mettre dans la recherche...
En plus ça tiens pas vraiment la route comme le souligne les remarques judicieuses de St Kro...

Pourtant je suis d'accord pour dire qu'on peut débattre la dessus. Perso, je trouve qu'il complètement normal que l'auteur jouisse toute sa vie des revenus engendrés par ces oeuvres. Par contre je trouve pas trop normal que ces déscendants en profitent aussi (la durée est calculé pour couvrir 3 générations, si je ne me trompe, et c'est pour ça que sous Lang, elle est passée de 50 à 70 ans).
Je pense qu'après la mort de l'auteur, les droits devraient revenir à l'Etat, un droit moral restant biensûr à ces descendant (pour qu'ils aient leur mot à dire en cas de "remake" ou de suite de l'oeuvre, comme c'est le cas souvent en BD et comme de fut le cas pour les misérables).
Ce que j'entend par là, c'est qu'avant de tomber dans le domaine public, et pendant une durée de 20, 30 ou 50 ans (aucune idée la dessus), c'est l'Etat qui persevrait les droits des oeuvres de l'auteur décédé. Ces revenus devant obligatoirement être réinvestis dans la culture...

Après tout, c'est aussi grâce à l'Etat qui offre l'éducation, la sécurité (et même un peu trop de sécurité en ce moment! ) à tous (en théorie au moins) que l'auteur a pu acquérir le savoir qui lui a permis de créer son oeuvre.
Bref ce serait un juste retour des choses et un partage plus équitable (puisque l'Etat c'est nous tous!) des richesses engendrées par des oeuvres.

Et je dis ça alors que je tente moi même d'être un auteur (est on un scénariste quand on écrit des scénarios, quand ceux-ci sont réalisés ou quand on parvient à en vivre... autre débas)

 

droits d'"hauteur"

Hé bien, je m'attendais à divers réactions mais pas à une telle hémorragie.

C'est bien que des réactions se fassent jour.

Je crois que tous vous êtes d'accord pour que les créateurs soient protégés de leur vivant du travail de leur cervelle, mais que les descendants le soient, c'est moins normal.
À chacun son dû. Mais vivre aux crochets du génie d'avant, ce n'est pas moral.
Pour les créateurs, il faut qu'il disent merci à Monsieur Caron de Beaumarchais, non?

Tout ça, parce que lorsqu'on veut illustrer musicalement un film (vidéo) c'est un vrai casse tête pour ne pas payer de droits, souvent exorbitants. Ce qui veut dire que les films (vidéo) associatifs (ne rapportant rien de financier à l'auteur) ne peuvent être illustrés musicalement qu'avec des musiques dites "libres de droits", mais bien souvent d'une nullité navrantes.

Qu'en pensez-vous "drougs" ou "tovaritchs"?

 

Je suis d'accord avec toi mais je pense que les enfants peuvent en bénéficier pour les raisons que j'avais donné d'une façon un peu désinvolte, disons. Quant à se réfugier au droit tel qu'il est, je ne suis pas d'accord... j'estime que tout citoyen est potentiellement un faiseur de droit. Les exemples ne manquent pas... le combat contre les OGM en est un par exemple. Actuellement il y a des petites troupes de théâtres qui ne peuvent pas jouer certains auteurs à cause de la rente, je dis bien la rente, dont bénéficient les héritiers...donc on se retrouve dans le cas où il pleut là où c'est déjà mouillé

 

Ouh la la ! ça, ça me parait absolument iréalisable...

OK, le sujet ce discute sur les enfants des auteurs, descendants direct de leur génial papa (ou maman). Mais comment établir de façon certaine que ces chers bambins on souffert du travail de création de leur maman (ou papa) ??? L'avis des psy est parfois discutable (cf. les procès où les analyses des différents psy sont souvent contraires...)
En plus je pense que dans certains enfants souffrent autant lorsque leurs parents ont un travail difficile et peu payé voir pas de travail du tout. Et ces enfants là ne touche pas de pactole à la mort de leurs géniteurs...
Les auteurs ne sont sans doute pas tous des poêtes maudits qui font souffrir leur entourage par leur douloureux travail de création. Enfin, si on regarde bien, quel parent, quelque soit son job ne fait un peu souffrir ses enfants ??? (ah ! l'adolescence... )

Et finalement si on regarde bien :
- soit l'auteur génère de tels revenus grâce à ses oeuvres, qu'à sa mort, on peu esperer qu'il aura mis de l'argent de côté pour sa famille (comme le fait n'importe quel français à gros revenu). Et dans ce cas femme et enfants n'auront pas à souffrir d'un brutal changement de niveau de vie.

-soit les oeuvres de notre pauvre auteur ne se vendent pas, et dans ce cas là, les enfants nées dans la misère resteront dans les misères à la mort de leur idiot de père qu'aurait mieux fait de chercher un vrai travail au lieu de jouer les poêtes ! ( ) = résultat pas de différence de niveau de vie.

Bref, si on est un riche écrivain, mieux vaut assurer ses arrières et si on est un pauvre incompris (carrière vers laquelle je me dirige !:( ) mieux vaut assurer ses arrières aussi ! On peut espérer que la société aide les cas les plus critiques qu'ils soient auteurs, enfants d'auteurs ou n'importe quel autre personne dans le besoin...
Les enfants n'ont qu'a se débrouiller un peu tous seul... L'égalité des chances, ce n'est sans doute pas que les riches donnent leur argent à leurs enfants mais plutôt que le société redistribue une part de cet argent à tous !

CQFD ! enfin d'après moi...

 

+

Là je suis bien d'accord que ça pose des problèmes (que la transmission des droits aux enfants et petits enfants n'arrangent pas...)

On se retrouve du coup avec des asso qui posent ques musique sur le film sans en payer les droits & des troupes qui jouent des pièces récentes en fraude également.

Seules solutions pour l'instant : pour la vidéo trouver de jeunes compositeur qui veulent faire entendre leur musique pour pas cher. Pour le théâtre, jouer du classique ou des pièces de jeunes auteurs. L'intérêt, ç'est que ça obliger les gens à donner leur chance à des jeunes MAIS les inconvénients restent énormes, c'est clair et là.... je ne vois pas vraiment de solution...

 

Mais non, tu n'es pas un incompris !!!


Par contre, je suis entièrement d'accord avec toi sur la redistribution par la société... C'est une idée qui va à l'encontre de tout ce qui se voit ou se fait actuellement (politiquement et socialement), mais c'est une très belle idée !
Ca ne m'etonne pas de toi !

 

Merci pour ton soutien Arthur. Mais tu sais comme beaucoup d'apprentis auteur, je préfère écrire "incompris" que "manquant de talent" (:( :( :( ), ça fait mieux, c'est un peu une figure de style

Mais restons sur le sujet ! je suis content de voir que certains partagent mes idées ! et on peut-être eux aussi des petites théories sur ces sujet !