Documentaire : Coutellerie Napoléon (1823 à nos jours)

Vrai qu'il est omniprésent l'ami Jean-Claude et c'est bien mieux ainsi...

 

Et alors ? Ça enlève quelque chose à l'intérêt du film ?
Je l'ai déjà dit d'une façon d'une façon plus chaleureuse, moins condescendante et plus amicale :

 

Bah, il a raison.... Une fois qu'on a trouvé le personnage, pris contact, décidé de ce que l'on allait faire, lui faire dire (ou pas), qu'on l'a refait parce qu'il avait tendance à tutoyer, qu'on a réglé au mieux la colorimétrie, le son, la lumière, c'est assez facile en effet, le montage en devient de la rigolade ...
D'ailleurs je viens même de m'amuser à faire une version monochrome ce matin...

 

Je vais te défendre contre toi-même tout ce que tu dis c'est... faire du bon boulot et ce n'est pas forcément facile pour tout le monde.

 

Pas facile bien sûr, surtout qu'il faut faire travailler à la fois les yeux, les oreilles et la mémoire (j'ai quand même pas oublié de lui faire mettre la même chemise lors des différentes prises en atelier)... et avec l'âge ça devient moins évident ...

 

Charlie, rien n'est sauté aux yeux, ton personnage a bien pris le dessus sur tout !

Ne te "venges" pas avec le monochrome. Lui reste dans ses couleurs et ne reviens pas sur ta fidélité envers lui.

Mon intérêt étant plus pour la fiction, mon maître perso m'avait déjà appris que même en noir et blanc, les couleurs sont manifestes et ne viennent que des personnages et leurs acteurs et actrices :


(Ne la supprimes pas de sa source).

 

+ 1
et bon exemple de noir et blanc irisé de toutes sortes de couleurs mentales.

 

Oui je trouve que c'est un bon test de passer en N&B.. Un peu comme quand on lit un livre et qu'on laisse notre cerveau imaginer ce qu'il ne voit pas...

 

D'accord avec toi Charlie mais perso, je n'ai pas pu poursuivre ta version noir-et-blanc en ayant vu avant celle en couleurs (et la qualité que tu y as mis).

(Un jour, promis, si je croise un psy, je lui poserai la question sur ce sentiment soudain de frustration ).

 

Un livre non massicoté, dont il fallait ouvrir les pages au canif

 

Ce pb de fil c'est toujours un peu une histoire de perfectionnisme, donc d’ego ... bien compréhensible. La frustration est un excellent moteur.

Dans le contexte ( reporter seul ) c'est vraiment anecdotique par rapport à tout ce qui est réussi:
- A 3'35 bel éclairage tu as exploité au mieux la situation...apport de lumiere ?
- le GH5 en Naturel ou standard ça marche bien....(j'ai écrit cela hier... et donc j'apprend que tu as donné volontairement un aspect plus ambré en post prod, ce qui "me rassure"...pas " imposé par l'appareil"
- le son...il est bon

Probablement voulu par toi , l'absence de passage sur la place...ne pas vouloir intégrer le personnage dans son temps...même à la fin avec une visite de clients, du passage sur la place, des enfants...du bruit ...elle doit un peu résonner cette place ....etc

Je dis voulu car tout indic que tu voulais rester dans la nostalgie de la carte postale ancienne puisque tu nous parles de noir et blanc et de ton étalonnage un peu ambre ....C'est cohérent.

 

Hello,
Un premier point, avant de parler des 3'35, quant au matériel utilisé...
Le GH5 n'a finalement servi que pour les prises du matériel en fonctionnement... d'abord parce que je pensais que je pourrais peut-être faire des ralentis directs et ensuite parce que l'orientation de son écran est bien plus souple que celle du Sony, notamment dans les prises ras du sol...
Toute la partie interview a été faite avec le Sony RX10 MIII...

A 3'35 donc, j'ai la lumière naturelle venant de la vieille fenêtre et j'ai un panneau de leds sur sa droite.... J'avais aussi mon second panneau dirigé vers le plafond...

En post prod j'ai utilisé un preset (Folger50) dans Premiere et ajouté ma sauce perso y compris un vignettage assez marqué pour concentrer le regard sur le personnage (surtout devant son magasin où il passait pas mal de monde dans son dos)...

Oui effectivement, à part le pano de la place fait il y a trois ans en hiver et donc une sensation de vide, j'ai préféré rester dans l'intime... Libre à chacun d'imaginer le reste... la vie, le bruit (il y a quand même ceux du café voisin en train d'installer ses tables)...