Dessin animé expérimental

Voici deux nouveaux épisodes qui utilisent les dernières évolutions du logiciel.

 

On parle technique... mais est-ce l'essentiel ?

Michel (?), tu décris la société occidentale. Un peu comme le fait la série Silex and the city (Jul, Arte).

Le dessin en noir et blanc (0 ou 1 !) et cette voix numérique (qui parle au passé !) permettent de prendre de la distance par rapport au sujet : je trouve que c'est pertinent en cette période de "remise en question".

Etonnant que tu n'aies (pour l'instant du moins) aussi peu de spectateurs sur YT.

 

Merci entrelaces. Je ne cours pas après les "likes". Je n'ai pas de compte Facebook et je n'ai référencé ma vidéo que sur le Repaire pour avoir des retours constructifs. Je ne fais pas du dessin animé pour passer à la postérité. Je me méfie des réseaux sociaux et j'essaie de me tenir à distance, autant que possible. C'est peut être le sujet d'un prochain épisode. J'ai écrit plusieurs ébauches pour la suite. Mais j'avance lentement, car je fais tout, seul. L'application informatique que je développe est chrono-phage.

 

Il ne s'agit plus d'être liké, c'est passif, paresseux et has been de liker.
Il faut dire et agir au présent. C'est ce que tu fais. Bravo.
L'audiovisuel a un rôle déterminant à jouer dans les inflexions que peuvent prendre les choses.

 

Je ne partage pas ton optimisme sur le rôle de l'audiovisuel. La démocratisation des pratiques amateurs n'efface pas les inégalités culturelles et les préjugés. Youtube est le reflet de cette réalité, mais ça n'élève pas le niveau.

 

Cela me surprend ta réaction ; c'est un peu comme si tu faisais des films destinés à ne pas être vus ; curieux...
Par ailleurs, je ne partage pas ton avis sur YT. YT n'est pas le reflet de la réalité, YT CACHE souvent la réalité : "on" montre 1 jour de vacance mais par les 364 autres jours de galère.

 

Je fais des films parce que ça m'amuse de faire ça. C'est un chalenge et un jeu ou il n'y a rien à gagner. Le point de vue des repairenautes m'intéresse car ça m'aide à comprendre comment ça marche.

 

Bonjour je découvre cela avec un peu de retard, mais je voulais me manifester car je trouve cela super réussi et très original!
Programmeur et vidéaste! C'est impressionnant!
Bravo!
Si ça peut intéresser il y a une solution simple et gratuite pour faire de l'animation 2D, c'est Blender, dans le logiciel un module permet de créer cela.

 

Le petit logiciel que je développe est beaucoup plus modeste que Blender, les moyens déployés ne sont pas les mêmes non plus. L'objectif est différent. Dans ce genre, il y a aussi Open Toonz. Les possibilités de ces systèmes sont impressionnantes. Mais l' utilisation n'est pas intuitive. Les interfaces sont très éloignées des applications "grand public". Il faut une sacrée motivation pour surmonter les difficultés d'utilisation.
Le principal intérêt de ces outils, c'est qu'ils sont capables de donner un rendu réaliste, presque photographique. Cette performance technologique est stupéfiante. Mais ce n'est pas mon but.

 

Je comprends tout à fait en tout cas bravo, car développer un soft c'est extraordinaire!

 

"développer un soft c'est extraordinaire!"
Développer un soft pour qui a un esprit logique c'est pas extraordinaire du tout
Surtout en Visual basic qui est un langage très facile.
Par contre je tire mon chapeau à ceux qui avec des machines comme le commodore 64 arrivaient à faire des jeux graphiques qui tenaient la route ..Langage machine obligé !
et là plus pareil
Un soft de dessin c'est pas hyper compliqué ..Pour un jeu de carte (Belote contrée) j'avais été obligé d'en développer un pour le dessin des cartes (pas internet ni APN à l'époque)
Mr Come se complique la vie alors qu'il y a des bons softs d'animations gratuits c'est son choix !
Je le respecte.
Mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué

 

Caraibe, tes propos sont justes et bien argumentés, par l'emploi de l'adjectif "extraordinaire" je veux souligner l'aspect exceptionnel que peut revêtir de telles démarches car elles font appel à la curiosité et à beaucoup de réflexions.

Pour des néophytes comme moi par exemple qui comprend difficilement l'interface de logiciel comme Adobe After Effects ou adobe Premiere, cela me semble "extraordinaire".
Tu sais pour toi cela ne semble pas incroyable mais tout le monde n'a pas fait d'informatique ou ne s'est pas employé à programmer.
Après il faut aussi penser au mot grec teknè, dans ce sens art et technique sont liés, c'est l'invention d'outils qui permet d'avancer et d'innover. L'association des deux est génératrice de créativité.
Souvent je me pose une question que serait des artistes ou graphistes à la mode sans les outils mis à leur disposition par de grandes sociétés?

 

L'informatique, c'est comme un membre de l'équipe, partage et confiance réciproque et conviviale.

Et surtout pas prise de tête !

Spielberg a prétendu (que pour sa légende ?) que sans, il aurait tourné Jurassic Park en pâte à modeler.

 

Cette discussion sur le développement informatique risque d'être un peu hors sujet dans un forum dédié à la vidéo. Mais la révolution numérique a balayé les supports analogiques et les ordinateurs ont pris un rôle important dans le processus de réalisation d'un film. La numérisation, c'est d'abord une modélisation de l'image et du son par les caméras. C'est ensuite la prise en charge de la post-production. Il y a même des effets spéciaux ou des animations qui sont exclusivement virtuels (sans caméra).
Les professionnels ont développé des outils sophistiqués pour répondre aux besoins de l'industrie cinématographique. Leur distribution à un large public peut créer l'illusion que tout le monde peut s'en servir. Mais on constate vite que ce n'est pas adapté à l'utilisateur. L'interface très complexe, et le recours à des notions abstraites, garantissent une prise de tête mais n'assurent pas d'un résultat final satisfaisant. C'est le constat que j'ai fait.
Partant de ce constat, je me suis demandé de quoi j'avais envie, de quoi j'avais besoin pour faire du dessin animé. J'ai utilisé quelques compétences acquises lors d'une vie professionnelle antérieure pour tester des principes de base et dégager quelques idées. Ce travail m'a permis d'écarter certaines pistes et en privilégier d'autres. J'ai, par exemple, abandonné les images bitmap au profit du dessin vectoriel. Je m'applique maintenant à concevoir une interface simple et intuitive. C'est un projet à long terme. La première étape consiste à structurer des objets virtuels. La programmation moderne (orientée objets) nécessite une grande discipline. Contrairement à ce que peuvent penser certains, ça ne s'improvise pas.

 

L'artiste doit réussir à dominer la technique selon Jean Renoir. Mais n'est-ce pas plutôt l'inverse qui se passe aujourd'hui ?