débat: déontologie des vidéastes et photographe naturalistes

Bonsoir à tous

Merci Oazo et Gabet, c'est sympa de votre part vos commentaires.Le jour ou vous désirez venir en Normandie, emportez votre matériel surtout, je vous emmènerait dans des coins superbes, des places de brame ou vous aurez l'occasion de voir des cerfs magnifiques (le dernier enregistré, pas par l'oeil de ma caméra, est un 18 cors) ou bien des compagnies de suidés pure souche entrain de vermiller.

La notion de liberté chez les animaux de nos forèts, très bon sujet Gabet.

Comme tu le signale, les animaux s'imposent des limites de territoire qu'ils défendent et partagent avec d'autres animaux d'espèces différentes. Mais le problème de nos jours, si l'on prends en compte les routes et autoroutes, les petits villages de campagne qui ne cessent de grignoter sur les champs en faisant disparaitre de nombreux biotopes, l'agrainage intensif de quelques mauvais gestionnaires de territoires (afin d'avoir plus d'animaux a chasser), sans compter une urbanisation sans cesse grandissante qui bouffe lentement nos campagnes et forèts, je crois que la question à soulever serait surtout: est ce que nos animaux vont rester sauvages à long terme.

Je m'explique rapidement : Dans certains massifs forestiers, la pression humaine est tellement forte (promenade, ramassage de champignons, vtt, randonneurs, etc, etc), sans compter la chasse et le travail incessant des agents de l'ONF dans les bois, que les animaux sont très faciles à approcher, ils perdent lentement leur peur de l'homme et je vois des cerfs, en période de brame, se laisser approcher à 15 ou 20 mètres sans se soucier de celui qui l'approche, même un novice qui fait un boucan de tous les diables.Il y a une forèt à coté de chez moi dans laquelle il est aisé d'approcher des chevreuils tant ils sont habitués à l'homme, effarant !!!!

Certe, nos animaux seront sans doute libres, entre deux villages et routes, mais seront ils encore sauvages à cause d'une pression humaine trop importante, là est la question !!!!

Pensez vous que c'est aux documentaristes animaliers de lancer un appel en ce sens afin de sensibiliser les gens ou aux associations de défense animalière??

Très bon débat !!

Cordialement


Locksley

 

Ainsi donc, seules les espèces les plus adaptables ont une
réelle chance de passer le siècle...
Cela fait froid dans le dos mais il faut croire que c'est pourtant
ce qui se prépare.
D'un côté des espèces qui profitent de nos diverses interventions
sur le milieu "naturel" et de l'autre, des espèces qui ne survivront
que si des sanctuaires subsistent.
C'est d'autant plus d'actualité en France avec la remise en question
du statut des parcs nationaux...
Un Eldorado pour les aménageurs, l'annonce d'une fin programmée
pour quelques espèces...

 

J'arrive avec un peu de retard sur la bagarre Locksey/Frankus05, et j'avoue être plutôt de l'avis de Frankus05.

Il me semble qu'un argument de Locksey ne tient pas "comment veux-tu faire autrement et gagner ta vie ?", car c'est bien à cela que revient son argumentation.

Pour moi la réponse est simple: dans certains cas, on ne peut pas à la fois, dans un activité professionnelle, respecter certains principes **et** gagner sa vie.

des exemples ? :

Comment peut-on être commercial chez un fabricant de bombes à fragmentation et militer réellement et sincèrement à Handicap-International ?
Mon exemple est un peu extrème? peut-être... Il n'empèche que le plus alambiqué des discours ne peut rendre compatibles des pratiques qui ne le sont pas ;-(

Je suis un vrai amateur, bien modeste et probablement bien merdique, avec quelques minutes seulement de "métrage vidéo" de lémuriens, Tenrec et autres bestioles de rencontre en 5 voyages à Madagascar, quelques échecs cuisants pour cause de surprise de ma part (ah, ce groupe serré de plus de 30 Tenrecs raté pour cause de démarrage de camescope un peu lent), mais mes animaux de rencontre sont réellement des animaux de rencontre, et quand le hasard n'y est pas le seul responsable, ça se voit à l'écran (quand la banane fait des miracles - ce qui est assez regrettable pour des animaux dont le régime normal est constitué de feuilles, mais on ne choisit pas toujours les guides, de rencontre, eux aussi - , on la voit à l'écran

Enfin, pour ce qui est des espèces "adaptables", aucun problème en Europe, les espèces à sauvegarder sont plus rares hélas qu'on ne le croit (Blaireau, Lynx, il reste des Hermines). Je ne sais pas s'il reste des Sangliers, et si oui, où ? Le vrai Sanglier tel qu'il existait dans les années 60 (j'en ai photograpié en 63 avec un "Brownie Flash", mais ils étaient encore vrais) , avait des portées normales de 3 à 5 petits, le cochonglier d'aujourd'hui a l'efficacité reproductive du porc dont il est un hybride, ses portées moyennes sont plutôt de 10 ou 12 ;-(

 

SuperDupond, tu as dis :
" ....Comment peut-on être commercial chez un fabricant de bombes à fragmentation et militer réellement et sincèrement à Handicap-International ? .... "

C'est vrai que c'est une comparaison extrème..

Je crois bien que tu mélanges tout !!
Et l'extremisme, ca ne donne jamais rien de bon!

 

Bonsoir tout le monde

Je crois en effet que Super-Dupont (super BD que j'adore) mélange tout et qu'il n'a pas tout lu

Rassures toi S.D, le renard, le blaireau et le sanglier se portent bien, il y a encore de véritables sangliers en France et ils ont des portées normales (entre 3 et 8 petits), ce qui n'est pas normal par contre, c'est qu'ils en aient plusieurs dans l'année, merci qui : merci les mauvais gestionnaires de territoires.


Locksley

 

Bonjour,

Je viens de regarder , malheureusement en partie seulement , sur FR3 ,un film de laurent Charbonnier,sur Chambord qui comporte des images et des séquences superbes.Je songeais au débat qui a lieu ici et je me demandais dans quel camp le rangeriez-vous? :lol: :lol:

 

Pour ma part, je concidère que Laurent Charbonnier, comme beaucoup d'autres pros, est tenu de temps à autre de "mettre en scène"...
Il a choisi de devenir professionnel et de ce fait d'accepter certaines contre-parties...
Comme je le disais plus haut dans ce forum, chacun s'impose des
limites...Vivre de l'image n'est pas un métier plus facile qu'un autre.
En ce qui me concerne, j'ai fait le choix de ne jamais travailler avec des
sujets captifs ou dréssés...et je vous assure que j'ai les plus grandes
difficultés à me payer mes nouilles...
On ne se refait pas...
D'autres concidèrent que l'on peut aisément déroger à cette règle,
sans pour autant vendre son âme au diable !
Je n'arrive pas à m'y faire, mais je comprends cette position.
D'ailleur, je suis bien sûr que si l'on interrogait Laurent Charbonnier,
il nous répondrait que lui aussi préfére, et de loin, filmer des animaux sauvages...

 

c'est dommage, moi aussi j'ai raté le film de Charbonnier de ce matin...
Je n'aurais pas pu le voir en direct, mais j'aurais pu le regarder sur une cassette enregistrée, calée dans le creux de mon canapé aprés une dure matinée de travail.
Quelqu'un sait il quand aura lieu la suite n°2 ? Car à prioris, il y aurait deux parties.
Bon dimanche

 

Bonsoir à tous,

Effectivement, le film de L. CHARBONNIER est en deux parties... Je n'ai pas vu le programme, mais même si le n°2 est déjà passé, il est possible de se procurer une VHS en écrivant à Charbonnier Laurent Productions (Tour en Sologne, dans le 41).

Les séquences sont effectivement FABULEUSES (surtout pour un passionné de cervidés comme moi).

Mais au risque de casser un rêve, et pour en avoir discuté avec l'intéressé, je vous confirme que certaines scènes ont été quelque peu "tronquées"; par ex: le chapitre "perte des bois" a été filmé sur une place d'agrainage (avec des animaux "sauvages" mais évoluant dans le domaine... clos (!!) de Chambord (5440 ha)).

Très honnêtement, j'ai vu des dizaines de films sur les cerfs... Même si je ne me lasse jamais, j'avoue que ceux qui se détachent du lot sont rares; celui de L. Charbonnier est un de ceux-là.

Malgré ses séquences "fabriquées", il faut reconnaître qu'il reste sensationnel et génial pour les amoureux d'une nature authentique (car il est représentatif de ce qui existe effectivement en nature) => en ce sens, je rejoins Locksley.

Je m'explique: sincèrement, j'ai été très content de voir sur ma télé un grand coiffé "jeté sa tête" (se débarraser de sa ramure, pour ceux qui ne connaissent pas le terme), car malgré une fréquentation intensive des massifs à cerfs depuis 10 ans, je n'ai observé (et non filmé!) qu'une seule fois cette "tranche de vie".

Finalement, grâce au "grain", c'est une partie du mystère de la vie de ces animaux qui est dévoilée: on perds du mythe, mais on gagne en connaissance, sans compter qu'on salive à l'idée de pourvoir un jour faire la même chose sur des animaux "libres" (ce qui est presque impossible, en toute objectivité, à moins d'avoir une chance inouïe).

Dans le cas du "Peuple Migrateur": tout est faux (j'exagère, disons que pour 50% du temps, ils s'agit d'oiseaux imprégnés: c'est à dire captifs!!) et pourtant le rêve et bel et bien là!

Au bout du compte, j'ai trouvé le compromis: quand je tourne, je ne fais que du film sur du "sauvage, farouche et libre" (et sans appâter). Comme je n'ai pas de prétention, je touche "l'authentique", savoure pleinement et ne sens pas obligé de faire un truc exceptionnel pour les copains (bien que j'en rêve!).

Par contre, dans mon fauteuil, j'opte pour les films de grande qualité, même "truqués", à condition de me sentir transporté vers les milieux que j'aime tant (et donc que le film soit vraiment représentatif de la "vraie" nature).
A contrario, je déteste les films où les cerfs ont manifestement été filmés dans le parc de Rambouillet (200 ha seulement, soit plus ou moins un zoo!!): le milieu est parfaitement reconnaissable puisqu'à cet endroit, il n'y a plus un brin de végétation; dans ce cas, je n'arrive pas à m'imaginer dans ma "propre" forêt et ça casse tout...

A+

 

zut zut zut, je l'ai encore raté le chambord sauvage n°1 . Il vient de repasser sur la 3, à 4h55 du matin ds la nuit de mardi 7 à mercredi !8 !!
En revanche, je ne raterais pas le numero 2, qui passe Dimanche prochain le 12 décembre à 10h 30 ou le 14 déc à 4h15 (dans la nuit de mar à mer)
Et en plus, dimanche prochain, c'est ma fête !! Devinez comment je m'appelle ?

Merci Daguet pour ton discours !!
J'ai trouvé ça trés juste et trés chouette

oazo

 

Bonjour tout le monde

Désolé pour cette petite absence de quelques jours, des problèmes de dos m'ont mené la vie dure.......je ne pouvais même plus aller filmer en forêt :(

J'ai raté ces reportages, mais le titre me dit quelque chose, n'ont ils pas déjà été diffusés une première fois sur F3 il y a quelques temps, bon, je vais tout de même regarder dimanche pour vérifier......dans ce cas BONNE FETE Oazo, avec deux jours d'avance

Daguet, tu es un passionné des cervidés, tu les filme dans quel coin ?????

Pas évident de filmer une "perte de tête" (autre terme) au naturel, j'ai moi aussi bien souvent tenté ma chance et j'ai bien faillis une fois filmer cet évènement. Le vieux pépère (car les vieux perdent leurs bois les premiers) s'était arrété, son attitude était bizarre et il semblait ailleurs, cela se voit lorsqu'ils vont perdre leurs bois. Une petite approche pour me retrouver à une trentaine de mètres, je me cache bien derrière un tout petit roncier et je lance la caméra...........puis d'un coup une série de jappements et des hurlements "ha virus vient là, vieeeeennnttt laaaaaaaaa", merci les promeneurs et leur gentil chichien qui se promenait sans laisse. Du coup le cerf se sauve avec perte et fracas, le petit cleps aux trousses qui braillait comme un fou, la maitresse emboitait le pas 70 mètres derrière, génial. L'occasion de ma vie foutue en l'air pour une.....sotte de promeuse qui ne respecte pas les consignes imposées en forêt (tenir les chiens en laisse). Je suis retourné dans cette forêt le lendemain matin et les matins suivants pour tenter de le retrouver, c'était un vieux mâle qui était connu dans le coin, mais rien à faire, impossible de le revoir :(

Je pense que tu a eu aussi de bonnes sensations lors de tes approches sur des cervidés, Daguet, c'est vrai que se sont des animaux superbes qui donnent des émotions à chaque fois que nous les voyons !!

Cordialement


Locksley

 

Salut Locksley,

Je filme en forêt de Brotonne, essentiellement, mais j'ai connu bien d'autres massifs grâce aux pérégrinations imposés par mes stages estudiantins (à l'époque, j'avais beaucoup beaucoup de temps pour affûter : le rêve!!).

Mais cette discussion n'a pas vraiment sa place ici; je te propose d'en parler dans le chapitre "trombino naturaliste"...

Pour en revenir au dérangement : ce qui est vrai, c'est que je vois une grosse différence entre le massif normand que je fréquente actuellement, et la forêt de Compiègne que j'ai bien connue.

Concernant le comportement des animaux, je n'ai pas observé de grands écarts entre les deux populations, à une exception : à Compiègne, le brame est quasi muet en journée, ce qui dénote un fort dérangement (guère étonnant vu la fréquentation humaine ; personnellement, j’ai déjà vu, lors de nuits de mi-septembre, des dizaines de voitures (jusqu’à 50 à 60) arrêtées le long des routes (au niveau d’une seule et même place de brame) pour écouter les raires : la perturbation n’est peut-être pas très conséquente (les animaux restent vocalement actifs), mais ça montre déjà une bonne concentration de touristes qui peuvent potentiellement se retrouver en forêt aux premières lueurs de l’aube…

Si par bonheur, cette perturbation n’était pas notable pour les cervidés – ce qui n’est bien sûr pas le cas !! – elle l’est de toute façon pour nous « amateurs avertis ». C’est très dommage pour notre plaisir (je vous raconte pas les jurons qui me trottent dans la tête dans ces moments là) ; mais bon, j’essaye de rester philosophe : les citadins (et certains ruraux !!) néophytes, même s’ils ne mesurent pas les conséquences de leurs actes, n’ont-ils pas le droit d’en profiter aussi (dans les domaniales tout du moins, car au-delà, c’est inacceptable !) ?

Enfin, restons lucide, notre activité peut aussi déranger, ne serait-ce que sur le chemin de l’affût où nous croisons régulièrement nos animaux tant convoités…

A+,

Daguet

 

ha ha ha , allez, je te donne rendez vous samedi matin vers 8 heures sur l'aire du Grand Maitre, enfin cela dépends de quel côté de l'eau tu te trouve, Daguet tu es Normand comme moi

Allons dans la section "trombino Naturaliste"

cordialement


Locksley

 

Bonjour a tous,

je ne viens malheureusement pas souvent ici mais de temps en temps tout de meme, et je suis ravi d y retrouver des personnes qui partagent les memes interets.

Juste un mot concernant les quelques derniers messages postés:

J ai lu un peu plus haut, une fois de plus je cite: "dans le peuple migrateur tout est faux".
Je souhaiterais rappeler que ce film est une fiction, des millions d euros sont en jeu, c est un autre monde et meme si "tout" n est pas faux, il est vrai qu'on a beaucoup filme des oiseaux impregnes. J ai fait parti de ces impregnateurs et si ca paut rassurer tout le monde les oeufs que nous prélevions venaient de parcs zoologiques. De plus le lien qui se créait entre nous , imprégnateurs et les oiseaux était inexplicable, notre role était de devenir leur parents, ils étaient impregne a nous et nous sresponsable de leur travail mais aussi de leur survie. Perdu dans le calvados avec tous nos oiseaux regroupée dans cette "base de dressage" je peux vous jurer que nous etions tous au petit soin de nos protégés, nous ne parlions que d eux, nous etions completement isole du monde exterieur et une seule chose nous importait le bien de nos oiseaux et faire en sorte qu ils fassent ce qu il fallait pour le film tout en leur laissant le temps d assimiler. Parfois j'ai vu des impregnateurs fondre en sanglots, filles et hommes certains de plus de trentes ans, lorsqu ils perdaient un oiseaux ( de maladie je precise). Sachez aussi que dans la nature le taux de perte d'un oiseaux etait au moins 60% superieur a celui de nos oiseaux, et malgre tous les efforts il est normal qu un oiseaux puisse chopper une maladie.
Bref, je ne veux pas m egarer surtout que je n ai vu aucun propos negligeant lorsque l auteur du message ecrivait cela.

En ce qui concerne L. Charbonnier, juste un mot. J ai eu la chance de travailler a ses cotes, sur le peuple mais aussi sur ces propres productions. Je n ai jamais rencontre quelqun d aussi passionne et doue. Je ne crois pas que l on puisse parler de trucage, Laurent connait tout des animaux qu il film et peut profiter parfois des methodes de preservations des especes mises en oeuvre par les guardes de chambords, comme les centres d'egrainage, mais où est la tricherie? Laurent peut passer des jours et des nuits dans un affut c est la difference entre un bon realisateur animalier et un autre.
Connaitre le comportement du sujet que l on film et s y adapter peut tres souvent eviter milles trucages.

Mais j ai vu sur d autres tournages, des realisateurs pas specialises dans l animalier qui en effet etaient un peu perdus, c est un art a part entiere.

J aimerais finir sur cela: J ai ete embauche par une prod pour effectuer des recherches de film sur les elephants. J en ai visionner peut etre 200, a l inatheque de paris, a la BBC, National geo... alorts qu il traitaient tous du meme animal, un seul m a touche au point de me mettre les larmes aux yeux, "Quand les elephants meurent" de Pascal Plisson, huit mois de tournage. Trouvez le, regardez le...on comprend beaucoup de chose sur l art de filmer les animaux.

Desole pour ce pave, j espere n avoir endormi personne,

a tres bientot

Dabeetch

 

Dabeetch,

Je suis d'accord avec tes propos:

Pour le "Peuple migrateur", effectivement c'est une "fiction"; on ne pouvait pas filmer ce qui a été tourné autrement qu'avec des oiseaux imprégnés, on est bien d'accord, et le résultat est démentiellement SUPERBE!!!!

Simplement, ce que je voulais dire, c'est qu'il vaut mieux un film émouvant, magnifique mais non "naturel" (dans le sens : non réalisé à partir d'animaux ou oiseaux sauvages, libres, farouches et tout et tout...) plutôt qu'un film authentique où l'on ne voit rien ou presque, et sans scènes époustouflantes qui pourrait apporter un plus par rapport à ce que les passionnés peuvent déjà observer en temps normal.

Pour Laurent Charbonnier, je ne doute pas qu’il soit l’un des meilleurs (au contraire, j’en suis sûr !)… D’ailleurs, je possède 8 de ses films et est une grande estime de son travail.

Mais ce qui reste certains, c’est que pour faire un plan, les pros ne peuvent se permettre de prendre autant de temps que les amateurs (car le temps, c’est de l’argent !!). Par exemple, moi je me fous de recommencer 15 fois la même prise, même s’il faut compter 3 ou 4 années. Because : je mange de toutes façons ! Pour un gars qui en vit, « faciliter » ou « provoquer » les situations (avec du « grain » par ex…) devient primordial pour ne pas faire un film tous les 36 du mois (et donc déguster des... nouilles!).

A+,
Daguet