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débat: déontologie des vidéastes et photographe naturalistes

Discussion dans 'Vidéo (et photo) animalière' créé par yann22, 8 Octobre 2003.

  1. ptipaul

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    100% d' accord avec Don vincenzo.

    Je prolongerai avec le montage où la sobriété des transitions et autres effets doivent être utilisés uniquement dans le but de servir le film.
     
  2. yann22

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    100% d'accord avec don vincenzo... puisqu il me cite...;)
    et aussi avec ptipaul, puisqu il est 100% d'accord avec Don vincenzo qui me cite...;) ;)


    ras l bol de ces productions animalières qui ressemblent olus à un schow à l'américaine, bourrés d'effet de zoom de transition d'accélérés.... qui ne servent à rien.
    On a parfois l impression que le réalisateur n avait que peu d images sur son sujet, et fais un reportage de 26 minutes en utilisant 10 fois les meme plans, une fois en ralenti, une fois zoomée, une fois accéléré, une fois en négatif.... résultat, des trucs qui filent dans tous les sens, mais pas appris grand chose sur le sujet.


    yan
     
  3. ptipaul

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    Excuse moi yann22, j' avais cru que la citation était de pixelos. J' ai chercher en vain son post, ne l' ayant pas trouvé, j' ai mis 100%puisque j' approuvais la citation et ce que disait Don vincenzo.
    Le reportage de 26 mn dont tu parles, c' est une oeuvre de pro je suppose
    Les pros comme les amateurs sont capables du pire et du meilleur. Je suis plus critique envers une production Pro car ils ont des moyens, des connaissances, etc, très disproportionnés par rapport à beaucoup d'amateurs..........
     
  4. Don vincenzo

    Don vincenzo Conseiller Technique PC & vidéo

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    Il est vrai que des moyens financiers conséquents facilitent le tournage et la qualité des prises de vue. Après, le montage hollywoodien de la reproduction du castor lapon ne sert pas son sujet. On aime ou on aime pas ! Bon, moi j'aime pas trop. Pour jeter de l'huile sur le feu : le peuple migrateur ou microcosmos, vous le rangez dans quelle catégorie ;) ? Hollywood ou savoir-faire ? Perso, je les trouve terrible. Autre exemple : Laurent Charbonnier. Réel connaisseur de ses sujets, reconnu mais utilisant du matos à la hauteur de ses ambitions. Peut-on lui reprocher quelque chose ? Bon, c'est p'tet pas le meilleur exemple non plus. Le genre de mec qui sait de quoi il parle ! Last example : les docs du National Geographic. Incomparables et pourtant dans le genre débauche de moyens ... Mais tous ne sont pas bons, y'en a qui sont moyens (on devient exigeant). J'ai par contre un petit faible pour les reportages de la BBC car ça n'a rien à voir avec le reste, ils ont une touche particulière que j'aime beaucoup.
    Néanmoins, le plus important, c'est d'avoir des sujets en pleine nature et chez nous, pays riches, elle se fait de plus en plus rare. Et pour trouver une nature diversifiée et sauvage, il faut parfois aller loin et pour shooter le sujet tant désiré, il faut souvent des heures, des jours, des semaines d'affût ou de tournage et ... tout ça coûte cher et c'est ce qui permet de différencier l'amateur du professionnel. Cependant, filmer avec son petit dv les passereaux du jardin après les avoir habitué à sa présence vaut parfois aussi bien que la vie intime des fauves du Serengeti. Pas même sujet mais bien moins cher à mettre en oeuvre ...

    DV
     
  5. ptipaul

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    Quand j' écris: "Je suis plus critique envers une production Pro car ils ont des moyens, des connaissances, etc, très disproportionnés par rapport à beaucoup d'amateurs..........".Je veux dire, que les Pros avec leurs gros moyens ne devraient pas produire des films où on a envie de réduire la durée d' un quart, ou plus. Qu' en penses-tu yann22 toi qui est allé au Festival de Ménigoute.
    Je ne connais pas le film sur le castor lapon, pour les autres film, je suis d' accord avec toi Don vincenzo, ainsi que pour la suite de ton post. Comment pourait-il en être autrement, je suis spécialisé dans les "petites bêtes", même très petites, avec la chance de pouvoir les filmer dans mes jardins............Un inconvénient tout de même, ils sont situés à coté d' une route très fréquentée.
    Paul.
     
  6. yann22

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    je ne dénigre pas les films pro... loin de la, certains sont excellent, on a parlé de charbonnier, ses films sont a mon avis bien écris, bien tournés, et bien montés. A part quelques bidouilles un peu criticables... m enfin bon, ca c'est facile;)

    Ce qui me pose probleme c'est plus les super production, entre autre BBC, ou on déssert plus le sujet qu'autre chose, pas toutes les produstions, mais y en a. Une des dernières en date est le filmm qui a été primé 1er prix a ménigoute et qui s est fait huer par toute la salle. Dans ce film on comparait le faucon pélerin a un avion de la royal navy, a grand renfort de tir de missile... dommage, ca apportait rien, alors que sur le point comportemental, y avait des trucs super intéressant.

    J ai vu d'autres reportages de la BBC, ou tu as plus l impressin de regarder un film de sciences fiction qu un reportage et ou au résultat tu repars avec mal aux yeux, mal au crane et tu as rien appris, ok, c'est grand public, mais y a des limites quand même...

    Pour ce qui est du peuple migrateur... houlala, vaste débat...
    Disons qu on repère aisément les scène faites par des cinéastes animaliers (charbonnier par exemple) des autres...

    Vu comme je m emmerde en ce moment à faire des heures d affut à limicoles, j trouve ça un peu gonflé les prises de vueen deltaplane à quelques metre au dessus d une colonie de pélican pour que tout le monde s'envole... m enfin bon, j ai un avis très négatif sur ce film, je sais que tous le monde l a pas, et souvent on me répond que ce film a quand meme servi la cause des oiseaux auprès du grand public... c'est vrai, mais dommage pour les autres cinéases qui n ont pas autant de moyen, qui on plus de déontologie, et qui n arriveront jamais à ces résultat.
     
  7. frankus05

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    Citation : dommage pour les autres cinéastes qui n ont pas autant de moyen, qui on plus de déontologie, et qui n arriveront jamais à ces résultat.

    Quel pessimisme pour clore ce poste, Yann, un peu de positivisme, non de Zeus. Lancer le débat sur la déontologie était indispensable mais courageux pour un modérateur, mais ne t’arrêtes pas en si bon chemin. Je n’avais pas encore vu cette discussion (je les prends dans l’ordre), mais je pense avoir envoyé quelques pavés dans la mare dans d’autres discutions sur ce sujet précis, ce qui pourrait relancer ce débat (rapatriement des 2 posts ?), qui doit être constructif.

    Pour moi, un cinéaste – documentariste - (photographe) nature qui s’impose un véritable code de déontologie (pas bidon, ça demande réflexion et échanges avec d’autres) et qui s’y tient, obtiendra la confiance de spécialistes, pros, connaisseurs … du sujet traité, et aura plus de matières pour « construire » son film que n’importe qui. Avec cette base indispensable, si le travail et le talent suivent, il aura toutes les chances de son côté pour décider un producteur à le suivre. Si ça marche, le cercle des relations basées sur la confiance s’agrandira, le prochain film sera meilleur avec des financements plus importants… et pourquoi pas un jour une super production avec des moyens extravagants.

    Je suis convaincu que celui qui se lance, grille des étapes, ne respecte pas certains principes de bases déontologiques pour espérer briller plus rapidement, se grille pour longtemps, et dans ce milieu l’étiquette est vraiment vraiment importante. C’est différent pour ceux qui sont bien assis dans le métier et qui ont un carnet d’adresse bien épais, s’il déroge une fois à la règle, on lui pardonne souvent parce que l’on sait ce qu’il vaut, on lui donne une deuxième chance mais on oublie pas pour autant…

    Bien à vous
    Frank
     
  8. yann22

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    difficile de méler les 2 dicussions, les messages s intercalerai de façon chronologique, et ça sera peut être plus très cohérent...

    Je comptais pas clore cette discussion de la sorte... j'epérais plutot lancer un...micro débat sur le sujet, même si c'est peut etre un peu glissant....

    ja i remarqué ton intérêt pour toutes ces discussions et ton avancée dabs la découverte des sujets, heureux de compter un nouveau passionné parmis nous.

    n'hésite pas à lancer tes propres sujets et nous faire part de tes expériences!!!
     
  9. Massago

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    Bonjour à tous,

    Je viens de m'inscrire sur le forum du Repaire et je suis heureux qu'il y en ait un consacré aux animaux.

    Bon, concernant mon avis sur le comportement des cinéastes, vidéastes et photographes animaliers, j'ai eu l'occasion de voir quelques spécialistes travaillés sur le terrain (au Kenya et en Tanzanie). Malheureusement, j'ai souvent constaté que peu d'entre aux semblaient respectueux des animaux qu'ils filmaient et de l'environnement dans lequel ils exerçaient. Un seul objectif : ramener l'image rare quelle que soit la méthode utilisée !

    Fort heureusement, j'ai eu la chance de voir travailler un grand Monsieur du cinéma animalier dans le Parc National du Serengeti en Tanzanie, à savoir Hugo Van Lawick. A la différence de quelques jeunes photographes et cinéastes Français qui pensent être chez eux lorsqu'ils sont là-bas et qui haïssent les touristes, Hugo Van Lawick s'accomodait de tout. Ce fut un exemple qui manque aujourd'hui beaucoup à la profession et aux amoureux des animaux de la savane africaine.

    Disons que la loi de la production oblige les auteurs d'image à présenter aujourd'hui des scènes rarement ou pas encore filmées. Bien évidemment, cela a des conséquences et je crains que ces professionnels, à quelques exceptions près, n'aient pas de grands scrupules à "déranger" les animaux dans leur milieu.

    Personnellement, les docs animaliers d'aujourd'hui subissent de plein fouet le phénomène de "Télé réalité". Et puis, c'est si important de leur donner des petits noms à ces petites bébétes (cf "Chroniques de l'Afrique sauvage")...

    Bon, rien ne vaut un petit film bien monté qui montre la vraie vie des espèces animales avec SURTOUT un bon commentaire... Car c'est bien là que les choses vont mal aussi !
     
  10. dabeetch

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    petit mot sur le doc animalier

    bonjour a tous,

    ce petit mot pour faire part de mes experiences dans le milieu du cine et doc animalier.

    Yann: je comprend tes interrogations face a un projet d une telle ampleure que celui qu a ete le Peuple, mais ayant travaille deux ans sur ce film je ne peux m empecher de glisser un petit mot... sache tout d abord que la personne qui a reve ce film, Jacues Perrin a toujours fait preuve de la plus grande attention face a l ethique du cine animalier (son maitre a penser dans ce domaine etant Gerard Vienne avec qui il a realiser Le Peuple singe il y a dix ans) , d autre part une vingtaine de personnes etait paye pendant quattre ans pour 'impregner' les oiseaux donc s y attacher et en devenir responsable, imagine toi passer ne serait ce qu une anne jours et nuits 24 sur 24 avec tes oiseaux dormant avec eux en voliere...penses tu reelement que ce genre de personne laisseraient quiconque maltraiter les oiseaux?

    En ce qui concerne les tournages purement animalier ils ont ete confies a des pros en effets et je suis ravis de voir que la reputation de Laurent Charbonnier n est plus a faire ici, et c est a juste titre car si il y a un cineaste animalier en france (et je m etendrais meme plus sans peur d exagerer) cest bien lui. Ayant eu la chance de travailler a ses cotes, je me suis vite rendu compte a quel point il etait important de connaitre le comportement de ces sujets , de reperer et preparer le terrain souvent plusieurs semaines a l avance, ce qui n empeche pas non plus quelques arrengements.

    J en vient alors a ce debat sur le studio ou les decors artificiels. Ils est indispensable de pouvoir choisir son decors comme n importe quel metteur en scene, et c est la le veritable art du cineaste animalier, d amener son sujet la ou l on veut, c est ici que les conaissance ethologiques rejoignent les domaines du paranormal, de la magie, du chamanisme...oui laurent Charbonnier est un magicien, il connait les langages de la nature.

    Le studio: une fois que l on maitrise cette connaissance des comportements on est alors capable de placer un animal n importe ou sans mettre sa vie en danger, car on sait ce qui le derangera ou non.
    Je vais desormais rendre hommage a un autre magicien, Mr Varrin des studios Jacana (dresseur animalier pour le cinema). Combien de gens sur terre sont capable de diriger (au sens " mettre en scene") un papillon volant ou un banc de poissons...? Reponse, seulement celui qui se sera plonger dans les meandres de l ethologie et aura su provoquer ces comportements... Projetter simplement dans l air d un studio un concentrer de pheromones sexuelles de ce papillon, de l endroit ou vous le faite partir jusqu a l endroit ou vous voulez qu il aille ( comme un chemin invisible dans les airs) et celui ci s executera. Ici pas de ficelles accrocher aux pattes de l animal, pas de ventilo...juste des connaissances; l animal est il mis en danger? pas le moins du monde. Cela reflete il la verite de l animal? demander vous alors si nos images montees ne casse pas deja cette verite..., si meme le fait de les voirs donc de tenter de les decrypter ne la casse pas. Je ne veux pas m enpetrer dans les consideration de l image animalieres mais la vrai question a se poser avant de choisir les methodes c est de se demander ce que l on voit vraiement, cette realite n est elle pas juste celle que l on a envie de voir...

    Bref , excuser moi pour ces divagations, j en reviens au dernier point sur lequel je voulais intervenir, les films de la bbc et de nat geo. Ces deux boites, enormes ont eu leurs heures de gloires et continu a faire de tres beau films, quand il ne s agit pas de remonter des images de leur enorme stock qu il faut amortir...ceci donne lieu a ces films pauvres ou des images vus et revus sont monter acceleres, colories, specialeffettisees...le docu animalier est aussi un produit qui se vend...et quand on possede la plus grosse banque d images animalieres pourquoi les laisser pourrir ... ils ont juste a mes yeux choisis une mauvaise methodes pour tenter de 'moderniser' le doc animalier. Il devraient plutot chercher de nouvelles facons de filmer , concevoir ( comme le fait jacques Perrin) du materiel nouveaux pour des prises de vues originales, et non mettre des cameras sur le dos des bebetes et penser qu ils revolutionnent le doc animalier.

    Voila ce que j avais a dire, je tenais enfin a vous dire a tous que vos discussions sont passionnante, que j y apprend pleins de choses parfois tres pointues et que ce site est un veritable puit d infos.

    Merci a tous.

    Jerome>.
     
  11. yann22

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    merci à toi Jérome et bienvenue dans ce forum, heureux d'accueillir un nouveau passionné!

    je ne peux m empêcher de revenir sur le peuple migrateur, mon intervention était juste pour dire que je ne conçois pas le film animalier de cette façon, et je resterais sur cette idée qu'une séquence même floue, mal éclairée et tremblante, mais présentant un comportement animal rare en milieu sauvage, aura toujours plus de valeur qu'une scène "fabriquée".
    Ok le public préfère des superbes images, mais rappellons nous le rôle du film animalier, n'est il pas de montrer au public la nature comme elle est? he bien oui, quitte à en chier, à ne pouvoir montrer que le passage furtif d'une loutre derrière des brins de jonc à la tombée de la nuit, je n'ai pas envie d'aller la filmer dans un zoo. Si je veux montrer au gens comme elle est dans la nature, et surtout comme ils peuvent la voir, he bien c'est comme ça que je la montrerai.

    Je n ai rien contre J. Perrin, pas le moins du monde, il semble être un grand passionné, c'est juste la méthode qui ne me convient pas, après... quelle importance, ce film a été un grand succès...
    mais malheureusement, aussi attaché a t il pu être a son film et ces oiseaux, quand on travaille avec une telle équipe, on ne peut pas tout controler... je sais, on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs, mais j ai moi aussi rencontré des personnes ayant travaillé sur le projet, qui n'admettaient pas certains comportement de certaines personnes... de là à baffouer tout le projet...NON, mais... c'est dommage...

    voila voila pour revenir à cette discussion!!!!
     
  12. frankus05

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    Yann, je crois que tu poses le doigt sur une des questions de fond qui m'empêche parfois de trouver ce sommeil réparateur pourtant tant espéré.
    Dans quel but faisons nous des films ? Que sommes nous prêts à accepter pour donner de l'émotion, sensibiliser et ce le plus longtemps possible ?
    Si notre code moral nous impose de ne filmer que de la nature sauvage en milieu naturel, cela induit : filmer sans "aucun" dérangement (ce qui est impossible dans l'absolu dans un écosystème vraiment naturel) ou plutôt en minimisant à l'extrême de ce qui réalisable par un expert en la matière (affût mis des mois à l'avance, pour ne pas induire de caractère comportemental artificiel sur le territoire en question - Aucune méthode pour attirer artificiellement les acteurs principaux...) uhm uhm ? il faut bien aller jusqu'au bout de son sens de l'éthique, sinon où fixer la limite de l'acceptable ?
    Serais-tu prêt à éliminer de ton film sans aucun regret, des scènes que tu rêves de prendre in-situ (mais dont les chances de dérangement de l'individus sont grandes) "très fortes" et "très prisés des spectateurs que tu souhaites toucher" ), et qu'il serait très simples et rapides de faire en studio avec des spécialistes (genre Varrin)? A moins que tu prennes l'option : grande chance de dérangement (les chances de ne pas déranger sont minces mais elles existent...) et "il faut bien vivre", n'est-ce pas ?

    Serons nous suffisamment talentueux pour inventer de nouvelles façons de filmer (in-situ et sans dérangement) qui plairont encore plus au grand public que "Le Peuple Migrateur" ? Ou- bien devons nous, nous conformer au moule de la mode actuelle en répondant à la demande du public et dans ce cas accepter les méthodes "discutables" du LPM ? ou-bien encore devons nous marginaliser et créer un circuit parallèle de films animalier éthiques comme l'est le cinema d'auteur aujourd'hui => Dans ce dernier cas, comment produire des films qui ne seront vu que par une poignée d'initié, dans cette branche du cinema qui est déjà assez "marginale" ?

    Ne crois-tu pas que l'art du réalisateur peut également se situer là, pour continuer à vivre en touchant un public large, dans l'introduction très subtile de quelques scènes très fortes mais composées ex-situ ? javascript:smilie(':perplexe:')

    Cordialement
    Frank
     
  13. yann22

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    haaaalalalala... la limite est dure à identifier entre le corret, le resque correct et le pas correct du tout...
    j ai encore dernierement vu un docu sur les roselieres avec un making off, les cinéaste expliquaient leur méthode et reconnaissaient certains dérangements, qui ne sont, à mon avis, rien de plus qu'un dérangement naturel lié à un "intru" dans un milieu naturel, tel un prédateur... nous entrons là dans un autre débat, quelle est la place de l'homme dans un milieu naturel???
    ne peut on pas considérer acceptable un dérangement provoqué par un initié, qui saura repérer les limites à ne pas dépasser? bien sur, tout dépend des espèces...
    mais je suis le 1er à reconnaitre avoir provoqué des dérangement, cet hiver j ai beaucouip filmé sur les vasières littorale, principalement des limicoles, et malgré toutes mes précautions.... ja i provoqué des envols, suis j e blamable pour autant? bien sur si j avais pas été la, y aurait pas eu ce dérangement... maintenant ca n aurait pas empéché les 15 chiens qui divagaient le même jour ainsi queles 40 promeneurs de faire tout envoler en toute innocence...

    il faut de la rigueur, mais il faut aussi faire attention, a mon avis à ne pas nous maginaliser.
    Pour faire des images, il faut de toute façon être sur le terrain et d une facon ou d une autre, on est dans un milieu qui n est pas le notre, on provoque donc, quelle que soit l échelle des dérangement. à chacun de savoir s imposer les limites, en fonction de ses besoin, de ses connaissances et du contexte.
     
  14. Squamat

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    Jusqu'où dérange-t-on?
    Il y a un mois environ, j'ai croisé une couleuvre au milieu d'un champ. Je l'ai filmé pendant une heure, lui tournant autour, caméra sur pied ou alongé à plat ventre, caméra sur un sac. Elle n'a pas cherché à fuir, continuant à se déplacer tranquillement, marquant des poses,bref, semblant vivre sa vie sans tenir compte de ma présence... jusqu'au moment ou, alors que j'étais alongé face à elle, en appui sur les coudes, elle est venue se mettre à l'ombre sous ma poitrine et y est resté jusqu'à ce que je décide de m'en aller. La plus belle image n'est pas sur la K7... et pour cause!!!
    Squamat
     
  15. yann22

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    ce genre de plan m est déja arivé avec un lézard vert qui est venu se chauffer au soleil sur mon genou... en effet, on a vraiement l impression d faire partie du paysage parfois... mais les dérangements touchent plutot les oiseaux et les mammifères à mon avis...
     
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