créateurs d'entreprises de films d'entreprise

code NAF (APE)

si l'insee a attribué un code à votre entreprise qui ne correspond pas à votre activité il suffit de les informer par courrier/fax tout en leur précisant le bon code et ils le changent c'est aussi simple que ça.

Ps: histoire vécue!

 

Personnellement, pour répondre à la question, je suis en EURL avec le code APE/NAF 722A, Edition de logiciels (non personnalisés). Mon activité est la réalisation multimédia pour l'instant (site Web, intranet, extranet, application Web, cd-rom interactif, borne interactive, graphisme Web & print), mais si je m'intéresse autant à la question du code APE/NAF et de l'embauche de techniciens audio/vidéo intermittents, c'est que je souhaite démarrer d'ici quelques mois une activité audiovisuelle pour compléter la première.

Jibier

 

Pour répondre à chris013,

Le problème est lorsque, comme moi, on a une activité qui n'est pas vraiment cataloguée par l'INSEE... Pas vraiment 921B, mais un peu quand même, pas vraiment 722A, mais un peu quand même...

Or des activités "fusionnelles" comme ça, il y en a de plus en plus avec les nouvelles technos. Et elles ont (nous avons !) besoin de bénificier du régime d'assurance chômage des intermittents, sans pour autant figurer dans les cases initiallement prévues pour ce régime par la taxonomie INSEE.

Je vais envoyer un fax à l'INSEE pour changer de code APE/NAF à chaque fois que j'ai besoin d'embaucher un intermittent

Jibier

 

eh ben... pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué

 

qu'est-ce qui t'empêcherait de prendre le code APE qui te permet d'embaucher des intermittents et de le garder?

Même si cela ne correspond pas à la majorité de ton boulot, les autres codes APE a priori ne t'apportent pas d'avantages spécifiques, alors prends celui qui t'apporte le plus et garde le.

Qui peut le plus peut le moins pas le contraire.

 

J'y ai pensé, mais la personne que j'ai eue à l'INSEE me disait que mon code APE/NAF devait obligatoirement correspondre à mon activité principale.

Reste à voir quelle obligation légale j'ai à ce niveau là. Je rencontre un conseiller juridique la semaine prochaine, pour un autre sujet, mais j'en profiterais pour lui soumettre le problème.

Mais si rien ne s'y oppose, en effet, je pense que je vais changer de code APE/NAF.

Jibier

 

Dans une précédentre structure, j'ai fait change le code ape en argument sur le problème de l'emploi des salariés et le développement de l'activité vidéo apr rapport à une autre activité de l'entreprise qui restait pourtant l'activit"é principale, et celà c'est fait en quelques jours.


Pour en revenir à quelques post précédents, ce que je lis ne fais que conforter mon opinion : ca se bagarre bcp plus sur les prix sur les petits marchés que sur les gros

 

C'est bon à savoir...

Jibier

 

c'est un souci dans le démarchage de clients, principalement d'entreprises, qui lorsqu'elles cherchent une boîte de prod pour un film institutionnel ne cherchent pas un photographe de reportage...

je suis entierement d'accord avec toi, seulement à ce prix c'est pas vendable, c'est clair que ça vaut bien plus, mais j'ai jamais compté les heures passées sur un montage de mariage, à titre d'info, j'y passe une semaine minimum à temps plein pour sortir 3vhs + une copie des rushes (le DVD est un supplément à 149 euros)
899 euros si la cérémonie est le matin, 699 euros si c'est l'après midi, je reste jusqu'à l'ouverture du bal soit 9h/23h ou 13h/23h, et j'annonce des heures supplémentaires passée cet horraire sur le contrat, pour éviter que les clients me demandent de rester plus tard mais que je ne facture presque jamais en présentant ça comme un jeste commercial à la livraison, sauf si les clients sont cons, mais en général on à de bons contacts, une année j'ai signé un contrat avec un couple de futurs mariés sur un salon du mariage, l'année suivante ils étaient présents bénévolement sur mon stand pour le salon et m'on fait plein de contrats!!!
bref, même si ce tarif ne correspond pas au travail fourni, je dirais que le film de mariage est une profession à part dans la profession, c'est également un piege, car on est vite identifié "mariages" et plus crédibles pour d'autres prestations ensuite, mon erreur est sur les dernieres années d'avoir voulu trop me disperser tant sur le plan des prestations que sur le plan géographique, je faisais tous les salons possibles et multipliais les contrats avec parfois 700km entre 2 prestations style un mariage le vendredi en seine et marne et un le samedi matin dans le morbihan...
tout ça pour dire que si l'on veut faire du film de mariage, il faut prendre en considération que c'est un "métier" à part, et que les budgets ne seront jamais alignés sur les films institutionnels, je sais de quoi je parles, avant d'établir mes tarifs, chaque année je consulte tous les tarifs des concurents spécialisés en région parisienne et en province, de plus j'ai monté mon entreprise en 1998, mais avant ça je travaillais régulierement pour l'entreprise de mon père qui était photographe et à fait son premier film de mariage en vidéo en 1983...

maintenant il est vrais que beaucoup confondent "vidéo de mariage" et "Film de mariage en Vidéo"...

 

Si c'est pas indiscret, pouvez vous me dire si vous avez un site pour vos boites et quel matériel de tournage (type de caméra principalement) vous utilisez?

 

pour aller voir les tarifs ? je plaisante bien sûr.

La vidéo de mariage est l'exemple type de marché piégés, sauf quelques cas exceptionnels.

C'est un secteur extrêmement saisonnier (la saison commence en mai, atteint son pic en juin et juillet avant de retomber à la fin de l'été. Idem pour les jours de la semaine.

Contrairement au photographe qui peut faire plusieurs mariages dans la même journée (j'ai un ami qui en fait 4 ou 5 sur une seul samedi), le reportage vidéo demande une présence sur la journée complète. Car le client est content d'avoir son book avec les meilleurs moments de la cérémonie, le portrait de groupe et la photo de couple faite quelques jours avant mais il ne comprend pas que vous ne lui proposiez pas un film avec la prépa chez les mariés, la cérémonie, un peu du repas et la fiesta qui est derrière avec la danse des canards ou la chenille qui redémarre. Et même si vous faites un film long, il n'est pas rare qu'il vous demande une copie des rushes. Dès lors, mis à part vendre à un prix assez élevé le fruit du travail, il n'est pas rentable. Et comme, lorsque vous donnez un prix élevé à un client, il compare avec le prix du camescope qu'il va recevoir dans sa liste de cadeau ou la dernière merveille acquise par son futur beau-frère sympa qui va lui faire le boulot, vous êtes battu d'avance. Ajoutez à cela quelques particuliers, étudiants et autres qui en fon un peu au black pour amortir leur matos ou payer leurs études et vous avez l'exemple type de marchés piégés.
On en a parlé avec Zélie il y a quelques temps et elle ne pourra pas que confirmer mes arguements.

Et ca, ca ramène à un débat que nous avons depuis plusieurs mois (voir année ici). Ceux qui se lancent dans des créneaux avec du petit matériel, sur des budget faibles, sont ceux qui sont le plus durement concurrencés par des amateurs ou des pros qui débutent avec un petit matos en cassant les prix.

A li'inverse, en tant que Dinosaure de la vidéo utilisant des moyens pourtant réputés comme obsolètes tels que le béta numérique, j'ai un peu de mal à gérer l'afflux de boulot et ce qui me pose problème, c'est de trouver du personne compétent, formé, capable d'assurer, de manière autonomie le montage d'un sujet. C'est quand même un paradoxe.

 

En tout cas vos arguments de prix sont tres bons, je crois que je vais les citer sur ma prochaine plaquette, ou bien filer le lien à mes clients qui me disent que c'est trop cher...

 

une autre incohérence... selon moi une société de prod qui veut faire du film institutionnel est en danger a partir du moment ou elle propose du film de mariage... a mon avis (et c celui de bcp de mes clients), le film de mariage n'est pas un secteur de l'audiovisuel pro... c'est peut etre un (bon) moyen de manger pour certain mais ca doit faire fuir la plupart des clients entreprises... car connoté amateur, bas de gamme...

pour repondre a la question de arno le site de ma boite est sur mon profil et nous tournons en digital beta...

voila

 

Pour revenir au statuts, n'est-il pas possible de se faire payer en droits d'auteurs et de cotiser aux AGESSA, parce que ras le bol du salariat, je veux moi aussi voler de mes propres ailes mais je peux pas me payer l'URSSAF (1700 € la première année).
merci

 

Merci pour le lien,

Ton site est superbe, il faudrait que je remette le mien à jour...
il y à dessu plein de choses qui ne sont plus d'actualité et j'ai même pas encore de vidéo de démo dessu...:(




je suis tout à fait d'accord avec toi sur le problème des mariages,

au début j'ai lancé ma boite en souhaitant faire du film d'entreprise, des evenementiels et pour démarer et gagner tout de suite de l'argent du mariage,

or, j'ai été "victime de mon succès" avec les mariages
ayant une boutique en centre ville accessible aux particuliers...

donc c'est vrais que l'ettiquette mariage me colle à la peau et c'est tres dur de m'en défaire...

Par contre c'est clair que vu ton matériel on ne joue pas dans la même cour:

donc moi je m'adresse pas non plus à la même clientele et les budgets sont bien moins importants...
:(