Construire un vidéo-clip de paysage urbain

C'est totalement réaliste.

Pour être créatif il faut travailler dur, l'inspiration ne tombe pas du ciel comme la neige sur la cime des arbres en hiver. S'astreindre à travailler tous les jours avec des horaires est le meilleur moyen de parvenir à produire quelque chose tout en cultivant son inspiration. Ce n'est pas un don divin, c'est un sport cérébral qu'il faut travailler et nourrir par la curiosité.

 

Bonjour nestaphe et LiquidPro,

A ceci près en restant bien dans le sujet de KidKodak qu'il ne s'agit nullement d'inspiration (un leurre, çà n'existe pas) et je ne sais pas si Salmane Rushdie a complété en parlant de concentration (... il aurait dû !).

Mais lui, c'est un écrivain mais pour l'image (et non le mot), cette concentration ne s'obtient que par l'observation et l'intuition.

Le gros avantage notamment pour KidKodak mais aussi Gild et nous tous, c'est autant valable sur place au tournage (ou à la prise de vues, la prise d'images) que devant sa timeline.

Le mieux restant que cette observation intuitive dure tout du long du processus et qu'elle en demeure le principe.

Moi aussi, j'aurais dû compléter, on parle plus précisément de métaphore de la vie, notion en effet acquise perso très tôt par une formation décidée autodidacte mais à l'appui de lectures (écrites et filmiques attendues initiatrices).

Ce n'est pas Michel Audiard et ses dialogues qui me l'ont appris (même si je garde un sacré souvenir auquel il est lié) mais du manuel d'un dit (mais que prétendu) "gourou" d'Hollywood, Robert McKee qui m'a rendu un fieffé service au bon âge (ou plutôt, service que mon intuition n'a pas manqué de me rendre de m'inciter jeune à le lire pour inaugurer mes recherches).

Un autre manuel a depuis cité Jean-Loup Dabadie sur son métier de scénariste mais c'est vrai pour tout ce qui finit en images et en sons : "Mon travail, c'est 80% debout et 20% assis".

Rien à voir avec les 35 heures et dans Salmane Rushsdie, nous, on doit ne voir que "rush" !

Comprenne qui pourra ou qui voudra mais une courte scène de Pasolini m'avait servi à temps d'exemple, ... de leçon sur le recours à la métaphore (de la vie) :

 

Plus pour KidKodak, il y a eu depuis American Beauty (mais 3 mn, c'est peut-être un petit peu trop long, on peut faire beaucoup plus court et même qu'avec un insert) :

 

Jolies ces deux scènes
Pasolini, ça me rappelle mes cours lointains en Arts du Spectacle ^^ et REDoré, l'extrait que tu cites reste bien dans le thème proposé par KidKodak