Confiné (2021) - Court-métrage fantastique

Alors qu'il s'apprête à sortir faire des courses, un homme réalise qu'il est emprisonné chez lui.

 

Bonjour confinefilm, j'avoue avoir tardé à me permettre de réagir tellement je suis réfractaire à ce sujet qui selon moi, ne justifie aucun traitement créatif (ni rien d'autre, d'ailleurs).

Même si au vu de la dédicace, une explication reste probable (mais alors c'est elle qui devait servir de fond et même de socle).

Pas obligé de reprendre (jusqu'au pseudo) ou se remémorer ce contexte pérave pour exprimer avec le même talent, la solitude et les souvenirs qui la hantent en images fixes et animées que laisse la vie en ce qu'elle a de plus indélébile.

Félicitations néanmoins pour la démonstration en solitaire de l'auteur, producteur, réalisateur comédien (à lui tout seul) avec la réussite incontestable d'avoir créé une ambiance à même de compenser une démarche préférée abstraite mais qui vient trop diluer l'action (au détriment de l'identification et donc de l'empathie).

J'irai même jusqu'à dire que c'est un cas d'école très imprégnant quand on y pense (surtout hormis ce contexte).

 

Bonjour. Je vous remercie pour cette critique sur laquelle je n'ai pas grand chose à redire et ironiquement, je planchais sur une version plus courte et moins intime en la lisant. Cette version est disponible dans un nouveau post du forum
Confiné (2021) - Version courte / Court-métrage | Festival permanent du Repaire

J'ai focalisé sur l'essentiel: l'isolement et la précarité, et j'ai condensé certains passages.

Lorsqu'on se lance dans un processus de création en solitaire et avec pour toile de fond une situation dramatique personnelle (et universelle) à dépeindre, la trop grande liberté, qui n'enlève rien à la difficulté, ne s'embarrasse pas du moment ou une fois le film terminé, on est déjà passé à autre chose (catharsis). Dans une autre étape, ça me parait plus judicieux aujourd'hui de ne montrer que l'essentiel en coupant les passages trop intimes.

Merci encore !