Choix camescope pour reportage scolaire

... au même tarif mieux vaut adopter un camescope dont on peut upgrader les performances et disposant de moyens de contrôle
Tu prêches à un converti.


Le terme principal du sujet était pour moi voyage scolaire.
Et là ma réaction n'est plus la même qu'au club:

- Celui qui tient la caméra fait partie du voyage. Il en profite et en subit les aléas comme les autres: trajets, discussions, arrêts, découvertes, étonnements, visites, restauration, hôtels ... dans des cadres par définition inconnus.

- Généralement un prof ou un parent. C'est à dire une personne ayant autorité sur des mineurs. C'est à dire une personne légalement responsable qui doit en plus prévoir, anticiper, surveiller, vérifier, compter, intervenir, faire des liaisons entre l'extérieur et le groupe et ne pas oublier d'en référer au responsable. La vidéo ne sera pas malheureusement sa priorité.

- Ce cadreur, ayant auparavant vérifié sa disponibilité, se doit de précéder plus ou moins le groupe ou de jouer l'arrière garde.
"Je vais descendre le premier et aller là bas ... quand je vous ferai signe vous descendrez en venant plus ou moins vers moi, sans vous presser, sans baisser la tête, en regardant en direction de la caméra mais comme si je n'y étais pas. J'aurai ainsi le lieu, le car, et tout le monde qui défilera, et forcément des gros plans ..." Je terminerai peut être par un panoramique de suivi des derniers ... puis un plan fixe sur tel monument ...
Entre ce qui est annoncé et ce qui se passe réellement on imagine les possibilités de variations avec trois ou quatre douzaines d'adolescents sortant de leur enfermement provisoire. Et malgré cela il faut dominer son sujet.
Ainsi de suite pour le reste: visites, démonstrateur-conférencier à suivre et à capturer lors des phrases-choc, mouvements d'ensemble, événements fortuits à saisir dans la seconde, multi plan des objets et monuments remarquables, ...

- Généralement ce prof-caméraman aura un ou deux élèves de confiance qui prendront de plus en plus sa relève (parfois en bien mieux) et qui s'enhardiront pour trouver des situations toujours plus originales, cocasses ou plus intimes avec leurs camarades.

Pour toutes ces raisons le moins de matériel possible à déplacer et à risquer d'endommager. Bien sur quelques exceptions sont possibles dans des cadres artificiellement aménagés très ponctuellement.
Mais un voyage scolaire est plus à assimiler à un reportage de guerre qu'à une situation de studio: la plupart du temps au pied levé, sans matériel à installer.

Voilà la raison primordiale de mon opinion sur le matériel audio superflu en voyage scolaire.