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Avis sur un ancien court

Discussion dans 'Festival permanent du Repaire' créé par ipso-20240902, 21 Mai 2024.

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  1. nestaphe

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    Même s'il est très axé sur les rapports humains, je ne perçois pas le cinéma de Sautet comme un cinéma "social", son reflet est suffisamment voilé pour que je me laisse transporter. (Je n'ai pas vu ses derniers films.)

    Aujourd'hui, je regarde beaucoup plus de documentaires que de films, et cela n'a pas changé mon rapport au cinéma.

    Oui, c'est une affaire délicate, et personnelle, il n'empêche qu'il y a bien des films qui visent le nez au milieu de la figure. Chez moi, ça pique.
     
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  2. Redo-20240923

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    En effet et en France au moins, il ne reste peut-être plus que le documentaire pour encore aimer le cinéma et entretenir son rapport avec lui.

    En fiction, faut finir par chercher à l'étranger mais sans se mentir, on devrait s'en foutre quand on a le virus, on n'est plus spectateur depuis le début, on s'est levé du fauteuil et notre plaisir, outre les trop rares euréka du matin, ce sont les tout aussi rares exceptions qui nous rééjectent dedans.

    Tu parles de Claude Sautet que perso, j'ai toujours apprécié pour sa technique et le soutien important de ses acteurs et actrices (dits sans hésiter des "carrures") et malgré que ses sujets concernaient déjà la génération précédente, celle des parents, son alchimie restera encore et toujours intacte (celle que je suis fier d'avoir pu lire en vrai dans son regard) :

    Si on se demande quel rapport avec toi, @ipsonelo, il est peut-être et pourquoi pas dans ta scène préférée avec l'infirmière mais il est aussi et surtout dans ton alchimie jusqu'à ta petite scène finale :
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  3. ipso-20240902

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    Quelle est la pertinence de ce concept au cinéma ? D'après wiki, il y aurait de nombreux genres... :weird: je ne les ai pas dénombrés.

    upload_2024-6-3_20-38-11.jpeg


    D'où la question que je me pose : est-il nécessaire ou utile de se poser a priori la question du genre du film que l'on écrit puis que l'on réalise ? vaut-il mieux plutôt que ce soit les spectateurs qui étiquettent le film ?
    :perplexe:
     
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  4. Redo-20240923

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  5. ipso-20240902

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    Le carcéral.
    Eh oui, les lieux d'enfermement (prison, hôpital, couvent, école...).

    En sciences, ce qui définit un bon modèle, c'est un modèle qui permet de concevoir, de prévoir.
    Va falloir que je lise Snyder...
     
    #35 ipso-20240902, 3 Juin 2024
    Dernière édition par un modérateur: 3 Juin 2024
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  6. Redo-20240923

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    L'article en français dit aussi n'importe quoi, ce n'est pas ce que dit Blake Snyder sur le genre 9 et moi, pas mieux, j'ai donc été à l'extrême dans mon interprétation personnelle (due à ma vison ou mes souvenirs de l'école mais surtout du lycée).

    Le genre se nomme "institution" et donc sur la vie du groupe à l'intérieur d'elle.

    Toutes mes confuses. Ce n'est pas qui sera "le plus fou" mais le plus rebelle (même en version tentative de suicide contre les étiquettes entre camarades).
     
  7. Redo-20240923

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    @ipsonelo, çà te fera un compliment mérité de plus :

    (Appendre encore ou pas, prédispositions).
     
  8. AQW333

    So

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    La pertinence des choses, c'est quand un langage est suffisamment consistant pour que tout le monde puisse y accéder et retrouver une forme de réalité…

    Je pense que la notion de cinéma social est un peu vague et qu'en fait, elle n'est apparue que tardivement dans ce siècle où il est devenu plus visible, voire célébré par ou pour le grand public, d'où ma question sur ce sujet.

    "Jeux interdit » (1952) , est, au-delà de l'émotion suscitée (interprétation, musique, réalisations ), un film qui dépeint très bien le milieu paysan de cette époque et dont on pouvait encore en voir les stigmates dans la campagne profonde des années 70. Il pourrait donc rentrer aussi dans la rubrique de sieur homero . Filmer pour l' Histoire ... | Page 93 | Le café du Repaire
    En contre partie filmer pour l'histoire est-ce du cinéma ...non pour moi :idea: : c'est donc là que se trouve ma réponse à la question cinéma sociale... bien fait de participer ici.

    Réalité, fiction,.. ou pub/docu/fiction, tout se mélange un peu ou se nourrit l'un l'autre...Le film de propagande est donc une pub.

    Il y a des classements qui sont plus utiles pour les scénaristes que pour les spectateurs, et il y a l'inverse aussi.

    J'avais vu "Marius et Jeannette" à sa sortie et découvert l'univers de Guédiguian avec beaucoup de plaisir…
    J'ai vu récemment " Gloria Mundi " du même réalisateur, j'y ai toujours pris un certain plaisir, car j'aime l'ambiance de ces films, mais j'avoue aussi y avoir vu toujours le même film : une fable sociale et non du cinéma social.

    On pourrait parler de Chabrol qui ne dépeint qu'une bourgeoisie de province , mais le genre reste la comédie dramatique .

    Des grilles de lectures pour cadrer l'humain , il y en a plein, avec entre elles des inclusions, exclusions etc. un peu comme les espaces couleur.
     
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  9. ipso-20240902

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    Eh oui, un classement comme celui de Snyder est utile à ceux qui font les films. En revanche celui de l'Officiel des spectacles répond aux envies du spectateur (logique du cinéma à la demande).
    https://www.offi.fr/cinema/genres.html

    Un genre à lui tout seul ?
     
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  10. Redo-20240923

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    Une consultante américaine (pas Dara Marks) avertit qu'il est vain de s'interroger si son sujet intéressa les producteurs (sous entendu leurs études de marché) car ils ne savent pas eux-mêmes ce qu'ils cherchent.
    Mes propres appréhensions à recommander Blake Snyder à qui n'a pas d'abord abordé ou pu aborder Robert McKee (sur le fond) et Syd Field (sur la structure et ses "plots") et même le manuel de l'American Film Institute, s'amenuisent te concernant @ipsonelo au vu de ton bon réflexe de la tentative de suicide correspondant bien à un "point", un emplacement de la structure comme décidé de le souligner sur le même exemple dans le cercle des poètes disparus post #37 ...

    Blake Snyder te donne aussi raison puisqu'il précise que si on ne veut pas faire mourir le personnage (ou l'un d'entre eux) à ce "beat sheet", il suffira de montrer des fleurs qui se fanent dans leur pot (exemple de renvoi mais plus facile à E.T.).

    Mais je viens de trouver mieux en prévention des risques, un manuel de Blake Snyder ou de n'importe quel autre consultant, ne doit servir qu'à la réécriture, pas avant et surtout pas en préalable.

    Les prédispositions manifestes rassurent ainsi encore davantage ;)

    (Les détracteurs de Blake Snyder oublient de préciser qu'en scénariste, il s'est spécialisé en comédie familiale commerciale ...).
     
  11. nestaphe

    So

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    Même s'il y a chevauchement de concepts, les genres cinématographiques ne sont bien sûr pas à confondre avec ce qu'on appelle le "film de genre". Ce qui donne sa nature au "film de genre", c'est qu'il est fortement imprégné par des codes qui sont propres à la catégorie dans laquelle il souhaite s'inscrire.

    Prenons l'exemple du bon vieux western. Ses codes varient selon qu'il soit originaire de l'industrie cinématographique américaine ou italienne, mais les fondamentaux restent en général les mêmes : les personnages masculins portent systématiquement une arme et ils sont prêts à défourailler à tout va, et l'on ne manquera pas d'assister à un certain nombre de démonstrations meurtrières au cours du film. Les révolvers sont dégainés avec grande aisance, les tirent partent quasi-instantanément sans qu'il n'y ait vraiment de temps pour viser, et les balles font mouche à bonne distance... Bref, les personnages, bons ou mauvais, sont tous ou presque de potentiels tueurs d'élite, et le spectateur, "en arrivant", le sait déjà.

    Cependant, d'un point de vue historique et réaliste, il est d'abord totalement incompatible de tirer de la sorte avec les armes qui existaient à l'époque, pour le reste, si l'environnement historique est un point d'appui, et même plutôt une inspiration, ces films-là n'ont pas pour autant vocation d'approcher un quelconque réalisme.

    Mais si dans un film qui se situe à l'époque de la conquête de l'ouest Américain on ne retrouve pas ces fameux codes, alors il s'agira peut-être d'un film historique, ce film sera probablement tout de même catégorisé dans un genre western, mais en tout cas, il ne pourra pas être considéré comme un "film de genre".

    Donc, pour répondre à ta question, la pertinence de ce concept, c'est tout simplement que les codes très ancrés et bien appuyé sont appréciés par un large public. Cela représente une fantaisie récurrente qui donne une sorte de repère au spectateur et favorise un certain divertissement, et qui n'empêche aucunement de véhiculer des messages censés et réalistes bien que très imagés, ou tout simplement de raconter des histoires intelligentes. C'est une question de forme, particulièrement codifiée.

    Du point de vue des codes, cela intéresse les deux en même temps… ;-) Exemple...




    Dans tout ça, mon intention au départ n'était pas d'envahir le sujet avec le film de genre... :o
     
    #41 nestaphe, 4 Juin 2024
    Dernière édition: 5 Juin 2024
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  12. ipso-20240902

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    C'est passionnant nestaphe. Merci !
    Ce que je comprends à l'instant c'est que le concept de film de genre, présuppose le genre ; avant même que le film n'existe. Le genre serait alors un cahier des charges, garanti à l'avance : on est assuré que l'on va être satisfait. Un peu comme on sait exactement ce que l'on va manger en allant dans un restaurant "japonais" ou un "Mac Do" : le plaisir est anticipé puis confirmé.
     
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