AVCHD ou MPEG4-HD ??

OK, c'est donc une affaire de goût et d'essai. Compris

Pour ma culture, c'est quoi PDC ?

 

PDC= profondeur de champ

Tu vois bien dans les films de la "Warner et autre" le monsieur qui parle NET et le monsieur qui écoute FLOU

 

Salut, poub,

Avec "goût" (et couleur) + "essais" ... tu vois les deux faces (indissociables) de la vidéo:

- les "essais" te montreront différents aspects que la technologie t'offre (et aussi t'interdit);
- les "goûts et les couleurs", c'est l'expression populaire qui évoque l' aspect "artistique" de tes réalisations, ça commence par ... intéresser ton (ou tes) spectateurs afin qu'ils ne baillent pas trop ou zappent après 3 minutes de diffusion en visionnant une de tes vidéos.

Pour ce qui ressort de l' "Art", même en restant très modeste, il y a le cadrage, le rythme et la sono.
... et puis des souvenirs ou rappels des autres médias d' animation d'image dont le cinéma (un peu opposé à la télévision) et de ce qu'on réalisé les ... "Grands".

On abandonne déjà quelque peu le style TV, celui du "petit écran" regardé comme l' étrange lucarne vue de 5m sans tourner le regard pour un écran qui demande (ou demandera) de tourner la tête - comme au cinémascope.
Première différence TOUT ne doit plus y être net, le sujet principal méritant l' attention seulement:
pour celà, il faut que la Mise au Point (ou MaP = réglage de de distance) ne concerne plus que, par exemple comme l' écrit caraibe, le sujet qui parle; or celà dépend d'une caractéristique de la technologie optique qui est la Profondeur de Champ = PdC.
Pour cette contrainte, il faut que cette PdC soit la plus courte possible...
Hélas, ce n'est pas technologiquement à la portée des camescopes "petits" destinés au "grand-public"...

Autre caractéristique "historique" du cinéma - de pépé : style "Charlot" - les images sont un peu "tressautantes" (le flicker): cette illusion d' antiquité est (discrétement) rendue par les fréquences-image basses en mode progressif : 24p / 25p et encore plus discrétement en 30p...
Afin d'éviter un "flicker" intempestif, la projection cinématographique actuelle triche astucieusement en 48i/s au lieu des 24 du filmage.

Pour l' éviter totalement, la télé -de pépé- a triché en diffusant chaque image en deux passes ou "trames", l'une composée des lignes impaires et l'autre des lignes paires, tout en introduisant un peu d' information de l'une dans l'autre et réciproquement : c'est le mode entrelacé (english = interlaced, d'où le i de 50i ou 60i)...
Un autre problème concernant la diffusion herzienne (par ondes radio-électrique) et "l'occupation" des fréquences radio disponibles ne permettait pas de diffuser 50 (ou 60) images pleines par seconde.


Tu vois que là, technologie et "art" se combinent...

Mais, maintenant, si la diffusion TV en est restée, pour nous, au 50i, il est devenu possible de filmer, monter et diffuser (directement) en 50 "vraies"-images/s, en 50p...
Celà procure un flux vidéo où les images (reconstituéession après compression) apparaissent plus nettes, détaillées ou même fluides que lorsqu'elles proviennent de filmage de 25 images/s en 50i (2 trames par image).


Cependant, on sait - enfin, oui, on sait - que les traitements numériques informatiques sont capables de ... tout et, en particulier de convertir le magouillage 50i en 50p bien "propre"...
J'ai écrit par ailleurs une bonne raison d'y adhérer, hors ce cas, un essai (avec un bon bitrate, et au prix d'une augmentation de volume du fichier), un essai te montrera si, pour toi, le jeu en vaut la chandelle : ce qui est possible, faut voir !

 

ccomme chacun le sent ...

il se trouve que perso je "sens" l'arnaque quelque part des compressions "temporelles" : une image créée d'après les vingt qui précèdent, j'aime pas : les compressions "arrondissent les valeurs voisines pour en supprimer 1 sur ... combien? probablement bien plus de la moitié disparaissent.
Vive donc le progressif, et aussi a disparition des "étranges lucarnes" ouù le roi est nu et net sur fond flou comme les lolitas de D. Newton.
C'est pas encore demain qu'ils vont assurer une compression 4K de qualité, combinée en format temporel, ni en capture, ni en post traitement. C'est tellement évident qu'on entend dire que ça va être le retour du Mjpeg ...("M" pour "mouvement") ... mais comme c'est un format qui semble prêter à sourire, il s'appelle depuis belle lurette le Jpeg 2000 : la suite d'images hd, que pourrait-il y avoir au-dessus?.
Pour voir ce que peut donner le progressif -en seulement 24p- il n'y a qu'à visionner les films (en vrai progressif 24p) remasterisés -exemple "Le Guépard". Au niveau vidéo, les films 3d du "léger" Fuji W3 en jettent aussi, alors transposer ça en full hd 48p (pour viser le 120hz en diffusion) ou en 4K ce serait génial, plus sûr que d'attendre qu'ils fassent des captations en 4k en 48images pleines à multiplier par 2 si en 3D. Enfin, ce n'est que mon avis.

 

"je "sens" l'arnaque quelque part des compressions "temporelles"
"Vive donc le progressif"

J'ai l'impression que vous mélangez tout !

Je n'ai rien compris à vos affirmations / démonstations.

Olivier

 

milo, je ne suis pas persuadé que poub soit en mesure de suivre ... en 4K.

à mon sens, compression et mode progressif sont deux volets à distinguer dans l' enregistrement vidéo, bien que le mode entrelacé soit déjà une forme de compression en son temps nécessaire pour limiter en emission TV la largeur de la bande de fréquence.
- en outre, l'entrelacement (plus complexe que l'on croit, donc, pas si destructeur ... de mouvement) n'est pas la seule "réduction d'information" précédant la compression proprement dite: au niveau des "signaux" déjà, puis selon le nbre de "pixels", le sous-échantillonnage "couleurs" et la "profondeur"-en bits- attribuée à chaque composante...

Mode progressif ne signifie pas absence de compression, il peut être conçu hors compression (plutôt théoriquement ou hors enregistrement), mais, s'il est enregistré, c'est actuellement et quasi généralement après compression (on dit des "images", en fait, il s'agit des fichiers binaires décrivant les images).

On distingue deux modes de compression:
- compression intra : chaque fichier description d' image est "compressé"
- compression inter : au lieu d'un fichier descriptif pour chaque image, c'est l' évolution d'un groupe d'image qui constitue un fichier moins important que la somme des fichiers décrivant ses images une à une.
Généralement, la compression inter suit une compression intra.

Certains formats vidéo ne vont pas jusqu'à la compression inter et enregistrent en compression intra.
C'est le cas du MJPEG où chaque image vidéo est compressée selon le même algorithme que celui, très répandu, de la photo JPEG ( "M" y code "motion" = mouvement - effectivement). L'algorithme utilise une fonction mathématique dite (en anglais) DCT (C pour cosinus), en français "transformée de Fourier" ( Joseph F. 1768-1830 ... c'est pas la dernière génération !)
Ce qui est utilisé, à la place de la DCT, c'est la DWT (Discrete Wavelet Transsformee), Wavelet traduit le terme français Ondelette (dû à Morlet et Grossmann U. de Marseille-Luminy 1984), pour la photo, il est à la base du Jpeg2000... qui pourra(it) donner le Mjpeg2000 quand utilisé pour les images vidéo.
L'algorithme DCT est plus "simple" que le DWT il nécessite moins de "calculs élémentaires", c'est pourquoi, le Jpeg2000 est moins employé pour la photo, le "populaire" n'ayant pas (encore) l'ordinateur puissant pour traiter (rapidement) le DWT...

Pour le "grand-public", ça peut inclure aussi du matériel utilisé par des "pros", les deux formats de vidéo HD actuels font suivre une compression intra d'une inter:
- le HDV (encore bien utilisé) compresse intra selon DCT et inter par groupe d'images (Group Of Pictures) identiques, généralement 12 ... La "structure" des GOP y est asez "rigide" : compression ou décompression ne nécessitent plus une puissance hors du commun.
- l' AVCHD (remplace le HDV) compresse intra selon DWT et inter par groupe d' images "modulables" selon leur complexité - ou le désir de l' opérateur de privilégier certaines "configurations" ( visage / sourire ... p. ex.) : compression ou décompression demandent une puissance qui n'est pas encore commune à tous les ordinateurs et ne sont encore traités de façon identique par tous les logiciels (le cas de ceux de Apple est particulier et bien connu...).

nb : on peut penser que la compression est l'oeuvre du camescope, c'est sûr, initialement, mais, lors d'un montage d'un format "inter", le monteur effectue souvent (à son insu) des coupes à l'intérieur des GOP, rendu et export vont demander un recalcul de la compression d' images et de GOP modifiés ... et, parfois de toute la séquence...

nb2 : on dixtingue aussi -pas seulement en photo/vidéo- les compressions non destructrices de celles "destructrices" d'information: celles appliquées en HDV et AVCHD sont destructrices mais... normalement, en appliquant un BitRate "correct", ces "destructions" devraient ne pas être "humainement" perceptibles, ce qui peut dépendre des media et mode de diffusion ...

Bien sûr, avec un tel pensum... j'ai été grillé par ogt ... nettement plus concis

 

Bonsoir,
Ca va Poub ?
T'es encore là ?
Allez t'en fais pas, deux Daffalgan et ça ira mieux...

 

Doc apatura, le patient n' a pas encore consulté, l' ordonnance est prématurée, et, il doit être assez autonome pour déclarer lui-même son état, ce que, jusque là, il a fait en posant quelques questions ... wait & see.

 

Tu as raison, j'ai fait un transfert...non pas video mais psycho...en prêtant à Poub mes propres symptômes....
....mais pas la prescription ! Pour moi ce sera un excellent single malt, 15ans.
C'est l'heure !
Bonne soirée.

 

Ben, OK, je participe ... au diable les transferts