analogique/numerique

je n'ai pas connu le super 8, c'etait un autre monde a l'epoque ou j'ai commencé a travailler (en pro) dans la vidéo ; on venait de "toucher" les premieres machines Umatic. a en croire mes collegues, c'etait la revolution, car peu auparavant, c'etait le noir et blanc a bandes, et là y avait ... des cassettes, et en couleur en plus. on filmait avec des dxc 1800 monotubes dont la qualité d'image trouait l'ecran.
on n'en pouvait plus de modernité ! c'etait presque trop bien.
dans l'autre monde, la pellicule, la qualité trouait bien plus l'ecran.

puis on a eu le BVU, et surtout le beta SP. vous vous rendez compte, une camera "tout en un" ; un camescope !INPENSABLE !
on n'en pouvait plus de modernité.

et quand le numerique est arrivé... ben ça a été quand même plus dur de s'adapter. mais je ne connais personne qui reviendrait
a ces dinosaures.

c'st peu etre pas vraiement la même chose avec la pellicule.
le coté support que l'on peut toucher, la simplicité, le coté mécanique.... et ça marche encore. (pas les umatic)

dans vingt, trente ans, quand les cameras se resumeront a une paire de lunettes a commande psychosensorielle, on dira que la creativité n'est plus de ce monde depuis longtemps.

comme sont disparu naguère les... dinosaures!

 

Prière de ne pas larguer les dernières syllabes

ricou, je regrette qqpeu de m'être mis en avant dans la réponse que je t'ai faite plus haut…

Il me semble que U-Matic et Super 8 sont contemporains (années 70), outre la différence de "support", une des technologies était du domaine PRO et l'autre AMATEUR.

Chez les pros, le matériel, une fois (fiscalement) amorti et devenu obsolète, peut être "largué"; en général, il n'est pas utilisable par quelqu'un n'ayant pas de formation… Nécessairement, le progrès va vite… et ça donne des retombées profitables à tous.

Pour les amateurs, l'amortissement n'existe pas et l'implication passionnelle pour "son" matériel "à soi", croit avec le plaisir qu'on y prend… ça rend logiquement conservateur- mais voir entête.

Quant à la créativité… franchement, là je me sens largué, je fais des images pour m'amuser… et des fois ça amuse aussi quelques autres, et là j'en suis content, content

 

au sujet de la creativité, je suis toujours bien surpris par les amateurs, qui n'ont pas de contraintes no de style, ni de temps, ni n'argent. il n'est pas rare d'etre surpris par un "petit jeune" qui vous sort un truc genial, auquel vous n'avez jamais pensé malgré des années sur le terrain, que se soit dans les sujets et leur façon de les traiter, ou , même, et c'est encore plus flagrant, dans leur façon de monter "numérique", je dirais "a la Matrix" !
moi j'aime bien ces façons de monter "pub", les successions ralentis-accelérés enchainés... on peut faire ça avec n'importe quel machin numerique. encore fallait -il y penser. c'est la que la technique amène la creativité.

en video (en encore plus en cinema), l'amateurisme garde ses lettres de noblesse par rapport aux professionnels.

je parle ici de videastes passionnés. comme l'etaient les fondus de super 8 !

a monique, on devie, mais c'est la que ça devient interressant !
il faudrait pouvoir "devier" vers le café automatiquement, mais c'est pas sur que les gens iraient exprès !

 

ô qu'elle est bonne ! quand on parle de creativité !

ce qui est marrant (eh oui !) c'est justement cette derive. de cette maniere on parle avec tout le monde, qui n'est pas forcement là pour ça, mais qui se prennent au jeu. alors que lancer une discussion dans le café du repaire, ça a un de ces cotés formels ! mais allez, on y va !
c'est comme les divisions par marque, (moi j'suis jvc, j'parle pas aux sony's ! ) c'est un peu dommage !
non ?

et on recommence !

 

8mm et super 8 argentique

en ce temps là (once upon a time) l'amateur honteux et repentant projetait l'original, et non pas une copie, avec sa colleuse Marguet et son petit flacon de colle à portée de la main, au cas ou....
en vidéo on peut faire facilement des copies en gardant l'original soigneusement au frais et au sombre.
une copie numérique sera meilleure qu'un copie analogique, car strictement identique à l'original.
En numérique les couleurs seront mieux définis, je crois bien qu'ils ont doublé la bande passante pour la chroma, relire les vieux journaux des années 1995. Sur mes premieres vidéo (1993), sur les copies, la couleur des pantalons de survetement dépassait largement le contour de ces memes survets, meme bleus!

Le super 8, c'est bien ce "machin" avec des caméras dépourvues de presseur de film, contrairement au vrai 8!

 

digressons

G_Maurice t'as bon…

Mais quoi donc que t'appelles "vrai 8" ?

50 ans voire même 60 ans avant 1993, un rombier américain a eu l'idée d'utiliser de la pelliculle 16mm avec une caméra légère (déja!).
Le 16mm défilait une première fois dans un sens pour impressionner des images occupant la moitié longitudinale du film puis ensuite, en échangeant la réceptrice et la débitrice (bobines), impressionner une seconde série d'images mouvantes…
Le cinoche amateur grand-public était né, il a du être débobiné, non pas bo, autant que l'est maintenant l'évolution qui est l'objet de cette discussion… Y a pour sûr, une quantité de jeunots de ce temps là (y en avait déja aussi) qui en ont découvert la magie (les génies sont ensuite passés au 16, au 35 voire au 70)… Tout le monde commence avec le KK dans les couches!… Les + mordus achetaient le film 16 au km, chargeaient eux mêmes leurs bobines et tous les labs les développaient (en 16) restait à découper, en long (à l'époque comme les chevaux), et à monter "ciseaux" et "colle". Actuellement, on peut voir, en TV commerciale, des bouts de films "réalisés" avec ces trucs-là par des amateurs kakis vers 44/45 !
J'oubliais, ça s'appelait "Double8"…

En France, on a riposté à cette agression US en créant le 9(1/2,je crois) mm, une pelliculle dont les perforations étaient disposées en travers axialement, et bien sûr les cameras (Pathé) appropriées. Avantage : une image quasi presque aussi grande que celle du 16, vachement bien plus que Dbl8. Inconvénient : quand la dent centrale d'entrainement loupait la perfo, adieu aux vingt à trente images suivantes, faites chauffer la colle! Qui donc est entrain de penser au 819l (superbe) et au Secam ( superieur) ?

En cours des années 60, US et Japonais ont concocté le"Super8" que dont qu'il est question ici.
L'objectif : éliminer les critiques de petitesse de l'image Dbl8 et donner la possibilité du son. Le moyen : un nouveau film (en cassette) avec des perforations unilatérales étroites et orientées longitudinalement.
Le but a été atteint. Mais, outre la mise en œuvre de la projection qui lassait tout le monde avec emploi fréquent du truc "Marguet" ( esquimos possibles, mais obligé de rallumer la lumière impromptûment !!!), outre ce que j'ai dit fallait quand même acheter le film (4minutes par cassette), pas bon marché même développement (kodachrome) compris et non réutilisable si loupé!

Vers 1980 se sont pointés des ensembles portables en bandoulière, comprenant magnétoscope (+tuner) et camera… Voir qqpart sur le forum. Ces trucs faisaient du VHS à voir sur une télé, définition : si bien utilisé peut-être 200 pts par ligne; vrai, comparé au Super8, c'était …nul.

Tout le monde sait la suite, mais pas la fin, de l' Histoire.

À ceux et celles qui ont persévéré jusque là, sincèrement,
Merci.

 

Précision

J'ai employé vers les années 72-75, une caméra vidéo + magnétoscope en bandouillére en N/B de marque Sony.
J'ai abandonné, trop de problémes techniques, ,je suis passé au Super8 péliculle.

Merci à Guy-Jacques pour les explications

A+

Jacques

 

souvenirs, souvenirs !

du temps ou Le Général inaugurait le pont de Tancarville.....
il n'existait comme format d'amateur que le 8, le 9,5 et le 16mm.
les caméras était dotées d'un moteur à ressort permettant de filmer jusqu'à 30 secondes d'affilée! .

Oui, ce dont je parle consiste en une bobine de film 7,5m de 16mm , pas d'un chargeur, que l'on chargeait un peu comme les films 6x9 gros trous. Une fois les 7,5 mètres exposés, on retournait les bobines pour exposer l'autre moitié......
On envoyait le tout, 48 rond point Georges Estman à Sevran et l'on recevait une galette de 15 mètres de 8mm. On disait le 8, tout court à l'époque. Mais il faut bien reconnaitre la dualité de ce format, on tournait en 16 et l'on recevait du 8 !!!
Puis il y eut le Super 8, format légérèment différent (taille d'image et emplacement des perforations), puis le double-Super 8!

je me souviens avoir renversé le flacon de colle sur la toile cirée de la salle à manger..... le fleurs imprimées sont parties!!! je n'en menais pas large!

 

La différence exacteentre l'analogique, et le digital (dont, une extension est le numérique)..

Dans l'analogique, une ressemblance est encore présente dans l'expression..
Par contre, le digital, il faut une clef pour le décoder.

Par exemple, un dessin d'un arbre. Tout le monde, meme les tribus indigènes peuvent dire ce que le dessin représente ...
Par contre, si tu écris le mot ARBRE ... qqun qui se sait pas lire, ou ne sait pas parler le français, ne sait pas ce que ca réprésente.

Le dessin est analogique
L'écriture est digitale..

La video numérique, c'est du digital, donc l'écriture, le code, est des chiffres (numérique)...

 

OK, ce dont que tu parles, c'est bien le "Double8“…
À Sevran, c'était le Lab Kodak qui traitait le "Kodachrome" film(s) et diapos 24x36. Cependant, d'autres produits existaient pour le 16 ( Ekta, Noir & Blanc…) dont le développement pouvait être artisanal et le coût moindre (effectivement au km découpé en 7,5m!).

C'est le Super8 qui, pellicule dédiée, était vendu en "cassettes"… J'en ai encore une, "vierge", quelque part, ainsi qu'une camera Canon à piles mais non sonore… Si ça intéresse quelqu'un qui passerait par Marseille, je donne.

J'ai eu une dbl8 "à ressort" que mon fils aîné, sachant déjà que la camera ne doit pas apparaitre, pour le spectateur, lui, l'a faite disparaitre. Il ètait alors intermittent de colo de vacances; j'vous l'dis, y a rien de nouveau.

Allez, basta, y a "Le Tour" chez moi, faut que je fasse

 

Bravo, Guy-Jacques, pour ton exposé sur l'histoire du "Cinéma d'amateur". Une petite rectification, cependant : la France n'a pas riposté à l'agression US (le 8mm) en créant le 9,5 car celui ci existait bien avant que Kodak imagine de couper du 16 en deux.
En effet, c'est en 1922 que Pathé a proposé le premier projecteur 9,5 (le Pathé-Baby), et en 1928 qu'il mit sur le marché une caméra utilisant ce format (la Motocaméra), alors que le "double-8" n'a été lancé qu'en 1932.
Bien amicalement.

 

C'est vrai qu'on est les meilleurs!

Bon, je note et je crois…
C'est vrai aussi qu'il a été fait des essais réussis de télévision du côté de la Tour (Eiffel) avant que chez eUS et qu' Henri De France était génial

J'ai pu aller faire quelques courses après le Tour (de France) qui m'a bouclé dans mon quartier jusqu'à 17h; ouf!

Revenu j'ai fait trois vues en numérique— Mais leur vision sera analogique, mis à part qqs commentaires numériques.

Je les recommence : too big

 

Ouf, c'est moins lourd !
Je me suis planté et replanté… après initialement avoir envoyé du jpg 1200x800 (!), j'ai diminué la définition des images, les ai renvoyé sur le web… mais sans en changer le nom…_Et, au repaire, ce nom concernait des fichiers déjà enregistrés, d'où NUL!!!
ça ramène à ce débat NUM v ANA…_Le NOM, étant déjà du NUMÉRIQUE, c'est pas moi qui l'ai dit, on voit là que malgré les modifications et la volonté de dégradation… LE NUMÉRIQUE CONSERVE L'IMAGE.
Enfin, un bon certain temps.

 

Voici l'allure du premier projecteur Pathé-Baby 9,5

 

Guy-jacques et Mcr, vous êtes des mines de renseignements
Continuez
Vive le cinéma

Jacques