Amanita

Bonjour,

Je suis étudiant à l'école des Gobelins, j'ai réalisé ce petit court-metrage, Amanita. Je serais vraiment très intéressé par vos retour et conseils ! Savoir si ce que j'ai fait tient la route !



Bien à vous,

Thomas Pringault

 

Légèrement surexposé, particulièrement dans l'introduction.
Je signale que les symptômes de l'empoisonnement le plus dangereux (amanite phalloïde) n'apparaissent qu'au bout de quelques jours, pas immédiatement comme montré dans le film.

 

(Peut-être prévenir la comédienne !).

Bonjour @PetitNuage-Thomas, perso, je te connaissais déjà pour La dernière tasse de thé.

Décidément, dirons-nous ...

Donc la suite fût une dernière omelette

Mais tellement d'accord avec @batterie qui a bien observé le contraste entre le bucolique lumineux de la nature dans sa dimension religieuse en elle-même ou en tous cas mythologique avec cette tronche de peinture de Renaissance, de la damoiselle qui s'y surexpose.

(Toujours bravo pour ta Pluie de pétales et comment çà vati très bien aux Gobelins ?).

Tant que du Rembrandt, pas trop de conseils.

 

Rectificatif urgent, pas Rembrandt mais Vermeer (N'importe quoi REDoré !).

Puis aux Gobelins, apprend-on la dimension mythologique après (ou avant) la structure spot publicitaire ?

Non parce qu'à la place même si c'est vrai d'un énième message de prévention visant encore à nous empêcher de vivre, le dernier et ultime plan mérite davantage d'attention.

Certes, la damoiselle s'est empoisonnée mais elle maintient sa fourchette levée et ses yeux ouverts et là, on pouvait passer de la lumière de Vermeer à une plus personnelle pouvant évoquer jusqu'à un crépuscule ou mieux, un clair de lune.

Remarque mais aussi le seul conseil que je me permets ...

 

Je ne vois pas où vous trouvez un coté religieux là dedans
Pour en revenir à des détails terre à terre, très loins de la mythologie et plus près de la mycologie je note que ses champignons ne sont pas des amanites* (pas de volve); dans la poêle (pas dans l'intro) ce sont plutôt des rosés des près dits champignons de Paris... Vous me direz que par chez nous les parisiens sont parfois plus empoisonnants que les amanites.... Non, non, pas sur la tête... ne tapez plus... je m'en vais

* Ce ne peut donc être un message de prévention comme le suggère REDoré
En revanche, si certaines amanites sont mortelles, le genre en contient une, l'oronge, dite amanite des Césars, que l'on qualifie de roi des champignons.

 

Dommage à notre échelon, d'éluder le langage de la lumière dans l'image. Peut-être s'intéresser à la mythologie celtique ou nordique (On ne choisit pas Vermeer que pour de la pub).

Je crains la limite imposée d'un exercice scolaire mais perso, le doute subsiste en faveur de l'ouverture d'esprit de @PetitNuage-Thomas :

 

Oui, cela me rappelle ce scientifique qui, démontrant l'ineptie de ceux qui trouvaient des notions extrêmement modernes dans les proportions des pyramides, trouvait les mêmes résultats en étudiant celles d'une cabine téléphonique !

 

Pour en finir avec les considérations mycologiques certainement pas souhaitées par PetitNuage-Thomas , il faut déplorer qu'il ait tué la gente damoiselle avec un champignon mortel : il aurait pu lui faire ramasser un phalus impudicus,
La petite mort (épectase) qui aurait résulté de son absorption buccale eut été plus douce.
Je ne mets pas de photo pour ne pas choquer la pudeur des âmes sensibles.

 

Les champignons, qu'ils soient nucléaires, automobiles ou mexicains, sont toujours dangereux à mettre entre des mains irresponsables.

 

Ben oui , pourquoi as-tu supprimé tes commentaires @batterie ? Ils étaient plus qu'intéressants

Les interprétations et les ressentis personnels doivent toujours rester les bienvenus.

Il te suffit d'imaginer que @PetitNuage-Thomas ait eu le droit de retirer le message habituel fais-pas ci, pas çà, pour te persuader que tu avais foncièrement raison.

On pouvait aussi te traduire en mythologie sans souci.

 

Entièrement d'accord avec toi, Toutefois avec tout le respect que je te dois (sincèrement ), je trouve les interprétations métaphysiques mythologiques ou poétiques délirantes de ce court métrage ne sont pas plus constructives que les déviations mycologico-humoristiques.
Je suis sûr que notre ami était loin de se douter que son film provoquerait ce genre de commentaire il serait bon qu'il se manifeste pour remettre les pendules à l'heure.