DJI Pocket 2 : la nouvelle caméra de poche stabilisée

DJI annonce la sortie sa nouvelle caméra de poche stabilisée, la DJI Pocket 2.

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La DJI Osmo Pocket a fait l’effet d’une petite révolution à sa sortie en 2018 : un form factor innovant, parfaitement adapté pour filmer à main levé, une qualité d’image très honorable associée à une science couleur bien pensée, accompagnée surtout du savoir faire de DJI en matière de stabilisation gyroscopique, tout cela pour un prix mesuré de 360 euros environ. La caméra a eu sans surprise un énorme succès auprès de profils très variés de vidéastes.

DJI annonce enfin une version 2 de la caméra, rebaptisée pour l’occasion DJI Pocket 2. Alors qu’apporte cette nouvelle version, commercialisée à 10€ de plus en prix de lancement (soit 369 €), par rapport à l'Osmo Pocket, qu’on trouve désormais à 287 euros ?

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Côté ergonomie, pas ou très peu de changement. Le Pocket 2 est très légèrement plus grande (124,7 x 38,1 x 30 mm vs 121,9 x 36,9 x 28,6 mm), mais pour un poids quasiment inchangé (117g vs 116g pour la v1).

Cette nouvelle version embarque un capteur 9K de 64MP pour une taille très légèrement augmentée (1/1,7” contre 1/2.3" pour la V1).

L’utilisation qui est faite de ces pixels n’est pas très claire au regard des caractéristiques communiquées par DJI.

Côté photo, le mode résolution élevée permet d’utiliser l’intégralité des pixels, tandis que le mode classique n’en utilise que 16 millions, via un processus semble-t-il de pixel binning.

Côté vidéo, DJI n'a pas précisé sur quelle portion du capteur l’enregistrement est réalisé et si un processus de sur-échantillonnage rentre en jeu ou non.

Ce qui est certain, c’est que les photosites restent... petits et même très petits. Pour son prix, le DJI Pocket 2 devrait proposer, comme la première version, des performances honorables en terme de qualité d’image en extérieur jour, mais qui resteront certainement encore limitées en basses lumières.

A noter cependant que la sensibilité maximale a été augmentée de 3200 à 6400 en vidéo.

La DJI Pocket 2 propose l’enregistrement vidéo en UHD 60 im/s (inchangé) et jusqu’à désormais 240 im/s en FHD en mode ralenti (conformé), contre 120 im/s maximum précédemment.
Le débit est inchangé à 100Mbps.

Elle ne peut plus enregistrer en .mov, seul le format .mp4 est désormais disponible.

On regrette toujours l’absence de profils d’enregistrement plus avancés et de possibilité de sortir de la science couleur DJI.

Un mode Log aurait été le bienvenu, même si la dynamique limitée de l'appareil et l'échantillonnage 8bit n'en rendrait pas l'usage facile.

L’évolution la plus intéressante reste l’apparition d’un mode HDR, qui est désormais la technologie à la mode en ce moment, à une résolution maximale de 2,7K 30 ips et 60 ips en FHD.

Ce mode HDR fusionne différents niveaux d’exposition d’une même image sur certaines zones (hautes ou basses lumières) pour restituer ces zones sur ou sous-exposées avec un niveau de détail supérieur.

Le procédé semble réalisé de façon assez modéré et produire un résultat exploitable :

(HDR désactivé à gauche et activé à droite)​

Côté optique, l’ouverture maximale passe de f/2.0 à f/1.8 avec un champ de vision de 90° (un équivalent 20mm de 10° plus large vs 26mm précédemment). Un angle de prise de vues, qui s’éloigne d’un format de portrait mais permet une prise de vue en selfie plus aisée qu’avec son prédécesseur.

Autre nouveauté intéressante : la Pocket 2 propose désormais un zoom numérique (jusqu’à x4 en vidéo et jusqu’à x8 en photo 64 MP) pilotable à l’aide d’un nouveau module joystick.

Ce module joystick se branche au même endroit que le connecteur lightning (qui permet de connecter la caméra au smartphone) et permet de contrôler donc le zoom et l'orientation de la caméra.

L’autonomie annoncée reste à 140 minutes (en enregistrement Full HD) avec un temps de recharge annoncé de 73 minutes, la batterie reste non amovible.

L’autofocus a été amélioré, il combine désormais détection de phase et de contraste et annonce de meilleurs performances dans le suivi des visages. Le mode de suivi par la nacelle a été également amélioré : l’Active Track 3.0 permet de suivre objets et visages, et garde le suivi même si le sujet se retourne.

Un éditeur IA fait son apparition, proposant un montage automatique des images avec musique et transitions.

La caméra dispose d’un mode Time Lapse, avec la possibilité de créer un mouvement en 4 points (maximum), d’un mode Hyperlapse (Timelapse ultra rapide) et Motionlapse (Timelapse avec mouvement de la caméra), un mode panorama et un mode story permettant de créer un film à partir de modèles pré enregistrés.

Enfin, la caméra revient sur l’un des points les plus critiqués de sa version antérieure avec désormais 4 micro internes.

Ils permettent de définir la direction de l'enregistrement du son (devant uniquement, devant et derrière la caméra, partout), et offrent la possibilité de faire concentrer la directivité de l’enregistrement l’audio en fonction du zoom : plus le zoom sera important, plus l’enregistrement sera directif (certainement par un système de mix entre les différents micros).

On regrettera un monitoring limitée à 480p dans l’appli connexe mimo pour la vidéo UHD 60 ips et à 720p pour les autres mode (hors le mode story limité à 1080p).

En conclusion, DJI apporte un lot intéressant d'améliorations qui viennent parfaire cette caméra de poche, qui devrait à nouveau rencontrer le succès auprès des vidéastes pour un usage grand public, quotidien, youtube, avec une image qualitative compte tenu du prix proposé.