Alice a testé en profondeur et dans les conditions de la vraie vie les qualités et les limites de la nouvelle caméra HDV à optique interchangeable HVR-Z7. Passionnant travail pour tous ceux qui veulent faire évoluer leur matériel et notamment les possesseurs de Z1.
MRArrivée du caméscope
Dès la sortie de la boîte, c’est clairement un caméscope Sony. D’entrée de jeu on reconnaît le style Z1 qui avait tant été novateur à l’époque : une gros modèle de poing avec une poignée et l’écran LCD intégré à celle-ci qui cache les contrôles de magnétoscope.Toutefois certaines améliorations se dégagent très rapidement :
- L’objectif est interchangeable : dès l’ouverture du carton, avant même d’avoir vu le caméscope, le fait de trouver une mire de tirage indique que c’est un objectif interchangeable. C’est un des gros points forts de la nouvelle série de caméscopes Sony car à présent, comme avec les modèles concurrents JVC ou Canon, les opérateurs vont pouvoir choisir d’utiliser des objectifs autres que l’objectif standard intégré ordinairement avec l’appareil.
- Le micro intégré n’existe plus, à la place on trouve une griffe porte accessoires amovible (ce qui permet l’utilisation d’une matte box). La microphonie repose donc entièrement sur l’utilisation d’un vrai micro statique, par ailleurs fourni dans le kit. C’est là encore un excellent point car de l’avis de tous, le micro stéréo intégré de la Z1 était tout simplement inutilisable en production en raison de sa médiocrité légendaire.
- La présence d’un système d’enregistrement sur carte compact flash amovible, pour un enregistrement solid state ou en double bande + solid state. Véritable nouveauté sur les caméscopes prosumer : l’enregistrement sur des mémoire flash tierces parties, donc à petit prix. Sony précise tout de même qu’il y a des spécifications minimales en termes de vitesses de fonctionnement à vérifier (133X), ce qui est logique naturellement, mais elles sont totalement à la portée d’un grand nombre de modèles de toutes marques.
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Le test
On appelle généralement cette gamme de machines la gamme « prosumer » soit la contraction de Professional - Consumer, littéralement professionnel – consommateur, en ce sens que ces machines ne sont déjà plus destinées au grand public, sans toutefois être vraiment des machines professionnelles telles qu’on en trouve dans les métiers de l’image en TV ou au Cinéma. L’impression prépondérante que je retire de ce test c’est que Sony a rapproché sa machine plus du côté « pro » que consumer.
L’optique
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Pour autant que je sache, Sony n’a jamais fabriqué ses optiques. Traditionnellement dans les gammes consumer, prosumer et maintenant photo (alpha) c’est Zeiss qui s’en est toujours occupé. Sans surprise donc, l’objectif fourni en kit est aussi un Zeiss, bien que ce soit le seul que je connaisse avec une monture ENG, c'est-à-dire pour caméscopes à objectifs interchangeables.
Outre son interchangeabilité, l’optique est beaucoup plus proche des optiques ENG traditionnelles que ce qu’on pouvait trouver auparavant sur les caméscopes Sony (notamment sur la Z1, mais aussi sur la PD-170 etc.)
Bagues
Les réglages se font au moyen de 3 bagues, montées au bon endroit et dans le bon ordre sur l’objectif. Le focus et le zoom sont à butées et fait inédit chez Sony sur ce type d’appareils, la bague de zoom est directement servo-contrôlée à l’aide d’une crémaillère. Ce point est assez remarquable car fort de mes petites habitudes en Z1, au début je n’arrêtais pas de me prendre la main gauche par l’ergot du zoom qui tourne évidement avec la bague lorsqu’on contrôle le zoom électroniquement. Ce n’est pas un défaut en soit car il suffit d’en prendre l’habitude ou au pire de dévisser l’ergot pour ne plus le sentir passer. L’avantage inhérent à cette construction c’est lorsque l’on débraye le servo, le zoom est incroyablement facile à manipuler. Libéré de son entraînement, et non dépendant de la motorisation comme c’est le cas sur la Z1, on glisse avec légèreté de la position grand-angle au télé comme avec n’importe quel objectif manuel.Zoom
Bien qu’il soit un peu plus lent que sur la Z1, le cervo-contrôle du zoom a été considérablement amélioré en deux point : la petite commande présente sur la poignée est désormais commutable en contrôle analogique, avec un contrôle souple et précis permettant de graduer la vitesse du zoom (sur la Z1 la vitesse était fixe avec deux valeurs sélectionnables : Lent et Rapide). Mais ce qui est à mon avis le plus remarquable c’est lors de la manipulation de la commande de zoom, lorsque l’on approche des extrémités de la plage de focales la vitesse du zoom est automatiquement amortie pour un arrêt en douceur à la position grand angle ou télé, et ce quel que soit la force avec laquelle on appuies sur la commande. J’ai trouvé cette fonction délicieuse et je trouve qu’elle contribue vraiment à augmenter la qualité du filmage car un arrêt en violent butée, ça ruine complètement la qualité d’un travelling optique, et faire de beaux amortis sera un jeu d’enfant avec ce caméscope, sans même se préoccuper de surveiller la valeur du zoom.Mise au point
La mise au point en revanche ne bénéficie pas de la même construction mécanique que le zoom. Que l’on règle le point en manuel ou en auto, c’est dans tous les cas la motorisation intégrée qui entraîne les lentilles. Ce qui est nouveau en revanche c’est que la bague est assortie de deux positions : une position libre, avec rotation à l’infini, autofocus et retouche du point (focus assist) comme on pouvait la trouver sur la Z1, et une position manuelle, avec butée et graduée en pieds et en mètres. J’ai trouvé la mise au point en mode manuel très agréable, beaucoup plus qu’on ne pourrait l’imaginer au vu de sa construction 100% servo-contrôlée. Personnellement je n’ai presque pas senti de latence lors de la mise au point en manuel contrairement à la Z1, et je l’ai trouvé bien plus utilisable dans ce mode, peut être presque plus qu’en autofocus.En effet, si la prise en main manuelle a été largement améliorée, l’autofocus lui aurait plutôt rétrogradé. Le système est lent, en tout cas plus lent que sur la Z1 qui était déjà plus lent que la pd-170. En mode 25p c’est carrément pire, mais c’est logique puisque le système utilise deux fois moins d’échantillons par seconde pour calculer son point.
Dans mon expérience personnelle, même sur les tournages que l’on fait entièrement pointés à la main, jamais je n’ai eu de flous aussi longs, même avec un cadreur débutant. Évidement sur les scènes ordinaires, en plans larges ou sans mouvement ça se passe bien, ce que je lui reproche c’est d’être rapidement mis en difficulté. Sur les longues focales ou s’il y a un élément mobile dans l’image, j’ai observé de nombreux pompages détestables où toute l’image est floue et qui durent une ou parfois plusieurs secondes avant de se restaurer (jusqu’à plus de 6 secs). Ceux qui ont l’habitude de pointer avec l’autofocus en pd-170 ou en dsr-250 risquent parfois d’être frustrés car ce n’est pas le même outil que vous aurez dans les mains.
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Comme sur les modèles plus professionnels, le contrôle de l’enregistrement se fait à partir de l’optique via un traditionnel bouton VTR. De plus, on peut également trouver deux boutons assignables (j’y reviendrais plus tard) configurés par défaut à l’assistance à la mise au point. Exit donc le vilain bouton combo Power / Camera / Magnétoscope / Enregistrement, la commande de l’enregistrement a son bouton dédié, la mise sous tension également. Le bouton d’alimentation quand à lui se retrouve au dessus de l’appareil mais c’est toujours un bouton bascule Caméscope/Magnétoscope, de plus il ne coupe pas vraiment toute l’alimentation puisque même éteint on peut encore enlever et insérer des cassettes mais bon, à la limite je trouve plutôt pénible que sur les modèles supérieurs il faille rallumer tout le bordel pour récupérer un disque xdcam ou une bande donc pourquoi pas.Le fait que Sony ait décidé de se lancer dans le 1/3" interchangeable est à mon avis une excellente nouvelle, tout spécialement parce que les ingénieurs ont choisi d’utiliser une monture standardisée. On peut par exemple tout à fait monter les mêmes objectifs qui équipent les JVC (mais pas ceux des caméscopes Canon qui utilisent une monture dédiée : la monture XL). Il y a de grandes chances pour que ce choix de Sony stimule le marché et encourage les constructeurs d’optiques à fabriquer et à lancer plus de modèles 1/3". On peut même espérer voir l’apparition de kits pro35 1/3" à fixer directement sur la monture (PS+TECHNIK par exemple commercialise actuellement des kits 1/2" et 2/3" mais encore rien en 1/3"). Les utilisateurs des JVC devraient à mon avis êtres très content de voir la gamme de leurs optiques s’agrandir.
Le capteur
Toujours en 1/3 de pouce, le capteur est désormais un Tri-CMOS ClearVid, le même genre qui est apparu sur la V1 avec sa disposition à 45° et son fonctionnement commutable progressif/entrelacé.
CMOS
Les avantages principaux du CMOS sont la disparition du Smear (bien que les CCD aient fait beaucoup de progrès à ce sujet) et la possibilité de capturer à plus haute vitesse (240 images/seconde sur la Z7).
Les désavantages connus sont dus au fonctionnement de l’obturateur : le rolling shutter.
Certains artéfacts désagréables apparaissent lors du filmage d’évènements plus courts que la durée d’exposition d’une image comme l’apparition d’un flashe, la rotation d’un ventilateur ou les pales d’un hélicoptère.
Moins grave mais suffisamment remarquable pour en parler, le filmage avec des mouvements très rapides entraîne une distorsion visible de la géométrie de l’image. Je dis moins grave car la distorsion n’a lieu que lors des mouvements très importants qui sont typiquement difficiles à analyser avec notre cerveau.
Pour plus de renseignements sur ce point consultez les conversations connexes sur le repaire dont notament celle ci.
Mon opinion sur le sujet c’est que les situations vraiment délicates sont tout de mêmes relativement rares, sur la quasi-totalité des tournages ça se passera bien, et même lorsqu’un problème apparaît, il y a peu de chances pour qu’il soit vraiment incontournable. A titre de comparaison, la Arri D20, la RED ou La Phantom utilisent également des CMOS, et ce sont des caméras cinéma, beaucoup plus chères et destinés à des projets de très grande qualité, donc je ne vois aucune raison de douter de la qualité du capteur.
Comparaison sensibilité basse lumière. Vous pouvez télécharger le fichier dans son format natif mpeg-2 (près de 200Mo)
en faisant un clic droit > "enregistrer la cible sous" sur ce lien iciSensibilité
Un des points que j’ai par contre trouvé très remarquable par rapport à la Z1 c’est la sensibilité. La Z7 est vraiment plus sensible en basse lumière. A peu près autant que la F350 Cinealta avec une optique ouverte au même diaph (F/1.6) et qui est pourtant équipée d’un tri-CCD 1/2". Cette sensibilité (F9 à 2000 lux typique) est une vraie réponse à l’industrie de l’événementiel qui a vraiment de la peine à passer en HD car à niveau de gamme équivalente, un caméscope HD était toujours beaucoup moins sensible que son pendant SD.
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Comparaison sensibilité base lumière. Au dessus HVR-Z1, F1.6, 1/50, 0db. En dessous HVR-Z7, F1.6, 1/50, 0db.
En revanche, j'ai trouvé que la Z1 produisait une image un peu moins bruitée que la Z7, il y a donc fortement à parier qu'un des facteurs de cette sensibilité provient simplement d'un circuit d'amplification plus solicité...
Images faite en conditions de haute lumière. Vous pouvez télécharger le fichier dans son format natif mpeg-2 (près de 200Mo)
en faisant un clic droit > "enregistrer la cible sous" sur ce lien ici
Le son
Sony ayant abandonné le concept du mauvais micro omni stéréo intégré, c’est désormais un micro cardioïde mono statique qui équipe en standard le caméscope. La perte de la stéréophonie en standard est à mon avis tout à fait insignifiante par rapport au gain que présente l’ajout d’un vrai cardio statique. Evidement, ceux qui désirent toujours capter le son en stéréo avec leur caméscope devront faire les frais d’un micro stéréo ainsi que probablement de l’adaptateur DIN 5 broches (stéréo) vers 2x DIN 3 broches.
Pour aller au-delà de la stéréophonie à la captation, il faudra en revanche impérativement faire appel à un système d’enregistrement externe. En effet la Z7 n’a la possibilité d’enregistrer que 2 canaux audio, au contraire de certains autres modèles HDV (comme la XL-H1 chez Canon, mais aussi la grande sœur de la Z7 : la S270)
Si vous voulez mon avis, de toute façon si on veut avoir du son de qualité il vaut largement mieux prendre un ingé-son. Non seulement il pourra utiliser un plus grand nombre de micros pour capter au mieux les ambiances, mais il a quelque chose que les cadreurs n’ont généralement pas : des oreilles, et des oreilles bien entraînées ce qui ne s’improvise pas.
Ergonomie
Dans sa globalité, la Z7 reprends bien l’ergonomie de la Z1 : on retrouve le même gros caméscope de poing, avec sa poignée supérieure avec écran LCD escamotable et son viseur à l’arrière.
La présence d’un objectif style ENG ajoute véritablement une prise en main plus professionnelle : la mise au point manuelle est enfin confortable, le zoom est totalement mécanique et le diaph, bien que non gradué à rotation sans fin, est au moins placé au bon endroit, de même que les contrôles diaph manuel/auto et push auto sont aussi là où on les attends quand on a l’habitude de cadrer avec du matériel pro.
Ceci étant évidement sans parler de l’avantage indéniable de pouvoir utiliser d’autres optiques pour des prises de vues plus créatives.
La Z7 est cependant un peu plus lourde et la construction à lentilles interchangeables impose également quelques changements par rapport à son aînée : les prises son XLR ont été déportées sur la poignée, la bague de diaph n’est plus séparée de l’objectif et l’interrupteur de mise en marche n’est plus commun avec la commande de l’enregistrement.
Un des points que j’ai trouvé le plus pénible c’est la position du filetage pour adapter la semelle des trépieds et stabilisateurs qui est fortement décentrée à l’arrière. Conséquence immédiate : montée sur un pied elle pique fortement du nez et il faut sans cesse veiller à resserrer la tête dès qu’on arrête de cadrer, sous peine de la retrouver à la moindre inattention en train de viser le sol à la verticale...
Au menu des différences on notera également que les réglages de prise de vue et de prise de son sont tous désormais accessibles sur le côté de la caméra, l’arrière étant réservé à l’énergie et aux interfaces d’entrées sorties analog/numériques.
Là encore j’ai l’impression de me retrouver avec une disposition de matériel plus professionnel car c’est ainsi qu’ils sont disposés sur un caméscopes d’épaule typique. En y ajoutant les réglages de l’optique (diaph auto/manuel/pushauto, zoom servo/manuel, focus auto/manuel) qui sont eux totalement dépendants de l’objectif on a presque l’impression de se retrouver avec un caméscope d’épaule (pour ce qui est de la position des boutons, évidement, pas de la tenue sur une épaule...). La principale différence c’est que les boutons sont plus petits (la plupart d’entre eux sont des petits poussoirs et non des interrupteurs), et que la molette principale et les réglages du shutter et des balances (blancs et noirs) n’est pas sur l’avant mais également sur le côté, mais l’un dans l’autre, n’importe quel OPV formé devrait tomber très rapidement sur les réglages désirés.
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Ces réglages sont à peu près les mêmes que l’on trouve sur n’importe quel caméscope de cette gamme : shutter, balance des blancs, gain, menus, niveaux son, status check et une molette universelle pour manipuler les menus. A cela sont ajoutés 6 boutons assignables (dont 3 prédéfinis) sur le corps, ainsi que deux autres sur l’optique par défaut (indisponibles évidement lors de l’utilisation d’une optique différente non équipée).
Je ne vais pas vous faire l’affront de vous expliquer en quoi les boutons assignables sont utiles, vous savez probablement tous à quel point ils sont indispensables pour adapter l’outil de prise de vue à l’opérateur qui le manipule, laissez moi simplement vous annoncer certaines fonctions très pratiques qui ont été rajoutées à la liste des fonctions assignables.
Parmi celles-ci, il y a de nombreuses fonctions qui étaient fixées sur un bouton dédié sur la Z1 qui se retrouvent personnalisables sur la Z7 comme le FOCUS PUSH AUTO, FOCUS INFINITY, EXPANDED FOCUS, RECH.DE.FIN, ZEBRA, PEAKING, TC RESET, PICTURE PROFILE. De plus, on notera l’apparition de nouvelles fonctions dont certaines qui manquaient vraiment à la z1 :
- BAL.NOIRS (à faire uniquement dans le cas très spécifique où la balance des noirs d’usine est ineffective. Retourne automatique à sa valeur d’usine dès la mise hors tension)
- PHOTO, car oui la z7 prends des photos d’une taille maximale de 1.2 Mpixels (1440x810) sur la memory stick duo.
- VERIF.ENREG pour revoir la 2 dernières secondes captées afin de vérifier la prise.
- VIS.DER.SC pour revoir la dernière scène captée afin de vérifier la prise
Les deux dernières sont des fonctions habituellement trouvées sur les caméscopes pros (pression courte ou pression longue sur la touche RET de l’optique) et qui sont vraiment pratiques pour vérifier la dernière prise de vue, d’une seule pression, sans basculer en mode magnétoscope.
Au niveau assignabilité, les 6 boutons du corps ainsi que le bouton L1 de l’optique Zeiss peuvent recevoir n’importe quelle fonction assignable. Le bouton L2 de l’objectif, qui est en fait tout simplement le bouton RET, peut recevoir quasiment toutes les fonctions à l’exception de celles dédiées à la mise au point (PUSH.AUTO, MACRO, INFINITY) et le STEADYSHOT.
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Ce qui est intéressant, c’est que tous les objectifs ENG sont équipés d’un bouton RET, donc même avec des objectifs autres que les Zeiss, il sera toujours possible d’assigner une fonction personnalisée au bouton RET.
Sony en a aussi profité pour ajouter une seconde semelle porte accessoires sur l’arrière de la poignée ce qui permet par exemple de monter simultanément une minette sur l’avant et un micro HF sur l’arrière ou un enregistreur HDD.
Viseur / LCD
Le viseur et le LCD, déjà bons sur la Z1 (souvenez-vous des opérateurs qui annonçaient étonnamment qu’ils appréciaient même pour la première fois de travailler avec le LCD) sont vraiment d’une définition remarquable sur la Z7 : 852x480 triplets RVB pour le viseur à mettre en perspective avec le LCD de la Z1 : 376x224 triplets RVB, soit près de 5 fois moins défini. Le LCD est presque aussi détaillé (640x480 triplets RVB) et comme l’écran est un peu plus petit en dimensions que ne l’était celui de la Z1, la taille de chaque pixel paraît vraiment minuscule.
J’ai bien pris soin d’exprimer la résolution des afficheurs en triplets RVB et non en nombre total de points (très en vogue pour le marketing) car pour faire un pixel avec un viseur couleur, il faut bien 3 sous éléments. On l’oublie souvent mais si les viseurs professionnels sont souvent en Noir et Blanc (même sur des machines aussi grosses que la Viper de Grass Valley) c’est avant tout car à nombre de photophores égal, un viseur couleur est trois fois moins défini que son équivalent N&B, et comme sur ces machines le focus est généralement manuel, la définition du viseur est capitale pour une mise au point précise. Aussi je me demande toujours à quoi peut bien servir la commuabilité Couleur / N&B du viseur fièrement annoncé sur la Z1 ou la Z7, car viseur couleur oblige, dans tous les cas la définition sera limitée au nombre de triplet RVB (il faut toujours 1 point de chaque couleur pour faire un pixel gris). Et ne me dites pas que le N&B est un outil pour cadrer, je désapprouve totalement, c’est tout le contraire, la couleur participe pour beaucoup dans la qualité du cadre et de la composition, et s’en passer ne doit se faire à mon avis que s’il y a un intérêt technique réel (la définition en l’occurrence).
Quoi qu’il en soit, ici on a vraiment de quoi travailler, même la mise au point est agréable et relativement précise et fait nouveau et tant attendu, le viseur est enfin Allscan : aucune partie de l’image ne disparaît dans les bords. De très nombreux cadreurs se plaignaient vraiment de ne pas voir toute l’image dans le viseur, Sony les a écoutés. La fonction assignable ALLSCAN a toutefois été conservée afin de pouvoir vérifier les bords de l’image lors de l’utilisation d’un moniteur non équipé de la fonction underscan (logiquement dédiée à cette même utilisation). L’image est alors réduite, laissant place à un cadre noir autour de l’écran.
Au-delà du côté plus pro à avoir un viseur allscan, il faut aussi préciser le fait que les téléviseurs numériques, lorsqu’ils sont correctement réglés et reliés en numérique (HDMI ou DVI), ne procèdent pas à un overscan de l’affichage. Chaque ligne du signal est affichée, chaque point de chaque ligne l’est également : 1 pixel pour 1 pixel, le premier dans le coin en haut à gauche, le dernier en bas à droite. Cadrer en allscan sera donc en fait très bientôt indispensable, sous peine de ne pas contrôler des éléments de l’image qui seront visibles à l’étape finale de la chaîne : la diffusion, et ce jusque chez madame/monsieur Toutlemonde.
Le contraste du LCD a également été amélioré bien que je n’oserais tout de même pas faire de réglages trop poussés de l’image en ne me fiant qu’à lui.
Les menus
Heureusement plusieurs options peuvent êtres sélectionnés dans les menus pour assister la prise de vue. En plus du traditionnel Zebra assignable à 70 ou 100 IRE et du peaking (pour aider à la mise au point), on peut désormais afficher un histogramme qui analyse en temps réel la répartition de la luminosité dans l’image. Ce dernier peut en outre indiquer la valeur moyenne du centre de l’image, afin de surveiller par exemple qu’on n’est pas en train de sous-exposer à cause d’un ciel trop lumineux, ou surexposer une zone d’ombre au détriment du sujet. Un autre indicateur appelé NIVEAUX CAM apporte une indication plus analogique de l’expo en affichant les niveaux d’exposition sur une plage grossière allant de sous exposé à surexposé.
Bien que fonctionnant en exposition automatique et manuelle, ces indicateurs seront naturellement plus utiles pour exposer manuellement. L’exposition auto sera plus justement assistée en utilisant un des modes scène AE.
A mon avis toutes ces fonctions ne sont pas à utiliser en même temps (sous peine d’inonder l’afficheur d’informations, mais elles permettent à chacun de développer ses propres habitudes sur la machine, ce qui la rends plus personnelle et permet de s’adapter aux différentes conditions de prises de vues.
De façon générale, les menus ont été copieusement regarnis et permettent un plus grand nombre de réglages de plus en plus poussés, ainsi que des modes de prises de vues complémentaires. Parmi ceux-ci, citons rapidement les nouveautés :
Gain regul. (permet de faire une transition douce lors de la sélection du gain)
WB regulier (permet la transition douce lors du rappel mémoire de la BdB : A, B, Preset)
Fenetre EA (Permet de sélectionner un mode scène pour la mesure de l’exposition)
Freq.ECS (c’est ici qu’on règle la vitesse pour synchroniser l’obturateur aux phénomènes périodiques (écran CRT, lampes fluorescentes, ventilateurs, etc…)
Reduc.Scint. (fonction dédiée au tournage en lumière fluorescente, très utile en zone 60 Hz)
Ampl.Contr. (un mode de mesure de l’expo qui analyse l’image pour détecter les contre-jours et automatiquement les améliorer)
Extens.Num. (le zoom numérique 1.5X)
Fondu (permet de faire un effet de fondu au noir ou fondu au blanc pour les transitions)
Smth Slw Rec (prise de vue au ralenti)
Enr.Inter. (fonction rudimentaire de time lapse pour faire des enregistrements par intervales)
Enr.Image DV (capture des images 1 par 1 pour faire du cinema d’animation. Ne marche pas en HD L)
x.v.Color (HDV uniquement : permet d’utiliser la plage de valeurs étendue à 0-255 au lieu de 16-235 pour des couleurs plus fidèles. A n’utiliser que si vous êtes équipés de systèmes compatibles avec la gamme étendue, présents sur quelques rares téléviseurs full HD modernes)
HDV Progre. (Permet l’enregistrement en 1080p25)
DV Progre. (Permet l’enregistrement en 576p25)
CTRL.ENR.EXT (Permet de contrôler l’enregistrement sur un périphérique externe raccordé à la prise i.Link et inclus notamment une fonction relais permettant de passer l’enregistrement de la caméra au magnétoscope quand la bande arrive à la fin)
Dans le mode 1080p véritable : les images progressives ne sont pas enregistrées en deux trames distinctes (dit PsF) comme c’est le cas sur les caméscopes vidéo traditionnels mais à plat en une seule image. Sony n’en a pas trop parlé, mais théoriquement ce mode devrait permettre d’augmenter au moins un peu la qualité de l’enregistrement compressé.
Ce format n’est toutefois pas forcément compatible avec les équipements existants, il convient donc de bien vérifier la compatibilité de votre solution de montage et de post-production avant de choisir de tourner dans ce format. Il faut d’ailleurs savoir que le tournage progressif est parfaitement possible en 1080i/25 (entrelacé), c’est un signal PsF (Progressive Segmented Frame) qui sera alors enregistré mais il correspondra sera néanmoins à 25 images par seconde.
Un autre mode de prise de vue spécial est le mode Slow Motion : l’image est captée jusqu'à 200 images par seconde et est stockée dans une mémoire cache pendant une durée déterminée (réglable de 3 à 12s). Une fois l’enregistrement terminé le caméscope transfère la vidéo sur la bande sur une durée quadruple pour un ralenti véritable. Le fichier final se conforme apparement à la methode de prise de vue : si elle était en entrelacé, le fichier est entrelacé (supposant une capture à 200 trames par seconde), si elle était progressive, le fichier est progressif (supposant une capture à 100 images par seconde).
A noter : la fonction slowmotion ne marche qu'avec une bande, impossible de faire des ralentis directement sur la carte mémoire.
Vous pouvez télécharger le fichier dans son format natif mpeg-2 (près de 200Mo)
en faisant un clic droit > "enregistrer la cible sous" sur ce lien ici
La fonction (apparue sur la HC3 il me semble) est innovante et paraît très prometteuse, elle se fait malheureusement au sacrifice dramatique de la résolution : le résultat équivaut à peu près à une image enregistrée en 384x288 et présente des artéfacts de compression très visibles. À utiliser donc en connaissance de cause, c'est à dire pas en production sauf pour une sortie youtube.
Cliquez sur cette image pour ouvrir une nouvelle page où vous pourrez comparer, par survol de la souris, la différence de résolution entre le mode normal et le mode slowmotion
Les Picture Profiles (PP) permettent désormais de régler le niveau des Noirs sur les 3 canaux RVB, la sélection de courbes Gammas additionnelles (en plus des courbes Standard, Cine1, Cine2 on trouve désormais une courbe ITU709, G5.0, PD et x.v), le réglage du gamma noir (la Z1 ne permettait que l’activation ou désactivation d’une fonction Black Stretch), le réglage du Knee ainsi qu’un correcteur colorimétrique 6 axes.La retouche de la balance des blancs a également été boostée avec l’ajout de corrections de type Film : LB-CC (LB étant le réglage du décalage de la température de couleur de bleu à rouge, CC étant le réglage du décalage de la correction de couleurs de vert à magenta. Le gain des canaux R et B peut également y être réglés indépendamment.
Les PP peuvent même être assignés aux touches ASSIGN pour pouvoir être appelées ou désactivées d’une seule pression.
Les réglages se font généralement sur 15 niveaux, de -7 à +7 (19 niveaux pour la Balance des Blancs). C’est moins fin que ce que l’on trouve sur les modèles supérieurs (-100 à +100) mais c’est déjà énorme d’avoir tous ces outils colorimétriques embarqués, tout spécialement en HDV où la couleur gagne à être travaillée au tournage (puisque le travail est fait sur le signal non compressé).
La présence d’une memory stick permet de stocker les profils (jusqu’à 99 sur carte + 2 sur le caméscope) qui peuvent également êtres renommés pour un classement plus facile
En fait chacune des fonctions présentes semble avoir été plus fournie afin d’apporter plus de finesse dans les réglages, que ce soit au niveau de la netteté, de la dilution des nuances de peau, de la correction de couleurs etc…
Enregistrement
Le tournage sur bandes en tant que tel est progressivement en train de se trouver de nombreuses alternatives. Déjà l’apparition de disques durs de tournages avait permis de court-circuiter la bande et son workflow temps réel (lectures/enregistrements à 1X), Sony nous propose désormais l’enregistrement sur cartes compact flash ordinaires directement livré avec le caméscope, sans surcoût (puisque Sony offre même en ce moment la carte 8Go qui va avec ;-)
La solution passe par un petit module qui se fixe à l’arrière de l’appareil en addition de la batterie et qui peut venir en complément ou carrément se substituer à l’enregistrement sur bandes. Le vidage des cartes se fait à la vitesse de lecture de ces dernières, et l’accès aux fichiers se fait en mode FAM (File Acces Mode) c'est-à-dire que les vidéos stockées sur les cartes sont transférés comme des fichiers et non via un flux vidéo (analogique ou numérique) : c’est le principe du tournage DATA.
Evidement le caméscope propose toujours le tournage sur bande en DV SP, DVCAM et HDV, avec les caractéristiques connues pour ce type de tournages, ce caméscope est donc aussi une solution pour ceux qui aimeraient migrer en douceur du tournage bandes au tournage data, tout comme elle l’est pour ceux qui veulent transiter de la SD à la HD (comme tous les caméscopes HDV de la marque).
Petit bonus inattendu : elle prends aussi des photos qu’elle enregistre sur la memory stick. D’une taille maximale de celle du signal de la tête de caméra (1440x810) elles devraient pouvoir servir comme aide mémoire de tournage mais évidement pas pour faire de la photographie.
Au contraire de la Z1, La Z7 n’est pas commutable 50/60 Hz, ce qui est un peu surprenant et potentiellement dommage, d’autant que seul le modèle 60Hz permet le tournage en 24p directement compatible avec la fréquence d’images du cinéma.
Interfaces
Au niveau de la connectique, là encore l’offre s’est étoffée avec l’adjonction d’une sortie HDMI capable de véhiculer un flux 8 bits 4:2:2 non compressé directement issu du circuit de la tête de caméra. Le caméscope peut donc également servir de magnétoscope HD, pour relire dans les meilleures conditions sur un téléviseur les images faites en HD, ou de caméra de plateau en utilisant soit un adaptateur HDMI > HD-SDI, soit directement une carte de capture 4:2:2 HDMI. Alternativement, cette sortie ajoute une interface pour un monitoring de qualité (sur un moniteur doté d’entrées HDMI/DVI ou via le même adaptateur HDMI > HD-SDI)
La prise i.Link (firewire) a également bénéficié d’un peu de musculation puisque c’est désormais une prise 6 broches, et on a envie de dire « enfin ! » Exit donc la mini-prise 4 broches pénible à brancher, place au confort et à la robustesse de la prise non miniaturisée.
Un point ou deux plus en retrait : seule la prise i.Link permet d’entrer de la vidéo. Les prises HDMI et analogiques ne sont que des sorties, le caméscope ne pourra donc pas servir de relais pour numériser vos signaux analogiques sur le terrain (paluches, caméras de surveillance etc.) ce qui est dommage car la Z1 permettait cette fonction qui, si elle n’est pas forcément tout le temps utile, peut tout de même rendre de fiers services, tout spécialement quand vous êtes loin de votre station de montage ou que celle-ci n’est pas équipée d’entrées analogiques.
Au niveau des sorties analogiques (composite+son), Sony a préféré cette fois utiliser un adaptateur propriétaire que l'on retrouvait déjà sur ses caméscopes grand publics. Ça c'est quand même une décision détestable je trouve. Si jamais le cable viens à manquer, s'il est abimé ou égaré il faudra passer par le système de commande de pièces Sony (avec les délais que ça implique). C'est déjà gonflé sur du matériel grand public, où la pratique est courante, mais c'est carrément déplacé sur du matériel professionnel. En effet, le pro généralement il s'en moque de payer son cable 20 euros de plus, par contre de pouvoir le trouver au coin de la rue en cas d'urgence, ça ça fait une différence. Sur la Z1 les sorties vidéo composite et S-Video passaient par les traditionnels connecteurs RCA et Ushiden (Y/C), et c'était exactement ce qu'on attendait d'un camescope de cette trempe, sur la Z7 on est pris en otage et c'est quand même désagrable, mais bon, évidement c'est pas le bout du monde non plus. Il faudra bien s'en accomoder.
Le chargeur de batterie lui a eu droit à un net progrès. Le vieux modèle double tailles (L et M) qui était encore fourni avec la Z1 a été remplacé par un chargeur double L qui peut désormais charger deux batteries en même temps, et c'est tant mieux, surtout que maintenant un grand nombre d'accessoires, surtout lumière, utilisent les mêmes batteries Series L.
Conclusion
La HVR-Z7 s’inscrit dans une lignée de caméscopes innovants produits par Sony (Z7, EX1, EX3, S270) : équipés de capteurs CMOS et de fonctions plus professionnelles que ce que l’on trouvait jusque là. La sensibilité des systèmes a été largement améliorée et certains d’entre eux (Z7, S270, EX3) présentent même la possibilité d’interchanger l’objectif.
Tous les modèles de cette nouvelle série permettent le tournage DATA sur cartes mémoires ce qui donne clairement le ton : l’avenir est à ce types de tournages, certains modèles (EX1 et EX3) ne sont même plus équipés de magnétoscopes pour l’enregistrement sur bande, c’est dire si l’on prends solidement cette direction.
La Z7 est à l’entrée de gamme de cette série et, comme c’est souvent le cas quand un nouveau modèle sort, elle est destinée à remplacer un prédécesseur de renom : la HVR-Z1 (dont elle reprends une partie du nom).
Le remplacement est à mon sens très heureux, quasiment tous les points imaginables ont été améliorés (optique, son, réglages, enregistrement, connectique etc.) et elle devrait logiquement se trouver une bonne place dans le milieu professionnel, y compris chez les pros allergiques aux gadgets grand public et ce grâce à un nombre de points vraiment inspirés du matériel professionnel (Optique interchangeable, menus avancés, réglages fins de l’image, i.Link 6 broches etc.).
Vu sa polyvalence, elle trouvera sa place dans un nombre assez important de productions à bas budget ainsi que dans l'événementiel.
Globalement le test était très positif, bien que quelques points se soient montrés un peu décevants voire surprenants :
- L’autofocus du zoom en kit perds vite les pédales s’il est mis en difficulté
- Elle pique pas mal du nez quand elle est sur un pied
- Elle n’est pas commutable 50/60 Hz, ni compatible (dans sa version PAL) avec le 24p (format universel)
- La prise de vue en slow motion risque de ne pas se montrer à la hauteur pour du travail en production en raison de la perte très importante de résolution.
- Il n’y a pas d’entrées analogiques du tout, même pas en composite : impossible d’utiliser une paluche ou de récupérer de signaux vidéo sur le terrain.
- La connectique pour les sorties analogiques est propriétaire
J’ai par contre beaucoup aimé :
- L’objectif interchangeable
- Le viseur de qualité (très honorable pour un viseur LCD)
- L’enregistreur Compact Flash et le transfert des fichiers en FAM
- Le micro statique fourni
- Le réglage fin de Picture Profiles et la gestion des profils de caméscope sur memory stick
- La sortie HDMI, universelle et de très haute qualité.
- La prise de vue en slow motion : je sais il est dans les + et dans les -, mais c’était très marrant à utiliser c’est tout, et pour un projet web ça sera normalement suffisamment bon.
- Le chargeur de batteries double
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Test Sony HVR-Z7
Alice a testé en profondeur et dans les conditions de la vraie vie les qualités et les limites de la nouvelle caméra HDV à optique interchangeable HVR-Z7
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Catégorie: FormationsRepaire publié le 23 Oct 2024
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