module inscription newsletter haut de page forum mobile

Rejeter la notice

Nouvelle Formation Prise de son : les inscriptions sont ouvertes !
Maîtrisez la qualité de vos prises de son avec notre formation théorique et pratique de 3 jours ! Du 14 au 16 mai 2024 à Paris.

RED V-Raptor : tous premiers retours avec Forest

L’équipe du Repaire s’est rendue chez TRM afin d’en découvrir davantage sur la RED V-Raptor.

Publié par Victor Lièvre le 6 Octobre 2021 dans News
► Commentaires 0
    Recos : 2
    Vues : 3 544
  1. Victor Lièvre
    Le mercredi jeudi 29 septembre, l’équipe du Repaire s’est rendue avec notre coloc opticien Hugues Faure, chez TRM afin d’en découvrir davantage sur la V-Raptor. Forest, qui eu l’occasion de la manipuler quelque temps, a pu partager un premier retour utilisateur.

    20210929_160154 recadrée.jpg
    Hugues se cachant derrière la V-Raptor

    Pour rappel, la V-Raptor a été annoncée comme la première caméra RED de la gamme DSMC3. La caméra a fait beaucoup de bruit ces dernières semaines grâce à des spécificités techniques défiant toute concurrence, pour un prix “relativement” abordable. Le capteur Vistavision est capable de délivrer du 8K RAW en 120fps, du 4K RAW en 240 fps et de la 2K en 594fps.


    Les premiers retours de Forest nous ont permis d’identifier quelques points d’attention, contre-partie bien souvent de ces mêmes spécificités attrayantes.


    Tout d’abord, la caméra croppe pour toutes les résolutions inférieures au 8K. Cela engendre très rapidement un important rétrécissement de l’angle de champ si l’on ne souhaite pas enregistrer dans la résolution maximale. Du classique chez RED, mais donc pas de changement de ce côté.

    En voulant proposer une caméra compacte, RED a fait le choix de placer l’ensemble des connectiques à côté de l’emplacement de batterie V-lock. L’espace alloué à la batterie est donc réduit et ne permet que l’utilisation de V-lock mini uniquement. Un déport de plaque V-lock sera peut-être proposé prochainement par une marque d’accessoirisation afin d’y placer des batteries V-lock de taille standard. Toutefois, cela limitera grandement l'intérêt d’une caméra compacte.

    Avec une batterie de 98Wh, Forest a observé 1h30 d’autonomie, sans enregistrer. La caméra devrait tenir environ 1h dans des conditions standards de tournage.

    A noter, que la caméra est (très) longue à l’allumage, il faut compter environ une minute pour éteindre la V-raptor et redémarrer. Sur une journée de tournage, ça peut finir par compter.

    Nous avons trouvé que la caméra chauffait relativement peu, même en la poussant à un débit élevé. À voir comment elle réagit sur la durée.

    Il est nécessaire d’éjecter la carte dans les menus avant de la retirer, au risque de perdre des données. La plupart des caméras Arri indique si la carte est prête à être retirée ou non grâce à un petit voyant lumineux. L'absence de ce même dispositif sur la V-Raptor (ou même encore d’un blocage matériel) est regrettable et nous oblige à faire particulièrement attention à l’état de la carte avant de la retirer.

    Hugues regrette le choix d’une monture RF pour une caméra de cette gamme mais soulève tout de même l’effort d’avoir introduit une bague de verrouillage à côté de la monture, permettant un meilleur maintien des optiques, et d’envisager d’y installer des optiques lourdes.

    En parlant d’optique, certains objectifs Full-Frame ne couvrent pas le VistaVision en raison d’un cercle image trop petit. Notons par exemple que les plus courtes focales de la série Leica R présentées avec la caméra ce jour-là, ne couvrent pas l’intégralité du capteur de la V-Raptor.


    Côté codec, la caméra ne propose que du RAW. Pas de ProRes pour le moment.

    Le pipeline IPP2 du RAW, reste inchangé sur cette nouvelle génération, avec la gestion du niveau de contraste et de la pente de l’épaule de courbes dans les hautes lumières via des métadonnées, définies dès le tournage.

    Nouveauté : la V-Raptor permet d’appliquer des LUT créatives au signal Log, pour monitorer dès le tournage son image avec un look spécifique.

    RED a sorti un pack de plus de 20 LUTs, téléchargeables sur le site du fabricant (https://www.red.com/download/red-creative-lut-kit), 4 d’entre elles étant chargées par défaut dans la caméra (FilmBias, FilmBiasBleachBypass, FilmBiasOffset, et Achromic)

    On apprécie toujours autant la qualité de la science couleur de RED, avec une jolie épaule de courbe dans les hautes lumières, même avec une LUT à haut contraste. La surexposition de la peau en devient acceptable, s’approchant presque d’un rendu argentique au niveau des hautes lumières.

    IMG_20210929_161435 recadré.jpg
    Les plus attentifs auront remarqué le sticker d’une boite de loc imposant un marché monopolistique sur les nouvelles caméras RED ;-)

    L’écran de la RED se situe sur le côté et non plus sur le dessus de la caméra. Un choix tout à fait louable, et bien plus pratique pour les opérateurs de prises de vues. Pour rappel, l’écran a perdu le tactile, au bénéfice de boutons d’accès direct aux différents menus.

    Le menu est d’ailleurs sensiblement similaire à celui de la Komodo avec une légère simplification par rapport aux menus des DSMC2.

    Enfin, la caméra est désormais contrôlable à distance grâce à l’application gratuite RED CONTROL, issue de l’application Foolcontrol pour laquelle il fallait précédemment débourser 169,99$. Celle-ci permet également d’afficher un retour vidéo de qualité moyenne mais avec une très bonne réactivité.


    Petit bonus : Clovis claque Forest à 594fps.




    Co-rédigé avec @Marina
    nestaphe et Kersalg ont recommandé ce message.

Partager cette page

► Commentaires 0

Vous ne souhaitez rien louper du Repaire ?

Vous souhaitez annoncer sur le Repaire ? Contactez-nous