Re évennements

Qui a regardé l'émission 90minutes sur Canal+ hier soir ??

interessant tres interessant pour les 2 incident qui ont entrainné la dérive Totale ...
et sur la méconaissance Totale du terrain par la police depuis l'arret de la police de proximité ..

documents tres istructif aussi sur la jeunesse des agresseurs on les meneurs (ceux qui entrainnent les autres par leur encouragements ont entre 10 et 15ans .....

A+

 

Vas-y raconte, je n'ai pas Canal+

 

pas le temps alors revue de presse ...


http://www.canalplus.fr/pid61-rid18302.htm

RESUME


Pour la première fois, une équipe de télévision place, le même soir, dans la même cité, une caméra côté émeutiers et une caméra côté police.
Cela se passait à Vaulx-en-Velin, deux jours avant le début des troubles à Clichy sous Bois.
Côté cité, on voit les rodéos de voitures volées au milieu des populations lassées et fatiguées. Les jeunes, pour qui l’émeute est une étrange fête barbare, font exploser des feux d’artifices au milieu des autos qui brûlent. Leurs motivations ? Ils vengent un jeune de la cité renversé par une voiture de la BAC.
Côté police, nous suivons les Brigades Anti Criminalité. Des policiers jeunes et aussi remplis de testostérone que les émeutiers. Ils reconnaissent n’avoir aucune information sur le terrain où ils interviennent.
Caillassés par les émeutiers, ils courent, à l’aveugle, derrière n’importe qui et ne parviennent à attraper qu’un jeune qui passait par là.
On voit clairement l’échec d’une stratégie policière qui a éliminé la police de proximité et le renseignement au profit de la chasse à l’homme et son potentiel de bavures. «S’ils veulent le rapport de forces, on va leur donner», dit un jeune.


http://www.liberation.fr/page.php?Article=338688

Bouna et Ziad, les deux adolescents morts électrocutés contre un générateur électrique à Clichy-sous-Bois le 27 octobre, étaient-ils des cambrioleurs poursuivis par la police ? Comme on ouvre un livre ou feuillette un dossier juridique, la rédaction de 90 Minutes revient sur le fait divers qui servit d'amorce aux émeutes en banlieue. Une enquête à charge où «le glissement progressif des vérités officielles» entérine l'incompréhension et le jeu de dupes qui se dressent depuis deux décennies entre l'Etat et les quartiers périphériques des villes. Le 29 octobre, Dominique de Villepin parle de «cambrioleurs à proximité d'une cabane de chantier».

Devant les caméras de Canal +, les premiers témoins retracent la course de Bouna et Ziad à travers le parc, puis un terrain vague, jusqu'au mur rehaussé de barbelés qui encercle le générateur : s'ils ont fui, c'est par peur «d'un contrôle musclé, de quatre heures passées au poste pour rien, des parents obligés de venir au commissariat et d'une trempe une fois rentrés à la maison». Pas de baraque de chantier cambriolée, ni de gang armé. Les adolescents jouaient au foot.

Nicolas Sarkozy le reconnaît quelques jours plus tard, maladroit, sur le perron de Matignon. Il semble aussi embarrassé quand il évoque le tir de grenade contre la mosquée : le projectile est bien du même type que ceux utilisés par les CRS. Mais le ministre de l'Intérieur l'assure : «Rien ne dit que c'est un policier qui l'a tiré.»

Le deuxième volet de l'émission, tourné à Vaulx-en-Velin quelques jours avant le début des échauffourées, est nettement plus exotique. Les journalistes Jean-Baptiste Rivoire et Sadek Chettab ont choisi pour titre de leur reportage Dans les coulisses d'une émeute de cité, mais ils auraient pu opter pour un intitulé plus dynamique, tant la nuit passée aux côtés de la brigade anticriminalité (BAC) relève davantage du western que d'une table ronde sur la misère en banlieue.

Le film s'ouvre sur un rodéo entre les barres d'immeubles. Des adolescents se relaient au volant d'une voiture volée pour «casser le moteur et y mettre le feu». Objectif : attirer les forces de l'ordre et lancer quelques cocktails Molotov, comme pour passer le temps. Les agents de la BAC interviennent à bord de leurs véhicules banalisés. La voiture brûle, les pierres volent, des silhouettes se dispersent dans l'ombre ou se figent comme des lapins dans la lueur des phares. A l'arrière, la vitre à moitié baissée, un policier brandit son flashball et tente de viser malgré les soubresauts de l'engin lancé à plein régime. Le coup part et se perd dans l'obscurité.

De l'autre côté de la haie, les groupes se reforment et profèrent des menaces. Les CRS sont dépêchés et nettoient l'esplanade en projetant deux grenades lacrymogènes. La cité retrouve un semblant de calme tandis que la BAC continue de patrouiller. «Le temps passe plus vite quand ça bouge», confie un agent, avant de repartir vers le commissariat. La nuit d'ennui en banlieue touche alors à sa fin.

A+

 

Hummn G un pote qui habitait Vaulx-en-Velin il y a 20 ans, il s'était fait cramer 2 fois la voiture...dans son garage (+ drole que de cramer dehors, mais ça brule moins bien).

20 ans de la même non-politique d'urbanisme, ça porte ses fruits :(

 

pas de politique c'est de la politique. (mise au point no 1)
si ton pote a eu sa voiture brûlée il y a vingt ans, comment sa voiture peut être victime de la non-politique d'urbanisme depuis 2O ans ? ou alors il faut accepter l'idée que les brûleurs de la voiture de ton pote sont, ou des Mme Soleil ou de grands spécialistes diplômés en prospective (mise au point no 2)

 

1) OK OK
2) c'était déjà craignos il y a 20 ans, et pas que là, voiçi une tophe des minguettes en 1984

En 1989, je me rappelle avoir vu des impacts de balles à aubervillers sur les murs, ils se tiraient dessus d'une tour à l'autre :lol: et aussi un tunel sous le périphérique, avec des trous de balles d'un côté, et un bidon d'essence de l'autre (à allumer en cas de poursuite).

La répression d'une situation qu'on a nous-même construite, c'est pas un peu shadock non ?

 

"trous de balles" c'est bien ça !

 

On découvre aujourd'hui ce qui existe depuis plus de 20 ans , mais il ne fallait pas en parler , surtout ne pas faire de vague .
Les vols de voitures , les rodéos , les boules de pétanque , parpaings , lançés du haut des tours ou dans les vitrines , les gens agressés ... cela se passait chaque semaine voire chaque jour . Les feux dans les caves dans les Ets publics ou pas , même à l'hôpital datent aussi .
Il y a une dizaine d'année je m'engage dans une petite rue du centre de Valence dans la Drôme, et là alignées le long du trottoir une quizaine de voitures complètement détruites par le feu , et seulement un tout petit article dans le journal local .
J'habite en province , et à 10 km de ladite ville ,dans un petit village et pourtant en 1983 ma voiture a été volée avec 3 autres et ont servi à faire des rodéos , 2 ont été brûlées , la mienne retrouvée sur le toit dans une rivière . Dans les années 90 mon habitation a été cambriolée comme 30 % des maisons des villages environnants . Des exemples comme ça tout le monde peut en citer des dizaines .
Cette montée en puissance de la violence était prévisible , et a commencé juste aprés le chômage .

 

Quand on marche sur ses pieds, quand on fonctionne avec un minimum de sens commun, s'il y a du chômage, les chômeurs et les ouvriers s'organisent, manifestent, font monter en puissance les organisations qui les représentent, qui défendent leurs intérêts, qui comprennent leurs aspirations. Comment peut-on faire croire que la violence gratuite, cette criminalité sans discernement car elle touche en plus les gens du même monde que ces incendiaires, ces voleurs, ces violeurs, ces trafiquants, comme peut-on nous faire croire que tout ça serait un acte qui signifie une dénonciation du chômage, de l'injustice de la société capitaliste, de la mondialisation libérale.
Il n'y a nulle part, jamais, pas une seule revendication, au contraire c'est nos bobos de gauche, nos hommes politiques prisonniers de l'électoralisme qui fournissent ces arguments, car ces arguments sont rassurants pour la raison et en plus dédouannent les criminels de toute responsabilités. Ainsi le tour de passe-passe est passé, on espère ainsi que l'on ait vu que du feu.

 

Nous n'avons jamais dit qu'il s'agissait là d'une "dénonciation du chômage, de l'injustice de la société capitaliste, de la mondialisation libérale". Mais si l'on se bouche les yeux on ne verra pas que cette violence "gratuite" est la conséquence de l'exclusion de personnes de cette société.

Parce qu'on peut toujours dire "oui, untel s'en est sorti", etc. Même dans la plus grosse des merdes, il y en a toujours qui s'en sortent. En anglais on appelle ça "survival of the fittest". Mais ce n'est pas parce que quelques uns s'en sortent (parce que c'est possible) qu'il faut laisser les gens dans la merde. Ou alors, on en revient à l'eugénisme, et (en éxagérant cette logique), au nazisme, parce que (excusez moi par avance, je grossis l'exemple) certains des prisonniers de camps de concentration ont survécu.


Cela n'empêche pas que, non seulement ces jeunes ne partent pas avec les même chances que n'importe qui, ils partent en plus avec un sacré handicap dans la vie. Et ce n'est pas être "bobo de gauche" que de dire ça, c'est être lucide.

 

La vérité, si il y en a une, se situe sans doute entre vos deux points de vue. Mais si on accuse les pouvoirs publics de laisser aller et si ils sont considérés comme seuls responsables, nous sommes bien mal barrés surtout quand on voit la récupération de ces évènements par l'opposition qui, quand elle le pouvait, n'a absolument rien fait pour traiter le problème en profondeur. Dans quelques semaines, une fois les médias plus interressés par un relant d'attentats térroristes ou l'approche de la fin du monde par la grippe aviaire, personne ne parlera plus des banlieus et nos chers polititiens de tous bords, soulagés, retourneront à leurs déjeuners d'affaires, une bonne plaisanterie préparée pour le dessert.
Sans aucun sous-entendu raciste, je me demande pourquoi certains imigrés s'en sortent mieux que d'autre. Les asiatiques ne font jamais parler d'eux par exemple, ils semblent mieux se fondre dans le paysage et profiter des avantages de notre sociéte sans abandonner leur culture. L'entraide serait la principale raison de cette intégrations?
Philippe

 

Avant 1975 on ne parlait pas de vols , cambriolages , seulement de braquages de banque par des gangsters . Les portes des maisons n'étaient pas fermées a clés , ta voiture non plus et ton vélo ou ta mob n'avaient pas d'antivol , les personnes n'étaient pas agressées dans les rues , ni de tags sur les murs . Curieusement c'est aprés cette période que tout a commencé . On a laissé pourrir les choses avec le chômage et les politiques de tout bord en sont les premiers responsables . Il ne fallait pas assister les gens mais leur donner du travail , il y a beaucoup de choses à faire dans notre beau pays . Aider financiérement les chômeurs sans contrepartie est une grave erreur . Nous en payons le prix et si des mesures ne sont pas prises en haut lieu , ce sera pire dans quelques mois ou quelques années .
Nous vivons dans un monde violent et plein d'injustices , chaque jour nous sommes matraqués par des images télé ( news et programmes ) , les journaux ... qui influencent la jeunesse fragilisée et désoeuvrée , sans avenir . Regardez ceux des cités qui réussissent , comme ils sont heureux , et n'ont plus envie de faire des c.......

 

Je suis assez d'accord avec lejetboy. De plus aujourd'hui, la surmédiatisation, les radicalisations des syndicats, politiques, des indépendentistes ont leur rôle dans cette affaire. Tout le monde s'offusque de la violence dans les quartiers car une majorité de ces jeunes n'arrivent pas à expliquer les raisons. Mais cette violence n'est pas gratuite. Quant à l'action violente des syndicats CGT (pour la sncm notamment), les syndicats d'agriculteurs ( pour les plus violents la FNSEA), le syndicat des commerçants et des indépendants n'étaient pas des tendres non plus, sans parler de l'exemple que nos politiques nous donnent avec les magouilles, les amnesties générales, comment ne pas comprendre que des jeunes de banlieues partent en vrille, alors que ces évènements étaient prévisibles.
Aussi, chapeau à la gestion de la crise de Mr Sarko, qui nous la joue un peu à la Sharon. Pour les français, Sharon ou Bush sont des fous furieux, mais notre Sarko national a sa côte d'amour qui monte en flêche. Comme le rappelle Hérisse le poil, le démentèlement de la police de proximité, ensuite les expressions choc (Karcher....) sont des raisons dans l'embrasement des banlieues en plus des raison structurelles (chômage...). Il met le feu, et ensuite il légitime la fermeté pour éteindre ce feu. C'est trop facile. On est en droit d'attendre autre chose de gens qui sont soi-disant plus intelligent que nous.

Ce qu'il ne faut pas oublier, c'est le manque d'emploi et parallèlement, la panne de l'ascenseur social qui n'offre que peu d'espoir aujourd'hui à l'ensemble de la population. Dans les années 70, 30% d'une promotion de l'ENA etait d'origine de la France d'en bas, comme on dit aujourd'hui, aujourd'hui cette proportion est plus proche de 0 que de 5%.

 

Rassure toi, il reste des ascenceurs qui fonctionnent très bien, et grassement alimentés. Si mon Député ou le Canard n'en font rien, je vous en posterai une croustillante sur le forum.

La façon dont on traite nos enfants est aussi une clef. On en parle sur cet autre thread : http://www.repaire.net/forums/showthread.php?threadid=110147&goto=newpost

 

JE DEMANDE A FAIRE SUPPRIMER D'URGENCE ce genre de propos qui est insultant voire diffammatoire

INADMISSIBLE .. de laisser ces propos dignes des mosquées intégristes... Trop c'est trop
Il se croit sur un forum propalestinien le bougre? ou je rêve? Pincez moi ..
C'est quoi ce bordel

Je demande à ce que le post de cet individu soit conservé pour d'éventuelles poursuites