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"Braquages"

Discussion in 'Repairenautes cinéphiles' started by Gilz, Apr 1, 2005.

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  1. Gilz

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    J'ai visionné hier soir "Braquages" de David Mamet.

    J'avais adoré "Engrenages", dont Mamet avait signé le scénario.
    Un truc terrible à base de faux semblants et de manipulations d'escrocs de très haut vol.

    Chez mamet, les oeuvres se suivent et ne se ressemblent pas : Braquages est une énorme daube.

    Et pourtant, les 7 premières minutes étaient très réussies (un casse très rythmé en pleine ville).

    Ensuite, ça se gâte :

    Le scénario est mécanisée jusqu'à la caricature.
    Des escrocs se roulent entre eux non stop, en jouant à celui qui sera le plus malin d'entre tous.
    La surenchère perpétuelle donne lieu à des coups de théatre de plus en plus prévisibles, et dont la surabondace décrédibilise complètement le récit.

    Côté casting, Gene Hackman fait le minimum syndical (il est même franchement pas bon dans certaines scènes, mais la VF (France 3 oblige) n'aide en rien).
    Danny De Vito fait du Danny de Vito, et fait vaguement penser à un Joe Pesci aseptisé.
    Sam Rockwell est discret et le reste du casting est quasi inexistant.
    Le tout est filmé comme un téléfilm financé par France 3 Régions.
    Eclairage crado, camera timide, montage sitcom, bref...

    Un critique lançait "vaine virtuosité".
    C'est donc "vaine médiocrité" qu'il fallait lire.


    :col:
     
    #1 Gilz, Apr 1, 2005
    Last edited: Jun 14, 2005
  2. sandor

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    Ca c'est sûr, c'est un bon ramassis de déjà-vus ce film... Le scénar veut tellement faire dans le retournement de situations qu'on tombe dans l'effet inverse, tout est attendu. C'est un comble quand même ! Mais bon, c'est toujours le défaut de Mamet.. Engrenages a marqué par son côté "1er film" qui osait pas mal et qui évitait les clichés (et pour cause, c'est un 1er film). Les suivants sont restés des variations plutôt moins réussies (à part peut-être La Prisonnière espagnole qui a son charme)... C'est un peu le problème de Mamet qui s'enferme dans son genre jusqu'à s'enliser. Pour revenir à un sujet évoqué récemment ici, Hitchcock est le parfait contre-exemple.

    Quant à la médiocrité...quand n'est-elle pas vaine ? :D
     
  3. Gilz

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    Tu marques 1 point :D
     

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