Court-métrage "Ecran noir"

En train justement d'examiner à ce propos un extrait du Samouraï de Jean-Pierre Melville pour son rythme très lent mais soutenu en effet par des "astuces" de rythme quand-même perceptibles sur Ecran noir ...

 

Bravo à toi pour ce film et l utilisation des moyens à ta disposition pour le réaliser
Mais ton film manque cruellement d ellipses, il y a énormément de temps qui pourraient être raccourcis, sans pour autant tomber dans le clipage du film d action.
Ce temps récupéré par des ellipses, permettrait de travailler sur l ambiance mais avec des plans qui apportent quelque chose en plus et qui servent la narration et qui ne sont pas de simples déplacements d un endroit a un autre, des plans qui appuient la psychologie du personnage, sa transformation, évolution...etc. Des plans qui appuient sur l étrangeté de la situation, des décors du paysage... etc

 

(Visité la chaîne YouTube et effectivement, encore de l'influence hollywoodienne).

Merci @saint kro, @Gruuz et @mhr de vos critiques très instructives.

 

Pardon, revu et toujours pas d'erreur de rythme à l'exemple de Jean-Pierre Melville.

Risque de doublon entre le trajet en voiture puis à pied mais finalement dans la logique.

En effet, des réflexes de culture hollywoodienne sur les génériques à donc apprendre à éviter.

L'effet son ajouté à la fin sur l'extinction de l'écran semblerait abusif mais toujours conforme au propos.

Par contre, la 1ère fois devant le blockhaus, soupçon d'une autre personne pour le pano et pourquoi d'ailleurs un producteur tiers ?

 

Oui, et surtout que terminé qu'après tout le générique de fin, pas vrai, pas tout seul !

Qu'effort que reconnu sur l'ambiance mais comme on dit et çà je l'admets, "peut mieux faire" ...

(Je change mon appréciation de recommandé à j'aime car apprécie quand même la démarche malgré les mauvais réflexes relevés par les commentaires).

 

Pas mal de problèmes, donc... En tout cas, j'ai fait ce film du mieux que j'ai pu, sans aide ni conseil de personne, malheureusement. Et le comédien n'en est pas un. (je suppose que vous l'avez deviné). C'est peut-être ça qui pose principalement problème: un unique personnage et aucun dialogue. Et pas évident non plus de trouver des lieux de tournage. J'ai donc dû écrire une histoire en tenant compte de toutes ces contraintes. En fait, "Ecran noir" est un film que je n'aurais pas dû faire car je n'ai pas les moyens de réaliser ce que je voudrais vraiment.

Quant au faux générique de fin, c'est justement un souhait de faire un jour un film avec une équipe de tournage et un peu plus de moyens.

 

Tu as bien lu ce que j'ai écrit ?

 

Cà par contre perso, je refuse de le lire car comment faire autrement pour VRAIMENT apprendre ?

Un court garde les mêmes exigences qu'un long et rien d'intéressant si rien à apprendre !

 

Revenu tellement que !

@Winslow, le vrai sujet a très bien été traduit ci-dessus.

Tant pis si le message sur l'informatique n'est pas passé mais tu as donc bien fait de faire ce film.

Il suffit donc de revoir le montage et si tu n'as plus les rushes, reprends celui-ci en retirant tout l'artificiel comme une page d'ouverture sur fond noir n'indiquant que le titre "Ecran noir" (il reste approprié).

Les ellipses surtout sur le trajet en voiture puis à pied.

T'enlèves l'effet son à l'extinction de l'ordi et remplace le générique de fin par simplement : écrit, réalisé et interprété par (+ crédit musical).

Si tu as réussi à faire penser à Jean-Pierre Melville, plus d'inquiétudes pour les suites, merci

 

Pour la peine, on commence la journée là dessus, par un mini script doctoring :

Même changer le titre pour "Blockhaus" ! (C'est la "métaphore" ...).

Le message sur l'informatique et son "écran noir" me rappelle une anecdote que Bertrand Tavernier raconte dans son Voyage à travers le cinéma français, sur une furie de Claude Sautet contre un journaleux s'étant aventuré à lui affirmer que l'accident de "Les choses de la vie" n'était pas crédible car un petit coup de volant suffisait à l'éviter et donc, "tempête" pas en version voix douce et fluette : "Mais j'ai pas un film sur la sécurité routière !" ...

Si on applique en effet les principes "Toute histoire est l'histoire d'un personnage" et "Tout point de vue est une émotion", le public ne vient pas pour une leçon de morale sur l'usage abusif de l'informatique mais pour vivre de l'émotion en rapport même lointain avec çà !

Pour les ellipses et en nuisant le moins possible au rythme décidé, ne se rappeler que d'un autre principe qui tant mieux si tu y tiens, nous vient d'Hollywood : une scène comme un plan, commence le plus tard possible.

Bon café aussi