Meilleure leçon de scénario (et réalisation)

La faculté pédago compte autant que concevoir le programme. A dispo pour le Repaire, je suis toutefois en projet d'encore plus m'éloigner de la capitale.

Par exemple, l'atelier de Yves Lavandier s'est étalé tous les samedi matin des semaines ouvrées sur presque toute une année scolaire.

Mais une formation courte que d'introduction pratique resterait envisageable mais aussi possible sur le forum pour déjà voir si l'offre répond à une demande et surtout aux premières questions.

Pour ma part, je prévois de creuser la métaphore si encore mal assimilée et sur les difficultés à lier l'action à son thème (par ledit "contre-point" qui nous vient donc en effet de la musique mais pas au prétexte d'éviter de l'aborder).

Je peux continuer sur exemples d'extraits de films et sur propositions d'exercices. Revenir plus explicitement sur les outils déjà évoqués.

Chacun, chacune garde aussi le droit de proposer un extrait qu'il ou elle souhaiterait qu'on étudie ensemble.

Il faut d'ailleurs débuter sur des scènes et pas encore sur des films entiers sinon à signaler si réellement justifié (Etant moi-même sélectif, autres signalements bienvenus mais dument motivés).

Je constate aussi que @LiquidPro n'a pas hésité à évoquer ses difficultés sur le forum. Cà se fait en atelier et on peut tolérer et même recommander ce type d'attitude en vue de l'aide de tous et toutes.

Je m'efforcerai ainsi que pas toujours réussi jusque là, à ne pas attaquer direct sur des principes trop avancés mais à mieux expliquer les raisonnements.

 

On peut d'ailleurs inaugurer en 42" par déjà distinguer une action émotionnelle et une action physique avec l'effet obtenu en s'en servant pour un vrai "2 temps" (en "contre-point" finalement pas si compliqué et inaccessible) :

(Exemple préféré car film connu mais et parce que abouti).

 

Oui, parce que les 2 actions restent ensemble liées à l'intrigue et sa thématique. Loco toujours bien sur ses rails

Mais comme il est dit en musique, l'important n'est pas que 2 notes distinctes se suivent mais l'effet entre les 2.

 

Ce que je défends également, il y a ce qui est écrit sur le scénario mais qui doit se réduire à l'essentiel puis il y a le tournage sur place, avec les acteurs et l'équipe technique.

Seule, la préparation est nécessaire.

Toujours retenu (et gardée) une interview de Bernardo Bertolucci pour Studio magazine où il raconte qu'en studio, son assistant a voulu courir fermer une porte du plateau au moment de tourner une scène.

Il l'a stoppé : "Non, laissez entrer les courants d'air"

 

Juste pour préciser que c'est que j'adorais déjà très jeune de la part des réas autant rencontrés que seulement croisés.

La phrase qui tue à l'exemple de Jacques Demy alors que j'étais planté devant la Luma au Satis, qui m'a juste glissé à l'oreille (et d'ailleurs je me demande encore pourquoi à moi, je n'étais pas le seul devant le stand) : "Qu'un gadget" avec son petit sourire "çà va, compris jeune homme ?", avant de repartir continuer sa visite.

Pas besoin d'un long discours pour rappeler que le cinéma, c'est pas çà et surtout pas qu'avec çà.

(D'où sans doute aussi mon goût resté pour la métaphore )

Oui, le scénario n'est que la partition écrite et selon notre solfège mais précédant l'orchestration, les arrangements et l'interprétation

 

(Merci @saint kro mais qu'un lapsus révélateur alors ?).

 

Plus on est de fous plus on riz... disait le cantonnais ...

 

Attention, pas forcément lapsus avec "luma" comme "lumière" mais resté même si écrit sur l'accent italien de Bernardo Bertolucci (avec le "ou" du "u"), et en effet de Luchino Visconti ...

Non, qu'un lapsus idiot, pas lyrique comme eux

Pas précisé tout de suite, ni corrigé pour laisser planer le doute d'un lapsus métaphore pour aider à saisir.

 

Si avec tous ces traumas de jeunesse, on ne veut pas devoir apprendre à écrire en profondeur

La chorégraphie, déjà résolue avec Sergio Leone mais les premiers effets miroirs lancés en pleine figure si jeune et freluquet (comme qu'en 2'15) :

 

Ceci dit, extrait ci-dessus #313 que roi ou pas et pape ou pas, autant prévenir aussi et s'il y a lieu, nos jeunes apprenti(e)s débutants de tous âges, de plutôt regarder l'emplacement et le jeu des miroirs pour dimensionner (donner du relief) à l'image ET à sa lumière.

Mais aussi les tableaux au mur s'opposant en plus lumineux au plus sombre, représentant chacun une jument ou un étalon avec son poulain (en "effet miroir" d'un comte Salina avec son filsounet Tancrède).

Exercer son sens de l'observation

(Même déjà une image "écopsychologue" à 57" grâce à la toile sur le mur ).

Bref, tout ce qui n'est pas à écrire dans le scénario !

Pour la métaphore autant d'abord se fier aux explications pas si nulles de Paul Schrader dans la vidéo d'intro p.1 #1.

(Mais faux, pas besoin de dépression, d'au ras des pâquerettes, d'alcool et de cocaïne !)

Le taxi jaune (de Taxi driver) est la métaphore de la vie, la solitude car en effet, le taxi l'incarne visuellement mais non que non, le métier de chauffeur de taxi ne prend pas le relais de la métaphore et Robert de Niro qui en est l'interprète, n'en est et n'en reste que son archétype, na !

(Sinon, j'aimerais bien parler plus en détails des "cartons" de Syd Field et si possible, sans lapsus révélateurs pouvant encore nuire à une répute déjà pas top ).

(D'ailleurs EDIT rectif : Pas comte mais Prince Salina et pas son fils mais son neveu Tancrède).