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Meilleure leçon de scénario (et réalisation)

Discussion dans 'Le café du Repaire' créé par Redo-20240923, 8 Novembre 2021.

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  1. Redo-20240923

    Appréciations:
    +0 / 0 / -0
    Petit coucou sous les huées que pour correction littéraire de haut niveau académique, voulu dire "discussion tarabiscotée" et non "tarabusquée" même si le sens n'est pas si éloigné de la réalité (harceler de remarques constantes).

    Post précédent, comprendre p.15 #212 (et non 2012) pour le petit manuel.

    (Pas d'obligation, ni de placement de produit, que conseil pour démarrer en lecture de chevet).

    Pour info, David McKenna ayant co-écrit le Memo à l'usage des scénaristes avec Christopher Vögler est d'abord prof et metteur en scène de théâtre. Un léger + quand-même dans nos raisonnements.

    Préciser d'ailleurs sur l'extrait #268, qu'il est très peu probable que le scénariste ait imaginé et décrit en détail l'affiche au mur mais qu'elle a décidée après par le réa et son équipe déco.

    Sauf erreur, toujours persuadé que c'est au ou à la réa de restituer à l'image et au son, la métaphore de la vie, y compris dans sa direction d'archétypes ... euh pardon, d'acteurs et actrices.

    Si jamais çà peut aider à bien distinguer ce qui relève du scénario de la réalisation.

    Sinon, si on doit se retaper Forrest Gump, un autre soupçon sur l'extrait #268, un "climax" puisque tout à fait possible sans cascades, bagarres, fusillades, massacres, explosions (burin etc).

    Bien sûr que toujours dispo si !

    EDIT décidément : Encore pardon, tout mélangé dans le ciboulot du n'importe quoi, donc bien le papa de Denys Granier-Deferre qu'a pas pu venir. Des lapsus de la mémoire néanmoins pas si graves mais zut quand faut pas et faux pas.
     
    #271 Redo-20240923, 9 Septembre 2023
    Dernière édition par un modérateur: 10 Septembre 2023
  2. Redo-20240923

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    +0 / 0 / -0
    Bref supplément sur un effet intentionnel d'un scénario et d'une réalisation sur un spectateur déduit par lui-même en 4'1/2 :

    (Mais toute la concentration avant pour ce faire mais qui peut s'apprendre o_O !).

    Au fait, #268 (p.18) :
    Projeté par "effet miroir", cela va de soi, c'est évident ;) !!!

    (Pour enfin marmonner en mode stimuli : Vidéo sur post #1 d'intro p.1, noter que Paul Schrader indique que le plus long est de d'abord trouver sa "metaphor" du "problem" car après, ... beaucoup plus rapide et facile, l'intrigue :idea:).
     
  3. Redo-20240923

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    +0 / 0 / -0
    Pardon mais encore décidément, même en loisir, faut penser à tout et en même temps même pendant la vaisselle mais c'est pour les débutant(e)s futur(e)s expert(e)s en scénar et réa :
    Le contre champ #268 sur Forrest Gump montre que l'effet miroir ne s'est pas satisfait comme un fainéant, de l'affiche au mur.

    Derrière Tom Hanks, bravo déjà d'avoir constaté aussi le motif des rideaux ouverts sur la lumière primordiale (de Platon) mais tant pis si pas encore, le petit tableau aussi au mur rappelant qu'un don de mère nature a l'âge et toute la dimension de l'humanité (Apport de Nietzche).

    Dans la chambre devant la télé car ce n'est pas qu'une rencontre avec l'enfant intérieur mais carrément des retrouvailles :cry2: !

    Et c'est là que dans la mémoire du public, y a comme un truc qui se noue et se dénoue au soin d'une larme pour le nettoyer ... (Edit : même si retenue pour faire plus mec).

    Non, rien que des manuels tant décriés et que déductions et culture personnelle ciné et vie par dessus (Perso, accumulées depuis conflagration Luchino Visconti).

    La "leçon du film" est le "point de vue" de ou des auteur(s) et du réa :o

    (Edit : Partie supprimée car (presque) mieux clarifiée post suivant o_O)
     
    #273 Redo-20240923, 14 Septembre 2023
    Dernière édition par un modérateur: 14 Septembre 2023
  4. Redo-20240923

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    +0 / 0 / -0
    Borné, revu pour corriger et clarifier en français (presque) courant :

    Quelques raisonnements sur l'extrait Forrest Gump p.18 post #268 :

    - La nounou est la part féminine de Forrest qui a gardé l'enfant intérieur en attendant les retrouvailles.

    - D'où alors le regard ébaubi du mec Tom Hanks sur cette pourtant "jolie nounou" !

    (Analyse costume, chacun, chacune verra plus tard en détail, dont moi).

    - Elle repart vite dans son propre véhicule car Forrest a encore tellement de choses à faire avec sa seule part masculine ... Comme reprendre encore avec son enfant intérieur tout neuf, le chemin de l'école de la vie.

    - Une salle à manger sa nourriture que la vie lui a cultivée avec mère nature parmi des tournesols tournés vers la lumière primordiale du soleil.

    - Comme sa maman qui lui avait donné la vie en cadeau comme une boite de chocolats.

    - La chambre de l'enfant intérieur est celle que Forrest s'est donc jusque là construite et où se sont enfin ouverts les rideaux au motif de construction en briques pour encore un même effet miroir de mère nature et de la lumière primordiale ...

    - Et oui, la marionnette ado ou enfant à la télé, accepte d'apprendre tout naturellement comme l'a voulu Forrest avec l'intelligence de son intérieur :rolleyes:

    Frappadingue tout ce délire ? Le spectateur #272 ne dit rien de tous çà :col: ?

    Oui mais parce qu'il n'a vu que le "point de vue" :idea:

    Heureusement qu'y a un réa et toute son équipe au complet pour s'adresser aux émotions logées dans sa mémoire pour les nettoyer et leur redonner un petit coup de boost parce que "Le film commence quand il sort de la salle" pour que lui se mette à son tour en mouvement et en action ;)

    Et nul besoin de relief 3d ou 4d vu déjà tout le nombre de dimensions se croisant en effets miroir ...

    Dont celui encore échangé par Forrest et son enfant intérieur avec les marionnettes de la télé ...

    (Ouf, a pu aérer le post précédent mais encore édit ici pour dernières corrections).
     
    #274 Redo-20240923, 14 Septembre 2023
    Dernière édition par un modérateur: 14 Septembre 2023
  5. Redo-20240923

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    +0 / 0 / -0
    Oui de la gourmandise mais là, j'ai avalé de travers :col: !

    Me suis étalé en effet sur un extrait mais finalement tant mieux, çà montre aussi que c'est çà en permanence quand on a décidé de se lever du fauteuil.

    Si on ne se force pas à étudier des scènes surtout avec leur métaphore tel que déduit connement depuis mon tout 1er manuel (de l'American Film Institute), que si on ne sait pas écrire une scène, ben, on ne saura jamais écrire tout un scénario en entier.

    C'est comme çà, c'est fractal :o

    Malgré le respect dû au public (et que Robert Zemeckis apprend pourtant aussi), sans avoir à revoir tout le film entier mais que s'en souvenir, le spectateur #272 s'est complètement planté sur le "point de vue" :col: !

    Lui, il a dormi ou quitté la salle avant l'acte III de la RESOLUTION et re :col: ! (Et dont devrait donc probablement faire partie l'extrait en question).

    Il a même dû aussi entrer dans le noir après le générique du début ou il n'a rien regardé !

    En tous cas, il a au moins loupé l'effet miroir entre l'image d'ouverture et l'image de fermeture :weird:

    On se souvient encore de la plume blanche qui au début, vient se poser au pied de Tom Hanks assis sur le banc d'un arrêt de bus et inversement à la fin, à un autre arrêt de bus (stimuli : devant chez lui).

    Entre tout ce temps, la plume blanche a séjourné dans un manuel scolaire devenant celui de la vie ... où on y apprend la "leçon", le "point de vue", qu'il ne faut jamais courir trop vite dans ladite vie et trop longtemps au risque d'oublier sa vraie nature et son intelligence d'enfant intérieur !

    Bref, on ne changera pas le monde, ni le jeune public qui se rêve milliardaire, le cinéma a ses limites curatives !

    Alors autant proposer aux réceptifs comme aux curieux, d'encore tenter de conclure sur La meilleure leçon de scénario (et de réalisation) de Paul Schrader :rolleyes:

    Si l'idée de la "metaphor" du "problem" est plus longue et difficile à trouver qu'ensuite, l'idée même de l'intrigue et de l'action, il en sera de même au réa (ou une fois réa) pour devoir y consacrer avec toute son équipe au complet, la même proportion de temps ! ...

    C'est vrai quoi ! A quoi servirait en effet l'action sans son thème, sinon lui retirer toute sa signification :col: ?
     
  6. saint kro

    saint kro Conseiller Technique Son numérique
    Modérateur So So

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    Dix posts à la suite, ce n'est plus un forum, ça vire au journal intime :D
     
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  7. Redo-20240923

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    (Oui, l'analyse transactionnelle a elle-même conclu au "petit professeur" et donc en effet, fini sur du tarabusqué après le tarabiscoté. Mais çà va que le virus sait retourner en positif pour soigner ;)).

    Donc promis, conclu #275 pour ma part :-) !
     
  8. homero

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    :mdr: Ouais, mais je ne vais pas me la ramener car j'ai fait presque pareil avec "Filmer pour l' Histoire" !
     
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  9. Redo-20240923

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    Un complément conclusif quand-même !

    Ecrire un scénario et/ou ensuite le réaliser, ne s'adresse pas à l'intellect du public mais à sa mémoire individuelle et collective (à son inconscient, si on préfère).

    Sinon, risque de surtout réveiller sa connerie et pas sa vraie nature intelligente.

    L'intrigue d'une histoire ne sert qu'à la structurer dans le seul et unique but de bien exprimer et surtout partager un "point de vue".

    Pas pour alimenter même si faut faire gaffe, un débat intellectuel en terrasse de café ou ailleurs ...

    On comprend enfin mieux Michel Audiard sur les "80% de cons dans ce métier" car tant mieux si on peut espérer faire partie des 20% en persistant à se protéger de tels lacunes et écueils.

    Et tant pis s'il faut au minimum attendre "ses 40 ans" pour toujours tenter d'y parvenir et même que si sur le tard ou que pour le loisir !
    upload_2023-9-19_10-22-17.png
    (Efforts persos obstinés et continus qui ont d'ailleurs miraculeusement servi le projet ainsi mieux repris enrichi et renforcé ce matin ...)
     
  10. Redo-20240923

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    (sur sa véritable et profonde signification ...)

    Oui, un "script doctoring" inclut aussi le massage cardiaque :o
     
  11. LiquidPro

    So

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    Je vais être long et je m'en excuse vraiment. Je n'interviens plus tellement ici car bien peu de sujets me parlent. Celui-ci me semble plus en adéquation avec mes préoccupations actuelles.

    Je ne sais pas si je suis vraiment dans le sujet, mais je suis dans un processus compliqué d'écriture depuis plus d'un an (nouveau pour moi, ayant toujours réalisé sans vraiment écrire). Ce processus est assez déprimant en ce qui me concerne. Je lis, je regarde des tonnes de films et séries en recherche d'éléments, je m'imprègne, je suis dans un processus créatif constant. C'est éprouvant, car je me sens de nouveau en situation d'urgence, comme je l'étais étant plus jeune et que je cherchais désespérément, avec un appui et une introduction dans l'industrie par le clip et la pub, à mettre en scène mon premier long métrage de fiction (sans y parvenir).

    C'est vraiment difficile d'écrire, de créer des personnages crédibles, de leur transmettre ce qu'on a envie de leur transmettre, de trouver des dialogues qui ne sonnent pas faux ou creux (indépendamment du regard des autres, chacun ayant un avis propre). C'est très dur par moments, on se décourage, on se dit qu'on n'y arrivera pas, qu'on a aucun talent pour ça, parfois on croit toucher au chef d'oeuvre, c'est vraiment les montagnes russes. J'avais écrit une ébauche de scénario de 30 pages pour un long métrage en 1998 que j'avais ardemment défendu (je suis parti habiter à Paris pendant 1 an juste pour cette raison) sans y parvenir, mais je n'avais pas vraiment de technique, je n'avais pas lu d'ouvrages sur le scénario, cela venait du coeur et ce n'était clairement pas suffisant industriellement. Accessoirement, ayant été introduit dans cette industrie par un producteur, je n'ai pas aimé les personnes influentes et célèbres que l'on m'a fait rencontrer, ce qui n'a pas aidé du tout à me sentir à l'aise.

    Ce qui me pousse et me motive à écrire aujourd'hui ce sont des acteurs. Des acteurs dont je suis tombé amoureux, qui n'ont jamais été réunis et que j'espère réunir. Mais plus que tout, c'est le besoin de mettre en scène qui m'anime, et non celui d'écrire. C'est ma vie, mon élément, un plateau de tournage est le seul endroit ou je me sens utile et légitime, le reste du temps je végète. Je ne suis jamais aussi efficace et en effervescence que sur un plateau. Je vis, plutôt bien, mais c'est exactement comme la métaphore du super héros qui mène par ailleurs une vie discrète, il a tout de même besoin de sa vie de super héros pour conserver son équilibre. Ma vie est telle qu'a un moment donné, j'ai dû couper brutalement les ponts et changer de vie. Or le réseau, c'est vraiment le nerf de la guerre dans ce métier.

    Au fil du temps, depuis 2 ans environ que je lis et que je m'essaie à l'écriture, les grosses ficelles me semblent de plus en plus évidentes, tellement évidentes que bien des films et séries me semblent totalement prévisibles car les ressorts dramatiques le sont. Cela ne rend pas l'écriture plus facile pour autant, loin de là. Le but étant de ne pas tomber dans ces pièges de facilité imposés par des impératifs commerciaux, de me montrer plus subtil.

    En fait c'est dur d'écrire car tout à déjà été écrit, dit (quelle phrase n'a pas déjà été prononcée ?), on ne peut que se dire "à quoi bon ?". Les différences sont minimes, subtiles, et il serait bien présomptueux de croire qu'on est génial. Je suis finalement d'accord avec les propos d'Alexandre Astier (dont je ne suis pas un admirateur) tenus lors d'une interview, selon lesquels l'idée n'est rien, seul le développement de cette idée serait ce qui en fait une histoire valable ou non. Tout le monde peut avoir des idées tous les jours (on est tous dans ce cas, même si on y pense pas), une idée seule ne fait pas un bon livre, un bon scénario, un bon film. Partir d'une idée et développer une histoire de 50 pages (un traitement), c'est déjà une sacré gageure. On se rend vite compte que l'idée peut rapidement s'étioler, qu'on a rien de plus à développer. J'ai tenté l'aventure avec des dizaines d'idées que je trouvais "géniales" au départ, pour abandonner faute de matière à développement.

    Aucune idée n'est géniale. Mais alors, toute histoire ne serait qu'une froide et savante mécanique ? En grande partie oui, c'est une mécanique, assujétie à la suspension consentie de l'incrédulité, mais pas seulement, heureusement.

    Au cinéma, mes genres de prédilection sont nombreux, mais je citerais des genres tombés en disgrâce comme le western ou la comédie musicale pour d'innombrables raisons dramatiques, mais aussi la comédie romantique que j'affectionne tout particulièrement, tout comme la science fiction. Pourquoi ces genres ? Ils ont en commun la possibilité de créer des personnages hors de la réalité immédiate, des personnages extraordinaires, des super héros du quotidien, plus faciles à appréhender. S'il y a bien un cinéma auquel je suis hermétique, c'est la chronique sociale. A quoi bon vivre une histoire qui ressemble à la vie qu'on peut côtoyer chaque jour ? Le documentaire remplit déjà ce rôle à merveille. Mais il n'y a pas de règle absolue, j'adore des chroniques sociales comme "Cuisine et Dépendances", que j'ai visionnées des dizaines de fois, que je trouve savoureuses et fichtrement bien écrites (bien réalisées peut-être, mais bien écrites avant tout).

    Dans la comédie romantique, un film tant aimé et plébiscité comme "Sur La Route De Madison" ne tient pas sur son idée, mais bel et bien sur la façon dont cette idée s'est concrétisée, par le talent conjugué de l'écriture, de la mise en scène, du casting et de l'interprétation. C'est une alchimie. Cette alchimie, quoiqu'en pense l'industrie, n'est pas forcément prévisible.

    Pour mon film, le casting principal est fait, je suis certain de moi le concernant et j'écris avec ce casting en tête, c'est très aidant. Mais le temps m'est compté, si ce rêve doit aboutir, il reste encore à terminer puis ensuite, le plus dur, à convaincre.

    Finalement écrire, mettre en scène, ce ne sont presque que des formalités pour la plupart des professionnels (mettre en scène pour moi n'est qu'une formalité, tout ayant été pensé et préparé en amont). Convaincre et faire aboutir un projet est une autre paire de manches. Je ne parle pas de courts métrages, mais bien de long métrage de fiction. Il y a des barrières industrielles. Si a une époque on pouvait bricoler son long métrage entre amis et famille les week-end et espérer le sortir en salle, ce n'est plus vraiment le cas aujourd'hui. Plus que l'écriture, c'est l'étape suivante, arriver à faire lire puis ensuite à convaincre une production qui me terrorisent. D'autant que mon histoire ne sera pas une version définitive, et que je compte bien qu'un scénariste aguerri apporte ses compétences pour l'enrichir.

    Non, écrire ce n'est pas simple du tout, je le sais, j'ai vécu pendant 7 ans avec une écrivaine. Elle n'a rien d'extraordinaire dans la vie, elle ne s'exprime pas de façon plus éloquente que n'importe qui, mais quand elle se documente puis se concentre, elle est capable d'écrire des choses insoupçonnées.

    Finalement c'est ça l'écriture, un "super pouvoir" de gens en apparence parfaitement ordinaires.
     
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  12. Redo-20240923

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    Parce que l'histoire a déjà été dite mais pas par toi ;)

    Et surtout parce qu'une histoire ne s'adresse qu'à un public ciblé. Pas tous et toutes concernés sur tout et à chaque fois ...

    (Tu pourrais aussi te renseigner au bureau des auteurs du cnc mais ne vises que les prods de ta "ligne éditoriale". Ton réseau encore virtuel pour l'instant. En festivals, davantage Angoulême mais çà, c'est mon avis :o).
    Oui mais si d'émerveillement (dirait Andrew Stanton de chez Pixar et depuis, nous avec :o).
     
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  13. LiquidPro

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    Merci sincèrement à toi, ton petit message simple me touche. Oui, je suis d'accord.

    Mais je ne suis pas doué pour cet exercice, c'est difficile pour moi. Mon ex compagne, avec laquelle je conserve d'excellents rapports, m'émerveille, car si elle a souvent du mal à s'exprimer à l'oral, excelle lorsqu'elle se me met à écrire (coupée de tout, elle s'isole totalement pour ça). On croirait ses écrits sortis d'une autre personne, c'est étonnant. Alors qu'elle est pétrie de doutes et se confie beaucoup à moi, elle a un vrai talent pour ça, et ça lui réussit professionnellement. Je n'ai pas de ce talent et j'en suis bien conscient. Ce n'est pas un problème de langue ni d'observation des relations humaines, mais de formalisation. Après mon long pavé et ta réponse courte mais inspirante, j'ai cependant réussi à écrire un petit dialogue crucial entre mes deux protagonistes. Merci !
     
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  14. ipso-20240902

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    Ton message LiquidPro est touchant. On n'a pas l'habitude ici de te lire en ces termes. Je me reconnais dans ce que tu décris. Merci.

    Ces métiers du cinéma font rêver ! bien plus que les autres métiers. Et, étonnamment, indépendamment de l'argent qu'ils pourraient nous apporter ! Les pros ici nous diront que ces métiers sont durs, probablement. Mais comme tous les métiers au fond. Le mien - prof - est épuisant.

    J'ai observé une vieille dame tout à l'heure. Elle était seule à la terrasse d'un café au milieu de l'effervescence de fin de journée. Elle avait les yeux bleus clairs, grands ouverts, fixés dans le vague. Un fond de menthe à l'eau restait dans son verre. J'ai tenté d'écrire. Mais seulement quelques phrases sont sorties...

    Difficile, très difficile d'écrire...

    On organise un atelier d'écriture au Repaire ? (REDoré en chef d'orchestre !)
     
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  15. giroudf

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    quand tu as un debut comme ca ca vaut la peine de tenter l'IA pour voir ce que ca donne.
    des fois il suffit d'amorcer la pompe.

    proposition de depart:
    tu es un ecrivain, tu observes une vieille dame seule à la terrasse d'un café au milieu de l'effervescence de fin de journée. Elle a les yeux bleus clairs, grands ouverts, fixés dans le vague. Un fond de menthe à l'eau reste dans son verre. Je tente d'écrire. Mais seulement quelques phrases sont sorties...

    resultat:
    La vieille dame, assise seule à la terrasse du café, semblait perdue dans ses pensées, ses yeux bleus clairs fixés dans le vague. Le tumulte de la fin de journée se déroulait autour d'elle, les passants se pressant dans la rue animée, les voitures klaxonnant, mais elle était là, immobile, comme figée dans le temps.

    Son verre, autrefois rempli de menthe à l'eau, était maintenant presque vide, à l'exception d'un fond de liquide qui scintillait à la lumière du soleil couchant. Les glaçons avaient fondu, laissant derrière eux des gouttelettes d'eau condensée sur la paroi du verre. Les tables voisines étaient occupées par des couples riant, des amis partageant des histoires, mais la vieille dame restait seule avec ses pensées.

    Je m'approchai discrètement, cherchant à capter l'essence de sa solitude et de sa contemplation profonde. Mes doigts glissèrent sur le clavier, tentant de capturer la beauté mélancolique de cette scène. Mais les mots refusaient de s'aligner comme je le souhaitais. Peut-être que sa solitude était si profonde, son mystère si insaisissable, que seule une poignée de phrases pouvaient tenter de la décrire.

    "Les yeux de la vieille dame, bleus comme l'horizon lointain, semblaient contenir toute une vie de souvenirs et de rêves inaccomplis. Son verre, témoin silencieux de son attente solitaire, réfléchissait les derniers rayons du soleil, rappelant que même au milieu de la foule, certaines âmes errent seules."

    Je m'arrêtai là, sachant que parfois, les mots ne peuvent pas tout expliquer. Parfois, il suffit de regarder, d'observer et de ressentir, car certaines histoires sont mieux comprises en silence, à travers les yeux et les émotions, plutôt que par les mots.
     
    #285 giroudf, 19 Septembre 2023
    Dernière édition: 19 Septembre 2023
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