Meilleure leçon de scénario (et réalisation)

Même déjà de la saison 3

La 2 n'a duré que 2 postes sur Matthieu Taponier (p. 9 #127 #128) et c'est @ipsonelo qui a eu l'idée et la gentillesse de relancer pour la saison 3 au poste suivant #129.

Rappel d'ailleurs aux techniciens convaincus mais néanmoins réfractaires à toutes ces réflexions leur semblant (à tort) étrangères : le ou la scénariste contribue à leur offrir du travail et qu'il est lui ou elle aussi mal considéré(e) !

 

Minute papillon ! On n'est que dans l'exposition... l'acte II du fil n'est pas encore amorcé...

TB le manuel de LOUVEAU ! Un concentré d'informations. Concis, précis et probablement relativement exhaustif. Et surtout, ENCOURAGEANT. (j'ai mes réponses aux posts précédents)

Oui, "je" n'imaginais pas autre chose à vrai dire...

 

Supprimé hier 2 posts sur l'acte II parce que d'un film, pas de la présente discussion.

Confusion de ma part, sans compter que je n'ai pas à m'attribuer un statut de formateur, déjà puisque pas pédago et que ce n'est qu'une approche personnelle que je n'ai pas à imposer.

Seulement à là rigueur, aider et proposer des pistes de raisonnements.

Paul Schrader en intro le fait déjà très bien et ce qui a d'abord justifié de le partager.

La suite n'est en effet que ma gourmandise (et comprise pas digeste à tous et toutes)

Attention @ipsonelo, le manuel de Marc-Olivier Louveau #212 ne répond pas à des questions. Idem, qu'un mémo et que des pistes de raisonnements !

Tes réponses ne restent que tes propres déductions (Hier, par exemple, me suis insurgé contre autant de structures énumérées pour les servir avec si peu de précaution à des débutant(e)s et en plus, sur des références très risquées !

Pour çà que j'insiste sur le préalable qu'un film n'a dans tous les cas qu'une seule et unique structure (et oui, ternaire) et que c'est au gré de son expérience qu'on peut la développer pour se l'adapter.

Approuvé par contre son idée de distinguer les structures en "Odysée ou Iliade" car déjà de la part de Matthieu Taponier (p.9 #127) justement encore posté en excellent complément à Paul Schrader.

(Comble du hasard ou de synchronicité, une nouvelle capsule de Matthieu Taponier est venue définitivement me conforter dans mon petit projet actuel ).

Le petit manuel de Marc-Olivier Louveau n'est qu'une intro sur laquelle décider d'évoluer et surtout de se positionner.

(D'ailleurs, très curieux sur "l'article" dit sourcant sa remarque dans l'encadré p. 140 ...).

 

On peut considérer ces manuels un peu comme des lexiques : voici ce qui existe, voici ce qui fonctionne, voici des exemples.
Tous les termes du jargon dramaturgique y sont clairement définis, c'est pour cela que je disais que ces manuels pouvaient répondre à des questions. Par exemple en ce qui concerne l'ironie dramatique, il s'agit bien de provoquer une interrogation chez le spectateur, afin de maintenir son attention et son intérêt pour l'histoire.
Moi qui me mets laborieusement en ce moment à apprendre la programmation informatique (boulot !), je perçois la dramaturgie aussi comme une programmation, celle des émotions du spectateur. C'est probablement pour cela qu'il y a des règles strictes, tous les cerveaux fonctionnent grosso modo de la même façon.

 

Et oui, tous les cerveaux mais avec leurs 2 hémisphères en action chacune leur tour qu'il faut aussi apprendre à entretenir et se forcer à concilier (même que sur une banale petite scène de 2'37) :

D'ailleurs, se concocter son propre "J'ai vu" est un pas trop stupide exercice de concentration et d'imagination pour adapter son hémisphère droite à son hémisphère gauche puis vice et versa.

EDIT : Evidemment, tout à fait d'accord. On peut notamment partir en effet du "J'ai vu ce que les hommes ont cru voir" d'Arthur Rimbaud ... Du moment que milké pour le dimensionner et se le rappeler pour son projet jusqu'à chacune de ses scènes et chacun de ses plans ...

(Oui, maintenant Ridley Scott en renfort de Steven Spielberg et son exemple le plus universellement connu de savoir faire et The impossible de J.A. Bayona que pour confirmer la démo quand toutes les hémisphères d'une équipe décident de se réunir mais sans pour autant, ne jamais mésestimer et négliger ses 2 siennes).

 

(hs)

 

Je ne pense pas que l adjectif soit très bien choisi, pour qualifier cette scene culte tirée d un monument de la SF
Beaucoup de scenaristes auraient vendu père et mère pour avoir eu l idée d écrire ce genre de banalité et rester dans les annales

 

(Oui pardon @mhr, que de l'ironie taquine mais certes, un tantinet dramatique )

En fait, "milker", c'est lister en creusant toujours plus au burin.

(Aparté encore sur le petit manuel de Marc Olivier Louveau, oui, le milking c'est puiser "toute la matière narrative" ... mais bien sur chacune des 3 dimensions rappelées par Matthieu Taponier).

Dans la pratique, tous les éléments de l'action puisés d'un décor (comme d'une chambre d'enfants), d'un costume (comme de petites traces de pas de la fée clochette sur la chemise ou le nœud papillon ou la bretelle), tous les éléments de la métaphore (comme étirer la peau d'un visage pour reconnaître un enfant intérieur), tous les éléments du thème (comme la pensée agréable d'être papa), burin etc, burin etc ...

En fait, se concocter un "J'ai vu" signifie sa propre liste de plusieurs "J'ai vu".

Du coup et comme çà ne fait pas de mal, me suis imposé l'exercice juste après avoir posté et en effet @ipsonelo, repris par instinct les souvenirs d'observations qui ont amené l'idée (qui n'est donc pas venue d'elle même et ne s'est pas cachée pour pas qu'on la trouve ) ...

J'en ai même soupçonné que sur une liste de "J'ai vu", quelqu'un a pensé pour Blade Runner, consciemment et textuellement ou non à un "J'ai vu des larmes se perdre dans la pluie" sans même d'abord prévoir l'écrire en réplique.

Au moment de l'écrire que çà a dû revenir (Et d'où son éventuelle confusion : "Merde, j'ai eu une inspiration !").

On a même le droit à l'autodérision et de s'amuser avec certains de ses "J'ai vu" mais pour stimuler l'imagination. Etant con, glissé un petit "J'ai vu des points d'interrogations" ...

Une petite liste qui mine de rien, nous fait faire mieux connaissance avec soi-m'aime et le vrai pourquoi du projet

(Peut-être pas pédago mais jamais favorable au nivellement pas le bas ).

 

En effet, qu'exercice pour bien nourrir l'instinct et la gamberge

 

Attention néanmoins lorsque scénario et réalisation, une incidence très probable de l'exercice à ne pas éluder en instinct et gamberge en scrutant et puisant le fond d'un projet : l'esthétisme et la chorégraphie ...

Exemple perso, encore reconnu hier soir et sans avoir à m'offusquer que çà vienne aussi d'un autre :

(Au contraire, tout à fait normal en fait et même très instructif d'en retrouver des bribes aussi ailleurs).

 

Oui, retour nécessaire pour encore préciser !

L'extrait de 47 secondes ci-dessus n'est pas que perso mais aussi pour tous et toutes réfléchir à s'y mettre

Quelle soit la raison (même si gaga) de cet exemple, déjà pour proposer un exercice à également partager pour "Faire son film" :

1 - Couper le son sur ces 47" (On s'en fiche que ce soit Gabriel Fauré, John Williams ou quiconque d'autre )

2 - On se fait une nouvelle liste mais de "Et si ?" comme : - Le jeune personnage se retire aux lavabos pour lire à haute voix ou en articulant en silence, une lettre qu'on vient de lui remettre ...

3 - De qui, sur quoi ? On verra en affinant sa liste de "Et si ?" ...

Normalement et même déjà sans musique, on devrait comme commencer à percevoir l'idée de découpage et de chorégraphie

Pour reprendre Matthieu Taponier, oui le scénariste peut entendre une voix sur son récit mais aussi sa musique s'il veut en plus, réaliser

C'est aussi çà le scénario et la réalisation et de "Faire son film" (de fiction mais même docu ou reportage).