et s'il n'y avait pas que le matos ou comment trouver des idées ?

(modos : à supprimer merci)

 

@homero, ton dernier commentaire transformé en une histoire de 300 mots
En mai 68, chez Homero, on ne trouvait que des plaisanteries et des blagues, mais dans les fossés près de chez moi, c'était une tout autre histoire.

Chaque soir, après les manifestations, nous nous regroupions dans les fossés pour parler de nos espoirs et de nos craintes. Nous étions un groupe hétéroclite de jeunes, d'étudiants et de travailleurs, tous unis dans notre désir de changement.

Nous avons passé des heures à discuter de la politique, à fumer des cigarettes et à boire du vin rouge bon marché. Nous avons ri, pleuré et refait le monde jusqu'au petit matin.

Mais alors que nous parlions, nous pouvions entendre le bruit des policiers dans les rues, les manifestants hurlant leur mécontentement, les bruits des barricades étant érigées dans toute la ville.

Nous avons continué à nous parler, comprenant que chaque moment était crucial et que notre voix comptait. Nous avons continué à nous battre pour nos droits, à organiser des manifestations et à sensibiliser les gens autour de nous.

Et finalement, lorsque les événements se sont terminés, nous avons réalisé que nous avions commencé quelque chose de grand. Nous avions changé notre façon de penser, de parler et de vivre ensemble. Nous avions appris que l'unité et la persévérance pourraient changer le monde.

Cela fait maintenant plus de cinquante ans et je me souviens toujours de ces soirées passées dans les fossés, à parler de l'avenir et de nos espoirs pour un monde meilleur. Les événements de mai 68 ont été un tournant dans l'histoire française, et je suis fière d'avoir été l'un de ceux qui a participé à cette période de changement et de renouveau.

 

verbeux , banal et sans surprises.

 

La narratrice -qui est à présent une femme- aurait-elle changé de sexe quelque part entre 1968 et 2023 ?

 

héhé , c'est seulement une IA....le sexe des anges , elle connait pas.
encore qu'il y a une règle grammaticale macho ( accord sylleptique) qui dit que quand on fait référence a un ensemble comportant des éléments masculins et féminin, on accorde au masculin sauf si l'intention est autre (indiquer par exemple que le groupe référencé est composé uniquement d'éléments féminins)
Du coup elle a pas tout tort.

En general, il y a un autre moyen de tourner la phrase qui rend ce sens moins sybillin a décoder, ou alors on fait confiance a l'education de son interlocuteur.
Ou alors tu passes dans la nouvel(le.s) othographe inclusive...

 

voila la broderie que ChatGPT peux tirer de ton commentaire
(elle te tresse un peu des couronnes de fleurs...)

Homero était un monteur de film travaillant pour le magazine Zoom d'Harris et Sédouy. Zoom a connu ses heures de gloire dans les années 1960 avant de disparaître en raison de la reprise en mains de la RTF. Homero était passionné par son travail et adorait raconter des histoires à travers les images.

En mai 68, la France a été secouée par des émeutes et des manifestations. La nuit de Gay-lussac, le quartier latin de Paris était un véritable champ de bataille entre les manifestants et les forces de l'ordre. Homero n'était pas présent cette nuit-là, mais il a suivi l'événement avec intérêt depuis chez lui.

Le lendemain, Homero s'est rendu sur les lieux de la nuit de Gay-lussac pour voir par lui-même les dégâts et l'impact de la manifestation. Il est monté sur son 50 cm3 Honda et a parcouru les rues du quartier latin, cherchant des images à filmer pour son magazine Zoom.

Homero a filmé les barricades qui jonchaient les rues, les graffitis sur les murs et les commerces pillés. Il a capturé l'ambiance tendue et la colère des manifestants. Il a également filmé le nettoyage de la rue le lendemain, le calme revenant peu à peu dans le quartier.

Les images de Homero ont été utilisées pour illustrer l'article de Zoom sur les événements de la nuit de Gay-lussac. Son travail a été très apprécié et a contribué à la réputation de son magazine.

Malheureusement, Zoom a été contraint de cesser ses activités peu après en raison des problèmes financiers et de la reprise en mains de la RTF. Homero a poursuivi sa carrière de monteur de film pour d'autres magazines mais gardera toujours en mémoire les images fortes qu'il a capturées dans le Paris de mai 68.

 

c'est ca la beauté de l'IA, ce que ca mélange des infos plus ou moins correctes avec des trucs bidons, voir carrément faux, mais si tu ne connait rien a l'histoire en question, ca passe parfaitement.
Mais bon , elle s'améliore parce que je luis ai demandé de me décrire la récolte des oeufs de vaches, et elle n'est plus tombée dans le piège (il y a quelques version de ca , elle tombait dans le panneau).

 

Bien entendu qu'il est hors de question d'obliger et de forcer de trouver une idée.

Que pour ceux ou celles souhaitant se lancer dans un projet avec des moyens restreints mais se sentant (à tort) dépourvu d'idée.

Oui, plus fort que l'IA, les souvenirs et leurs émotions ont permis par exemple Le vieil homme et l'enfant à Claude Berri ou Au revoir les enfants à Louis Malle.

Mais aussi avec E.T., le souvenir d'enfant unique de Steven Spielberg et son besoin de frère ou soeur en ami d'enfance même imaginaire.

Plus courant, la lecture d'un roman de guerre pour René Clément qui y a remarqué deux enfants et en eu l'idée saugrenue de Jeux interdits ...

De quoi aussi inciter à raconter l'histoire d'un groupe qui se réunit et filmée dans des fossés même sans l'avoir vécue avec toi, @giroudf.

Mais ta seule description écrite pourrait suffire et si tu décides de ne pas t'en charger toi-même, quelqu'un d'autre saura se poser la 1ère question : "En quoi ce récit écrit a pu m'interpeller et ému ? ... Moi qui ne l'a pourtant pas vécu"

"J'en ressens déjà les émotions mais sur lesquels de mes propres souvenirs et quitte à remonter jusqu'à la tendre enfance".

"En fait, qu'est ce récit veut dire et me dire ?" ...

Et ainsi de suite jusqu'à ce que

Un documentariste aurait pu aussi passer au bord des fossés, vous apercevoir, se serait joint à vous et vous aurait demandé s'il pouvait vous filmer et enregistrer vos discussions et vos blagues.

Ou un autre, aujourd'hui, proposer de t'interviewer en témoin, giroudf.

Le montage en sera la dernière réécriture une fois qu'un sens aura été compris ou supposé.

(Comme par un @homero pour un magazine zoume)

Verbeux pour l'instant, banal en rien et un potentiel de surprises

(Mais en restant plus fort que l'IA).

 

Alors justement c'est le contraire... la syllepse est un accord de sens et non un accord grammatical (on accorde comme on veut).

L'humanité aime-t-elle les surprises ?

Au fait,
idée : emprunté au latin idea, issu du grec ancien ἰδέα idéa (« forme visible, aspect »).
https://fr.wiktionary.org/wiki/idée
Une idée c'est une forme visible. De la matière intellectuelle et émotionnelle ?

 

Certainement que l'humanité n'aime plus les surprises. Assez servie.

Mais une idée peut en regorger, ne serait-ce quand elle survient et ensuite au fur et à mesure des étapes de son développement.

On peut aussi en prévoir pour le public (c'est même fortement recommandé).

Une restée de référence car tellement bien préparée depuis une scène du début puis une bobine peinte en bleu parfois visible :

La légende raconte que même Jacques Perrin l'ignorait complétement lorsqu'on lui a demandé de s'installer sur son siège pour tourner et que la scène aurait même été répétée devant l'écran blanc (pour préparer les cadres et les mouvements).

Images datant de son enfance au cinéma paradiso et que le curé avait censurées ...

 

C'est super cette discussion. Oui, le cinéma c'est avant tout une personne qui raconte et s'adresse à une autre. Autant de films que de spectateurs dit-on...

 

D'ailleurs, je me doutais d'une réaction. Comment Jacques Perrin pourrait-il être surpris alors qu'il n'a pas joué son personnage enfant et qu'il ignore encore ce qui va lui être projeté ???

On l'a seulement prévenu qu'il devrait jouer l'émotion devant un écran blanc hors champ mais il a raconté qu'il ne parvenait pas à s'imaginer laquelle et avait peur de se ridiculiser.

Même sans être sur le tournage, je devine qu'il est réellement et sincèrement surpris et même interloqué dès 0,34"

Un grand acteur professionnel connaissant son personnage même enfant et qui soudain percute sur ce qu'il a à donner ...

Ah pardon @ipsonelo ! Tu as raison, c'est vrai qu'on ne voit pas le même film

(Me concernant, film toujours fétiche. Jamais pu m'identifier autant à un personnage enfant et son cinéma de quartier ).

Enfin pour la route (si on ne le saurait pas), le projectionniste s'appelle Giuseppe Tornatore

 

Les perceptions, les émotions et la culture sont intimes. Le film n'est qu'un vecteur après tout (pensée du soir...).
Le traveling vers 34" : dans la mémoire, dans le temps ; le vertige, puis l'émoi.