et s'il n'y avait pas que le matos ou comment trouver des idées ?

Tiens, quand on pose la question de la "connerie à éviter pour un(e) cinéaste" à) Astier...





La première difficulté qui se pose généralement, et l'une des plus embarrassantes, c'est bien de "commencer"...

Déjà, cela devrait en rassurer plus d'un de savoir que le syndrome de la page blanche découle d'un faux problème.

 

Oui, rappel en effet : "ce n'est pas l'idée qui compte mais ce qu'on en fait" et non encore en effet au sociétal par facilité et paresse bien que vu sur le Nikon film festival un ou 2 courts audacieux de ce qu'on peut en faire pour arrêter d'être con ou conne.

Merci @nestaphe même si partisan de bien évaluer son idée pour ce qu'on doit en faire de pas trop moche.

Et puis d'ailleurs, une page blanche, franchement ! ... quand on est 90% debout ...

 

Ouf, enfin un vrai exemple de ce que je souhaitais défendre sur le rapport matos/idées.

Certes, jugé utile de commenter sur la reprise d'une idée de M. Night-Shyamalan (bande de copieurs !) mais ce petit groupe scolaire que je suis déjà depuis quelques temps, vient de s'en sortir admirablement avec ses petits moyens mais une vraie audace de jeunes apprentis téméraires :

 

C'est bien écrit, bien découpé, bien réalisé, la comédie tient bien la route, la qualité du son est appréciable, bref, il ne manque(rait) qu'un perfectionnement de la lumière et du décor pour que le film soit à 100 % cinématographique. (La caméra, la texture de l'image, aujourd'hui, on s'en fout un peu...)

J'ai un peu de mal avec l'abus de musique (moins que d'hab, d'ailleurs), avec pour conviction que l'intensité pourrait être supérieure avec une utilisation bien plus modérée, mais cette question-là concerne l'air du temps, un propos qui n'engage que moi et n’entache pas la réussite de ce film.

Une chaîne super intéressante, Merci REDoré !

 

la Nature pourrait se venger : belle idée
je n'aime pas la fin (sorte de flashforward)
film pas seulement potache, ça fait plaisir

 

coucou @batterie, idée de 2008 de M. Night Shyamalan :

Mais bravo en effet, le plus important reste ce qu'ils en ont fait en bon remake en milieu scolaire

On aurait dû leur préciser que c'est James Newton Howard (mon préféré perso) qui a écrit la musique de l'original et pas encore Hans Zimmer comme ils en ont pris l'habitude ...

 

Qu'il s'agisse de James, Hans ou Philip n'est pas tellement la question, c'est surtout l'utilisation de la musique que je trouve médiocre.

Je n'avais pas capté qu'il s'agissait d'un remake. Mais bon, ça ne change pas grand chose, on a déjà dit précédemment que l'idée de départ ne faisait pas un film.

 

Idem à propos de la musique en étant moins sévère que toi car je doute que ce soit facile d'intégrer cet enseignement dans le programme de l'atelier (comment déjà je serais trop chiant si je devais m'en occuper avec mon degré 0 de pédagogie ).

Dommage car la musique peut être précieuse pour une idée (en plus de l'apprentissage) mais le souci constant est de devoir recourir à des banques musicales libres ou payantes (mais médiocres) et trop rarement à une composition originale.

Là, je pense qu'ils ont pris un style Hans Zimmer ne limitant qu'à l'action.

Disons que James (habitué de M. Night Shyamalan) joue plus sur l'ambiance et les émotions, outre un rythme misant davantage sur les cordes que sur les percussions ...

On croirait même un peu entendre le piano de Philip

(The happening titre d'origine de Phénomènes).

Et perso, il a souvent cette faculté que même sans avoir vu le film, d'offrir de jolis moments à écouter suffisamment concentré pour libérer un embryon d'idée depuis des émotions logées dans la mémoire et de là, ... l'imagination :

Encore idem ! Bien un flashforward mais ici un peu maladroit pour un épilogue au départ, trop chargé en informations.

Mériterait encore un cours spécifique (et chiant) pour l'atelier

 

Un peu dans le thème.

 

Merci @mafach pour le post, et bien sûr le gars de Puzzle pour le propos.

Le DECOR, le costume et l'accessoire... Il est quand même curieux de se dire que cela fait plaisir à entendre dans une vidéo (française) qui traite d'image, alors que la chose devrait être une évidence et couler de source, ce qui est loin d'être le cas pour tout le monde, et cela se voit bien.

Aussi, il serait difficile de ne pas finir par la question de l'étalonnage comme il l'a fait, aujourd'hui en tout cas, mais je trouve qu'on s'excite beaucoup trop avec ça en cette période. C'est à croire qu'il faut toujours un excès relié à un moyen plus ou moins nouveau ou étendu, au point de tourner à la beauferie à grande échelle, comme il a été précédemment le cas avec la très faible profondeur de champ. Aujourd'hui, les étalonneurs deviennent des "coloristes" et ça pour coloriser, ça colorise...

Je comprends que les "nouveaux" outils d'étalonnage puisse aussi apporter une extension agréable et excitante au métier de chef op, mais quand l'étalonnage (s'il vous plait, reconnectons-nous juste un instant à la sémantique du mot) prend souvent (trop) la place d'une composante artistique primordiale, il y a un truc qui cloche, quand même...

J'aime bien son idée de "plus on s'éloigne du capteur, plus l'impact sur l'image est important". Et c'est l'occasion d'ajouter que si on s'éloigne un peu trop (étalo de bourrin conformiste), alors ça peut vite tourner au vinaigre...

 

Bonjour et merci @mafach et @nestaphe,

C'est même en plein dans le sujet puisque le matos est présenté pour servir l'idée et son chemin jusqu'au capteur (même si décrit dans le sens inverse).

Vu aussi que notre cher Clovis (Puzzle) use parfois d'arguments commerciaux pour séduire et caresser dans le sens du poil sa jeune et aimable clientèle.

Au même titre que "coloriste", c'est son métier et à défaut de vendre, faudrait donc encore louer sur le flare, le ralenti et la post-production jeu vidéo (bien que ravi du terme "montage" lié à une dernière réécriture).

(n'empêche que sur le peu vu et sans dénigrer le a7sIII et surtout pas la démarche en faveur du matos accessible, toujours une légère préférence pour Red mais pour le ciné en salles s'entend, pas pour les autres moyens de diffusion).

Faudrait d'ailleurs arrêter même pour raisons mercantiles, de ne se référer qu'à des images de superproductions et autres blockbusters ...

Et si on laissait nos loupiots et loupiottes apprendre dans l'ordre (... et dans le bon sens) ?

(Palme d'or 2023 ...)

 

Au fait, il a réussi à reconstituer le vase ou pas ?

 

On va me dire gaga avec les mouflets jusqu'aux ados et c'est vrai mais me voici encore visé par des algorithmes intuitifs venant de me proposer çà partant d'une idée pourtant risquée en pathos mais là savamment développée selon une vieille et belle recette connue et ici en sauce asiatique sur 6'30 :

CQFD sur une bonne intelligence de moyens humains et techniques.

 

(Belle et vieille recette connue ou plutôt bonne et vieille technique sans recours à la mythologie comme l'a nécessité La Noria #939 mais qu'à la mémoire collective. Oui parce qu'hier, profité de la soirée vidéoprojo pour aussi le revoir. Technique de structure toujours valable autant pour le long que pour le court).

 

De la publicité pour des qualités humaines (ici la gratitude) :