et s'il n'y avait pas que le matos ou comment trouver des idées ?

... ils sont où les Dolipranes ...

 

Bonjour je suis Doliprane. Je viens vous soigner votre mal de crâne...

 

ce qui est interessant ici c'est qu'on a une conversation qui s'etire sur le sujet des idees, mais en fait on pourrait dire que pour faire ce genre de conversation, il en faut pas mal.
Mais etrangement, quasi aucune ne parait ici retenir l'attention.

Donc on a un phenomene interessant, c'est pas le fait d'avoir des idees (on en a tous) c'est d'identifier et de retenir celle qui pourraient eventuellement etre a la base de quelque chose
de plus consequent (un histoire ? un scenario ?)
plus que les idees qui emergent, on devrait plutot etudier ce qui fait qu'on ne les retiens pas pour sortir une histoire.

Sachant que pas mal de films sont bases sur une idee nunuche (machin aime machine), si on s'arretait la , on aurait pas beaucoup de films au catalogue.
Alors qu'est-ce qui fait qu'on fantasme assez sur une idee quelconque pour en faire un film.
Son intemporailte ? son potentiel a s'adapter a des rebondissement improbables, une specifite liee a l'epoque ou l'actualite ? le fait qu'elle ait pas servi depuis longtemps ? qu'elle fasse resonner en nous des cordes faciles ou au contraire celles qui ne vibrent pas souvent.
quelle soit rassurante ou au contraire subversive (et pour qui).
A un degre superieur on pourrait meme dire , qu'est -ce qui au niveau personel nous fait dire que c'est pas la bonne idee, alors que 1 mois plus tard quelqu'un peut sortir une histoire basee sur exactement la meme idee.
A la rigueur, je dirais meme qu'on a tous pas mal d'idees,mais peut-etre aucune envie de faire des films (ou de raconter une histoire).

 

N.B. Ma RECO précédente est une vraie RECO.
Faire un film c'est d'abord un travail. Et qui plus est, un travail d'équipe. Cela prend énormément de temps. Et c'est cela qui manque souvent : le temps.
Pour ma part j'ai un fichier d'idées que j'alimente depuis... au moins 10 ans. Et je sais, je sens, j'espère en tout cas, qu'un jour je déciderai de prendre ce temps.
Par ailleurs, la concentration dont on parle ici -la concentration psychique- est nécessaire aussi pour les idées. Les idées sont diluées dans l'espace et le temps (de la vie), et le film les concentre et les organise.

 

c'est un concept interessant.
Est-ce que le film se termine quand tu le commence (tu as les elements, suffit de les mettres ensembles). ou est-ce que le film commence quand tu le commence (l'activite que tu developpes, inclu l'apport et l
es developpements d'idees qui ne sont encore la)

tu peux faire un test facile (que tu fais quand tu as des gamins en bas age) c'est de raconter une histoire a partir de rien.

Ca commence par exemple comme ca.
"c'est l'histoire d'un enfant qui marchait au bord de la riviere...)

 

Justement profité ce matin de la trêve de Noël pour rester connecté au forum et son café pendant mes recherches persos puisque pas réveillonné et trainé tard et encore sur mes 20%.

Aparté, l'idée fait vraiment revenir au plaisir du ou de la débutant(e) et notamment aux risques de difficultés, de contraintes et incidemment d'inconforts.

Accepter qu'il en soit ainsi, c'est la bonne énergie et ses meilleures vibrations.

Pas relu toutes les pages de la discussion mais les quelques passages revisités m'ont permis un diagnostic sur les quelques ruptures (et non conflits) aperçus.

De 2 ordres :

1 - les zapettes de droit sur Frédéric Lenoir p.18 #257 mais dans ce cas, aucune pharmacie n'est prescriptible pour suivre toute la discussion bien que n'appelant toujours au respect (réciproque) et à la bienveillance surtout quand l'oeuvre est déjà connue et appréciée (mais même dans ce cas, ne pas parler d'élucubrations. Des jeunes sont susceptibles de visiter).

2 - la limitation matérielle où sur une image, on refuse d'y trouver du sens pour ne privilégier que la cam et ses réglages derniers cris, ce non créatif, inventif et constructif qui perso, m'abstient de tout respect et de bienveillance.

Non, la star n'est pas la cam ou sinon zapette (Edit : ... et direction forum là pour en parler plus précisément) !

Sorti de çà, je maintiens même qu'au vu de quelques passages, la discussion reste digne, lisible, compréhensible et conviviale car dans l'échange de qualité grâce à d'excellents participants !

(Je présente d'ailleurs mes excuses sur mes rares impulsivités mais chaque fois très vite résolues).

 

...Comme pour la mémorisation classique .."l'émotion" ...
émotion personnelle associée à un nombre incalculable de facteurs ..."nouvelle discussion ? "
N.B. Ma RECO précédente est une vraie RECO.

 

(Non, @bcauchy, toujours bien sur la bonne discussion ).

 

Pour les passionnés et quand ils auront le temps et la dispo nécessaires (31') !

Synchronicité youtubienne d'à l'instant, Jean Renoir parle du cheminement de son idée de La règle du jeu (avec toujours la même rectif sur "inspiration" puisqu'il dit sans le dire qu'il s'est en fait concentré sur une idée générale ressentie "forte") :

Intemporelle, la quête d'idée

 

L'intuition. Car, complémentairement à l'intelligence qui nous permet de sélectionner une idée à un instant donné (analyse), l'intuition, elle, se place sur la durée, et donc nous permet de savoir s'il convient de retenir cette idée ou pas.

 

Oui, oui, je confirme @homero, toute approche reste libre et n'a pas à se confronter à telle ou telle autre et merci chaque fois d'appuyer la tienne sur de très bons éléments.

(Mais tes citations reviennent selon moi à "J'ai terminé mon scénario, je n'ai plus qu'à l'écrire" )

La seule intelligence que perso, je défends, reste dans la façon d'aborder même l'IA et dans ce que @batterie nomme très justement "l'intuition" : c'est l'intelligence du coeur où résident aussi de précieux neurones et n'a plus de hiérarchie de QI (mais de volonté de concentration).

(Vu en entier Jean Renoir, il finit bien par énoncer clairement l'idée de fond de La règle du jeu : "Nous dansons tous sur un volcan". Pas de référence à l'enfance ? Il s'attarde pourtant bien sur l'innocence).

Au fait, vu erreur à corriger @homero, l'archétype du "branleur" n'est pas forcément le hors-la-loi mais plutôt et surtout te concernant : L'explorateur

 

sinon en en revient a Sarte et l'existensialisme, qui veut que l'etre humain est condamne a faire des choix (et meme ne pas choisr c'en est encore un).
du coup on peut faire des histoires comme un diagramme arborescent.

"c'est l'histoire d'un enfant qui marchait au bord de la riviere...)
qui etait il , ou allait il, d'ou venait t'il , pourquoi etait il la, , a chaque point tu as des dizaines de choix (inclus ceux que tu veux traiter ou pas) qui te font faire un pas en avant.

si tu te laisses aller , les reponses aux questions se font toutes seules et ton inconscient (personel et collectif) fait le reste. Tu n'as meme pas besoin de garder le controle de l'histoire, parce que c'est justement ca qui va generer les choses interessantes et comme c'est une histoire, il n'y a en general rien d'irreversible.
sinon n'importe quelle histoire se raconterai en deux phrases.