et s'il n'y avait pas que le matos ou comment trouver des idées ?

Je sais faire !!!

 

Ah oui, vu passer @homero, t'inquiètes, tenté de lire Karl Jung comme Joseph Campbell, même rejet du ton universitaire. Mon également peu de neurones se sont alors contenter de lire le consultant américain qui les avait transcris que pour les techniques de scénario dont pour savoir développer une idée.

Plus jamais confiance en la littérature, déjà assez mis à la porte

@batterie, si tu sais faire (si c'est bien du timelock dont il est question), tu as déjà un formidable outil pour tes idées. (Le décompte horaire d'une bombe pour pivoter ou bouleverser l'axe du monde).

(Je sais plus qui sur le forum en cherche un du générique de McGyver pour ses jeunes élèves)

 

L'un des exemples cités par Bertrand est celui du silence en musique. L'équivalent en image est le noir. L'Univers est surtout fait de silence et de noir. Le son et la lumière sont exceptionnels. Mais c'est notre crédo ici-bas, sur le Repaire. Qu'attend-on au juste du son et de la lumière ?

edit : le son et la lumière sont des messagers du réel ; et ils sont interprétés par notre cerveau ; ce que l'on perçoit n'est donc pas le réel ; qu'est-ce que filmer ? pour quoi filmer ? (je suis à deux doigts de vendre mon matos...)

 

En musique (et notamment baroque), entendu à propos de Bach que ce ne sont pas 2 notes qui comptent mais leur effet entre les 2 (effet forcément d'émotion). Perso, j'adore les chromatiques.

En profiter pour méditer sur l'exemple stimulus des réceptifs, de l'idée venue sur une observation, en l'occurrence un QUI comme @Charlie puis sur la synchronicité d'un témoignage entendu sur internet qui m'a intuitivement renvoyé à ce personnage (que le conpasfinement ne m'a même plus permis de revoir et d'ainsi persister à l'observer que sur les brefs moments nécessaires).

Que reste-t'il alors entre ces 2 notes bien frappées ? L'imagination et la poursuite des observations.

Puis, un jour enfin par hasard (comme une nouvelle synchronicité) un nouvel évènement anodin aperçu et même pas observé devant moi, vient brutalement me proposer comment remplir cet espace entre les 2 premières observations.

Notée et encore en cours de clarification pour être certain de l'énoncer clairement. Clarification aussi de la mission à laquelle j'ai pourtant bien entendu l'appel.

Pour prévenir que l'idée ne vient jamais seule et toute cuite (faut la cuisiner).

(Cà me rappelle la technique donc indispensable du 2 temps dans une structure : préparer/informer, promettre/payer ... comme 2 notes de musique entre elles).

 

Encore tombé du lit et j'en profite pour proposer une visite guidée explicative.

Pour plus de confort, je réunis ici en 1 seul message les 2 précédents ainsi supprimés.

Au vestiaire, on dépose d'abord ses peurs, ses doutes, ses pudeurs, ses rébellions et on ne garde sur soi que sa confiance en soi pour permettre la concentration.

Tout le monde est sélectionné, invité et libre de choisir de ne pas entrer. Tout est là pour plus tard si jamais.

Je sais pas vous (enfin si, je sais) mais quand on me montre un miroir où dans un jardin, un petit ange écrit à la plume posé sur un titre "les miroirs de nos peines" à son tour posé sur le livre d'une petite fille de 7 ans aimée, je reconnais intuitivement le même temple filmé par Alain Corneau et d'abord le nôtre :

Chaque seconde et minute de ce parcours de 5 minutes, compte.

C'est bien le trajet d'une idée.

Il suffit donc d'y assister à n'importe quel moment disposé et concentré, non pas pour l'analyser intellectuellement mais comme çà, tranquille, détendu, calmement et toute ouïe, c'est votre mémoire individuelle qui travaille en arrière-plan au gré des émotions qui s'en délogent ...

Le plan final sur le lac vous a amené de votre mémoire collective à votre mémoire individuelle.

Vous pouvez donc enfin découvrir dans la cabane que votre inconscient individuel s'est construite, comment se concentrer pour vous faire venir, accueillir et vivre votre idée :

Et si éventuellement des larmes venaient, ne vous en formalisez pas, elles vous nettoient ...

En tous cas, notez l'idée pour le temps de l'énoncer clairement.

 

Drôle de matin !
Redoré serait au cinéma ce que Marin Marais fut à la viole de gambe ?

Pas bien réveillé, j'ai d'abord cru à un interview de Didier Deschamps, à propos de la coupe du monde de foot....la suite remonte de la pelouse vers le firmament des cieux, ouf !

Du Jean Gabin ?
Noon....
Si tôt le matin , la verte ? Non, mon cher psychiatre, pour moi ce sera juste un bon thé du Yunnan.
Mais sérieux, là, merci pour ces extraits qui en effet pourraient bien me tirer quelques larmes.

 

Oui, une leçon aussi passionnée peut parfois engendrer un transfert, ou plutôt une dérive, de passion, ce qui n'est pas forcément souhaitable en tout lieu toute circonstance. Il peut être bon de le rappeler, car dès qu'il est question de viole de gambe...

 

Bonjour,

Ce n'est pas le genre de fil de discussion que je suis régulièrement sur ce forum car je ne comprends pas toujours vos échanges n'ayant pas votre culture cinématographique...
La première partie du titre du fil "et s'il n'y avait pas que le matos..." m'a fait pensé à une vidéo mise en ligne hier par un Youtubeur que j'aime bien.



Jean-François

 

Merci @apatura, disons sans jamais avoir à se comparer, plus proche de ce que Monsieur Alain Corneau est à Marin Marais

L'idée peut se cuisiner aussi bien en attendant et en surveillant des livraisons de plus de saveurs ou comme le groupe de voisins de @Charlie, la prendre tombée toute cuite ou ne nécessitant que des restes savoureux au frigo.

C'est d'ailleurs ce que je décide et merci, grâce à notre discussion.

Je ne retiens plus que le témoignage et l'évènement anodin aperçu qui se suffisent en 2 notes pour filer les chromatiques.

Petit mot perso à @batterie : si dorénavant une musique t'incite à partir gambader comme un enfant dans ton temple en forêt, tu saisiras mieux ce qu'elle te demande

 

Un des matins du monde, un des matins du soi (animus et anima).

C'est là, bienvenue plus tard en d'autres matins et si jamais

 

Les animaux sont spontanés et naturels et à l'amour inconditionnel, pour çà que les enfants les adorent et les considèrent souvent comme leurs meilleurs confidents (çà aussi, le docu, la fiction et le reportage l'ont traité)