et s'il n'y avait pas que le matos ou comment trouver des idées ?

Bien le bonjour, je retire ma proposition en faveur de celle de @homero (on peut à la rigueur éviter l'apostrophe et dire plus résolument "le" matos ).

 

Le titre de ce sujet ne correspond t-il pas à une vrai demande de REDoré qui depuis que je le "connais" nous parle d'un film à venir... avec quel matériel etc. (un peu fâcher avec la technique?,)

Il faut donc pour faire un film beaucoup de courage ...ou d'innocence pour se lancer et découvrir au fur à mesure la difficulté .

Sinon écrire le film et trouver un réalisateur...un producteur... bref un travail d'équipe.

Ou alors faire un projet moins ambitieux qui ne demande pas de matos, ni d'équipe ...ou si peu.

Bon mais j'ai peut être tout faux : ce sujet n'est juste qu'un exutoire de plus, comme souvent, pour parler de ce que l'on aime... d'où ça place ici ... bien au chaud avec un Viandox

 

Bonjour et merci @AQW333, on peut sans souci dépasser mon petit cas personnel et ma paroisse, la fiction. Je n'incite qu'aux moyens d'enrichir ses projets même en reportage ou docu si quiconque veut bien aussi le défendre et en partager des bases.

Il est vrai selon moi qu'il y a néanmoins un point commun sous-jacent et persistant dans chaque domaine : partir d'un ou des personnage(s) et autres archétypes. Je maintiens pour tous et toutes mon post #257 pour se préoccuper de mieux transmettre à tous publics quels que soient ses moyens et sa spécialité.

Même que le cadre privé ou familial peut perso me faire fondre (edit : anima maman) :

Mais il y a aussi l'intention d'informer, évoquer, alerter, rappeler, se souvenir, faire rigoler ... Tout ce qu'on voudrait tant et sincèrement partager.

 

Oui, l'intérêt de cette discussion foisonnante est qu'elle propose des pistes pour trouver des idées.
Autre suggestion de titre :
"Comment trouver des idées pour vos films ?"

 

Je viens de voir la modif du titre. Je plussoie !!! MERCI !

(et donc, @batterie, à ta dispo d'abord ici ).

 

eh oui je suis à court d'idées de courts métrages... je vais donc suivre le cours de ce fil assidument

 

Avant de sortir l'essoreuse, précisons donc bien que tout le monde peut apporter sa pierre et partager son savoir dans tout domaine comme reportage ou docu d'information, animalier, etc ...

Comme en court-métrage de fiction où je maintiens que les idées viennent de l'observation sur laquelle ensuite se concentrer et jamais de l'inspiration qu'il est donc vain d'attendre.

L'observation d'une situation de la vie, d'une lecture, d'un tableau, d'un film d'un autre, d'un slogan aperçu sur un panneau ou une page de pub (et même d'une affiche de film) car personne n'est le ou la propriétaire d'une idée.

Le tout est de la noter car comme conclut Ennio Morricone dans Ennio, c'est la 1ère étape pour remplir l'angoissante page blanche.

Mais comme dit Boileau, pour ne pas prendre l'eau, il faut d'abord l'énoncer clairement.

Pour autant, une formulation n'est jamais définitive et peut évoluer et s'affiner jusqu'à ce qu'un intérêt, une émotion, un potentiel se dégage et provoque la décision.

Je prends encore l'exemple perso de Little boy même sans voir le film ou la bande annonce.

Il est très clairement énoncé une réplique (donc aussi source d'idée) :
"Est-ce qu'on peut y arriver, tu y crois ?".

Perso, cette phrase me provoque toute une force de conviction pas seulement à déployer dans la vie mais en la notant aussi en haut d'une page blanche.

Car finalement, c'est le QUOI à décider ou non de traiter et de développer.

Par l'étape suivante dit l'essoreuse de marque américaine, qui est le QUI !

Pour à un moment et à plus ou moins long terme, en identifier l'archétype, un enfant, une maman, un papa, un frère, une soeur, un monstre dans la maison, etc, etc, ...

Car il n'y a que l'archétype qui ouvrira après les plus grandes portes à l'univers et d'une vraie vérité de son imagination :

Mais tout dépend de la mission dont on se sent alors habité(e) rien que sur cette idée ...

 

raconter une histoire (et donc faire un film ) c'est comme la cuisine.
il faut avoir les ingredients, mais aussi la recette, et le savoir faire.
A la marvel, on peut avoir les personnages et pas d'histoire. on fini donc avec une heure et demie de demi dieux qui se castagnent a coup de point ou de rayon bleus en detruisant des immeubles et en sauvant le monde.
Les ingredients, le savoire faire mais pas de recette. Voir "black adam", deprimant. a part quelques repliques a connotation politiques bien senties.

On peut aussi avoir une histoire magnifique, mais pas de savoir faire ou pas les bons acteurs.
la recette, mais pas les ingredients ni le savoir faire.

Bref on voit que c'est toujours le meme probleme, on a trois parametres et il est extremement difficile d'avoir les 3 a la fois. Et il n'y a qu'un tierce gagnant.

Du coup c'est vrai que le cinema se complait un peu souvent dans la facilite. On recycles les memes acteurs ou les meme personnage , des ingredients de qualite c'est un bon depart.

Le probleme c'est que souvent ca conditionne deja pas mal l'histoire, on a tendance a ecrire un scenario en fonction des acteurs. Normal tu fais pas la meme soupe avec des pommes de terres qu'avec des poireaux. Perso j'aime plus ce genre de film, parce que souvent on sent que les acteurs s'amusent et se lachent, meme si c'est un nanar (voir par exemple "do you st-tropez").
On est en vacances avec eux. Convenu et previsible, mais distrayant. Du vaudeville.

Chez les amateurs , c'est souvent l'inverse. On cherche le scenario (qu'on veut souvent desesperement original, donc deja la , mission impossible) et pour ce qui est des acteurs , on fait avec (crash assure, sauf coup de bol).
Pour le savoir faire c'est selon, mais qui dit amateur, dit souvent lacunes a tous les etages.

Reste a savoir si c'est redhibitoire, les faits prouvent que non, on a des films d'amateurs tres reussis. souvent on sent la difference dans le fait que la realisation a mis plein d'energie a raconter l'histoire plutot qu'a faire le film.

 

Dans ce cas, une page d'images pour en créer une page musicale (comme Nionio). Images projetées sur un écran ou dans son esprit ou dans la vie sous ses propres yeux.

Ennio Morricone ajoute qu'une fois notée et clairement énoncée l'idée sur la page blanche, un truc du genre "et on ne sait pas encore jusqu'où cette idée va nous mener et pourquoi".

Comme pour l'exemple de David Lynch qui ne vous a sans doute pas échappé : "Rien ne meurt jamais".

Pas besoin d'être un ponte d'Hollywood pour en ressentir une émotion, une mission ...

 

Ce que j'ai fait plusieurs fois, c'est de partir d'une musique pour faire le montage (mariage, soirée, vacances, balade). J'avais filmé un peu tout, au cas où, sans but précis. Les résultats sont très variables. Parfois les gens sont touchés (larmes), parfois ça n'a aucun sens. Parfois un sens apparaît des années après.
Une musique peut me donner envie d'aller filmer (des arbres dans la lumière d'automne récemment, c'est vous dire le niveau d'inspiration que j'ai en ce moment ).

 

Parce que tu attends tout de l'inspiration au lieu de décider de te concentrer sur le quoi et le qui.

Ou vice et versa car l'idée à noter et énoncer clairement ne tombe pas toujours toute cuite. Faut souvent la formuler soi-même.

C'est pareil au montage d'une vidéo déjà terminée. Principe à se graver : le montage est une (dernière) réécriture (donc, toujours le même processus : Concentration sur le qui et le quoi).

L'essoreuse renvoie à Paul Schrader : "Problem", "metaphor" (puis la suite). Voir sa conférence au forum des images postée sur le forum dans la rubrique Faire son film et "La meilleure leçon de scénario" puisque la base des bases.

Tout le monde le fait déjà même inconsciemment et sur n'importe quelle vidéo privée ou publique.

Je n'encourage qu'à l'intentionnel car çà implique d'affronter ses doutes, ses peurs, ses pudeurs, sa confiance en soi et qu'il ne faut rien freiner (comme pour les critères de sélection de Paul Schrader de ses stagiaires)

Pour ne pas se comparer à qui que ce soit de soi-disant meilleur ou plus grand que soi et d'inaccessible, je rappelle la phrase clé à retenir et la 1ère à (r)enseigner et imposer comme devise personnelle aux débutants ou ceux et celles qui consentent à le redevenir :
"Tout a déjà été dit mais pas par moi".

Tant pis si Steven Spielberg, Martin Scorsese ou tartenpion l'aurait déjà dit. Franchement, et alors ?

 

Déjà que des archétypes

Tout décomposer pour revenir à l'essentiel surtout en toi. Qu'évoquent dans la vie, une forêt, un arbre, l'automne, sa lumière et ses couleurs, le tapis de feuilles mortes sur le chemin, les bruits environnants, etc ? ...

Ce n'est pas l'inspiration qui te répondra mais toi avec ton imagination.