César et Rosalie pas une syllabe que je n'ai entendu clairement

je vois qu'il a fait le son d'un Francesco Rosi, cela voudrait dire que Rosi a abandonné la façon de tourner des Italiens, tout en post-syncho, j'espère que l'on a pas fait travailler un homme de cette envergure pour faire du son témoin....

 

1) je ne me moque pas..j'utilise assez souvent et exclusivement pour la TV, c'est pratique je règle mon niveau et la qualité sonore avec mon portable ***
(avec ou sans le dispositif TV, ce dernier a l' avantage de te procurer directement un son casque)

2) Je suis certainement plus âgé que toi

*** il est tout aussi possible de téléphoner le portable dans la poche ...bon, tu causes dans le vide ..
j'ai testé...dans la rue on peut te regarder
une logique de type IA gère assez bien les bruits environnants, la bande de fréquence est découpée en 10 zones indépendantes

 

remarque que ma femme qui regarde la TV chez nous n'aime pas certains reglages son (tu as des modes music/dialogues/cinema etc...) parce qu'elle dit qu'elle comprend rien sur certains reglages.
Ca peut donc venir d'un traitement des frequences, et le film n'est pas en cause.
Par exemple, tu renforce les basses et tu fais un trou a 5Khz, et les dialogues deviennent pateux.

 

Encore tombé du lit, me voici couru en nage au café du Repaire pour ma petite embrouille tant je sais qu'on me hait quand j'en parle mais aparté taquin sur le raisonnement issu de l'enseignement américain auquel Claude Sautet n'était absolument pas contre et certainement Jean-Loup Dabadie non plus, je lui aurais ajouté si j'avais été là avec mon encore jeune tronche enfarinée et crétine, que çà renforce même le conflit interne de Romy Schneider dans son dilemme sentimental entre Sami Frey et Yves Montand

(Un peu d'essoreuse mais toujours que pour les stimulus de nos jeunes apprentis).

Oui, sauf erreur de mémoire et à devoir revoir ce générique de fin, seule une dame (dont je ne me souviens pas davantage du nom) n'est citée qu'au montage son, pas de post-synchro signalée.

Anecdote perso pour la technique (et les stimulus), il se trouve qu'un jour Bertrand Tavernier nous parlant justement avec notre petit groupe de jeunes ignorants, de l'apport des films américains, m'emmène rien que moi après une essoreuse convaincante de 1 heure, auprès de Claude Sautet à qui je m'empresse d'exprimer toute ma reconnaissance de tout ce que m'apprenaient ses films.

Et je pensais notamment à cette courte scène de César et Rosalie :


Pour 2 raisons :
1 - la technique image et son dans l'unique intérêt d'une scène
2 - que je ne lui avais précisé avoir eu mon 1er coup de pied quelque part de Marcel Carné suite à ma déception qu'un harcèlement scolaire m'empêchait de viser l'IDHEC (ex FEMIS) et que selon lui, j'évitais ainsi d'aller user mes fonds de culottes au lieu d'apprendre sur le tas.

Il m'a fallu attendre Le voyage à travers le cinéma français pour apprendre de Bertrand Tavernier que Claude Sautet était admiratif de Marcel Carné pour la scène du Jour se lève entre Jean Gabin et Jules Berry dans un bistrot (style du Repaire).

Exactement la scène qui m'avait moi-même provoqué le même stimulus

 

... Oui, vous aurez su remarquer comme moi pas encore coiffé et peigné, qu'Yves Montand et Romy Schneider se parlent en toute intimité dans un resto donc logiquement à voix basses mais sans nous laisser la désagréable impression de chuchoter en messe basse pour nous forcer à approcher l'oreille.

Selon moi, la prise de son y a largement et efficacement contribué avec cette jolie gamme d'acteur et actrice.

(Le reste regarde les focales et le montage (image et sons) de ce champ/contre champ d'affrontement intime. Les verticales des lampes à huile ne sont évidemment que fortuites si on veut garder la paix au café du Repaire).

 

REDoré la séquence de César et Rosalie que tu as partagée ici est parfaitement parlante, démonstrative du sujet et je me dis que cela s'explique par la diction et du point de vue technique c'est le mixage, pratiquement le son du café est uniquement là comme une légère ambiance. Donc les mixeurs y sont pour quelque chose mais comme les mixeurs mixent en présence du réalisateur et sous ses ordres c'est bien les réalisateurs qui sont responsables de son qui ne passe pas. Merci pour la séquence !

 

C'est à la fois parfait pour la compréhension et pas vraiment réaliste pour l'ambiance générale, mise en sourdine comme s'ils étaient dans une cage de verre... Mais l'important, et ce qu'on retient, c'est l'intimité et la compréhension...
Ceci dit, je râle assez dans mon fauteuil après tous ces docus (je regarde très rarement des films) dont la musique (cache-misère ?) est exubérante et rend la parole et les commentaires souvent inaudibles...

 

Intéressante cette conversation sur l’intelligibilité des dialogues. Il faut savoir qu'il y a deux écoles, la française avec le son direct et les américains et le son en post-synchro (d'où le volet ADR sur Resolve).
Il y a quelques années la CST avait organisé une conférence-débat sur le thème "intelligibilité des dialogues".
Très intéressant, car on a appris qu'un film avec un réalisateur connu et un acteur également connu avait les dialogues du dit acteur difficilement compréhensible qu'il a fallu faire un sous-titrage en français sur la version française, cocasse !
On n'a pas de problème avec les acteurs de théâtre qui savent porter la voix, mais avec d'autres (on ne citera pas de nom), comme ils susurrent dans un plan large et sans possibilité de cravate (ils sont allergiques à l'appareil), il est difficile de "choper" la voix.
Le désastre continu au mixage dans un aquarium minuscule en rajoutant de la musique à plein tube
(ou circuit intégré !). Ce qui n’arrange pas la voix de l'acteur intimiste. Le budget étant serré, pas possible de passer du temps à filtrer quelques fréquences de la musique pour laisser l'acteur se faire entendre.
Vous me diriez, lors du tournage l'ingé son pourrait dire que l'on entend pas l'auguste voix de l'éminent comédien, que nenni, c'est se faire rembarrer par un réalisateur irascible qui considère que l'homme à la voix d'or est excellent et que vous, minable technicien est mauvais.
Sur ce point les anglo-saxon n'hésitent pas à recommencer.

 

il y a un truc à comprendre ...téléviseur tout récent Sony + barre de son Sony ..c'est toujours acrobatique !
"Mais" : système Casque HF Sennheiser, émetteur branché sur la prise casque ..et là, oh merveille, on obtient un son d'une qualité étonnante l....mystère
(constaté sur les deux TV Province et Paris..)
"Est ce à dire que ?" si l'on branchait de vrais baffles (stéréo) eu sortie ..là
"Que le son soit! Et le son fut" comme disait Larsen !

 

Je prends un instant le micro pour constater non sans joie que les stimuli (si tu m'lis) sont déjà bien présents et actifs sur le Repaire (et chez nos plus jeunes )

Donc, rien de métaphysique en signalant en sourdine la métaphore des verticales des lampes à huile.

Cà mérite bien un bon café, bravo et merci @Charlie

... oui, ben minute, le v'là le micro

 

OK, point fait par MP ..toi 18, moi 20 ans .. le respect à l'ainé m’ enfin
le monde se divise en deux catégories ..etc etc

Philippe (Romont) 20ans... la preuve par l' image...

 

Je reprends le micro resté sur la perche tendue par @Charlie car soudain surgi d'un trou de mémoire en vue de ne plus désespérer (et boudu) de la relève, je serais ravi d'avoir vos avis techniques sur la prise de son et l'intelligibilité de ces dialogues car moi, assez et même très content de Guillaume Desjardins et de sa jeune et fine équipe des Parasites :

 

J'ai foot sur la Une, mais je viens de regarder le début et là j'apprécie l'équilibre entre dialogues et ambiance générale... Plus cette impression d'une cabine de verre...