et s'il n'y avait pas que le matos ou comment trouver des idées ?

Oui et Claude Lelouch l'a même repris dans Y a des jours et des lunes parce qu'aussi Claude Lelouch surnommé l'homme caméra s'il fallait bien cerner tout le matos en question

Merci @AQW333 (Emmanuel) et du bonus de Pierre Barouh

 

Cette cérémonie où paraît-il Claude Lelouch avait pris le pli d'Olivier Schmitt ? (incapable de juger, pas vu les images concernées et qu'entrevu la polémique sur les réseaux sociaux).

C'est vrai que la discussion sur les moyens matos et persos a abouti à qu'il fallait réinventer l'eau tiède mais en revenant du plus loin dans le temps, dans les focales, le découpage et le montage.

Une tradition s'est ainsi révélée devoir s'ancrer et perdurer.

Hier soir, je repensais à Pierre Barouh et à la boule qui roule de Daniel Lavoie et donc inévitablement à son Ils s'aiment berçant de jolis souvenirs des années 80 et venant faire écho jusqu'à aujourd'hui.

Comme quoi, toutes les sources recèlent dans leurs courants des idées restant pleinement vivantes dans les imaginations et sur le temps.

 

C'est une belle phrase.
Le temps, le vie, les idées ; courent, s'écoulent...

Ce fil me fait réfléchir : pourquoi je filme ? ou plutôt pourquoi j'aime filmer ?

Certains d'entre vous sont (ou avez été) des pros : pour quelles raisons avez-vous choisi de travailler dans l'audiovisuel ?

 

On ne peut pas dire pro me concernant ou encore plus intermittent qu'intermittent mais on pourrait conclure sans se fourvoyer dans la psychanalyse, qu'il y a indubitablement un reste tenace d'enfance où couché au sol, on mettait en scène nos jeux et jouets. Je dis çà car déjà lu un formateur américain suggérer qu'on cadre avec une caméra sous exactement le même angle (pouvant aussi expliquer même qu'en partie mais dans la mémoire collective, le succès de Toy story de chez Pixar).

(Pour çà que perso, quand j'entends encore Daniel Lavoie : "Ils s'aiment comme des enfants", je fonds toujours ).

 

Tu fais des pauses entres les poses ; comme Chaplin ou Kusturica (cf. des posts ci-dessus).

Filmer -faire un film- c'est reconstruire du temps. Donc oui, ça a à voir avec notre enfance. Mais je pense aussi que c'est en rapport avec le futur. On veut laisser une trace...

 

D'ailleurs, en me permettant de reprendre le terme de caméra-stylo d'Alexandre Astruc, je propose caméra-crayons de couleurs

(oui aussi, je fonds toujours car dans les années 80 où datait sa chanson, je devais admettre que c'était déjà mon cas ).

 

bon c'est une approche epicurienne de choses, mais on peut en avoir une plus mercenaire qui consiste a prendre le meilleurs matos pour assurer la mission.
Je suis plutot de ce type, ce qui me mene parfois a des raccourcis pas forcement logiques mais efficaces.
on peut chercher le resultat en faisant plus, mais aussi en faisant moins.
Du coup on peut estimer qu'il faut deux cameras pour un job, ou une seule plus performante.
La tendance actuelle qu'on pourrait nommer technocrate, c'est que le materiel plus recent resoud toujours des problemes qui se posaient avec l'ancien. (le prix, la vitesse, le poid, la resolution etc...)
La tendance dans cette logique est donc pour un changement rapide,
Les progres ergonomiques, l'IA, sont par exemple des solutions qui permettent de ne pas essayer de resoudre des problemes qui ne vont pas se poser puisque le matos va les rendres transparent.
(il y a pas besoin d'apprendre une chose, par exemple a faire un focus ou une exposition convenable si l'appareil le fait pour vous et ca de maniere bien plus efficace).
On peut donc avoir des gens qui exercent une activité efficacement sans avoir aucune idée des principes sous-jacent.
C'est la tendance actuelle, avec des appareils qui font tout pour t'eviter des erreurs, au risque d'entrer dans une situation orwellienne., ou le matos formatte ton expression.

Une approche plus zen, serait de dire qu'un cameraman averti en vaut deux, et que celui qui connait son matos, peut non seulement resoudre un probleme, voir l'anticiper.
Cette logique demande une progression plus lente , puisque un nouveau matos vient toujours avec son lot d'incertitude qu'il convient d'aborder pour eviter les surprises.
La grande valeur de ce raisonnment est qu'elle est basée essentiellement sur le choix , avec commme corollaire , le droit de se tromper, ou d'ignorer les règles.. Donc d'avoir acces a plus de créativité, que ce soit par hasard ou par expérience.

 

+1

 

Pardon de remettre un instant ma blouse de prof à la con mais le futur est déjà prévu dans le contenu grâce à la "conjugaison" (je me permets parce qu'elle est une forme de relief permise à tous et toutes et dès à présent aux djeunes en moyen pas cher).

Même Syd Field encourage à réciter un final au futur.

Exemple depuis que source est source :

(Je sais, y a pas que Chaplin mais c'est un exemple reconnaissable même par les djeunes).

 

...personne ne relève les blagues à dudulle

Ouais mais t'aurais du voir la tronche de Line Renaud .... on aurait dit qu'elle avait avalé son pacemaker .... y en a plus d'un qui avait aussi envie de l'étrangler ...

Comme quoi dés qu'on parle matos la passion revient...