et s'il n'y avait pas que le matos ou comment trouver des idées ?

... non, non, bien le vécu ... Ah, si, au moment de tourner, un machinot et la script disparus. Fin psychologue en assistant-réa (alors même pas encore 1er), j'ai vite pris et gardé le mouchard sous le bras et dit "pas grave, on tourne". C'était un été, faisait très chaud.

Au fait, comme la websérie La Vie douce et autres, quand-même penser à un concept.

 

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En résumé de 153 contributions : on a besoin d'un bon scénario, d'une bonne histoire.

 

"on a besoin d'un bon scénario, d'une bonne histoire."

Pas tout a fait. Il y a des bonnes histoires qui sont inracontables en cinema et des bons scenarii qui ont ete massacrés au tournage.

Je crois qu'on parle plus d'une adequation entre differentes couches qui n'ont pas besoin d'etre forcement exceptionelles, mais qui doivent participer au succes du tout.
Un peu comme les lasagnes ...

Une de ces couches n'a d'ailleurs rien a voir avec le film, puisque qu'il s'agit de l'époque. Si tu tombes a coté, tu fais un bon film qui n'interesse personne.
si tu tombe pile dedans, tu peux faire un film moyen qui passionne.
Tout le truc est de faire vivre l'histoire et pour ca certains films plus que très moyens sont exemplaires (Blair Witch project par exemple).

donc dans la sauce finale, il est important d'integrer ce genre de paramètres.
Il y a meme des films qui partent la dessus, alors que le sujet n'a rien a voir.
(par exemple une histoire d'amour pendant un evenement majeur, qui participe peu a l'histoire en elle-meme)

tu places ca dans l'antiquite en italie, aux US pendant la guerre du vietnam ou en Iran actuellement, ca change pas l'histoire.

StarWars est l'exemple typique d'une histoire de chevalier transposee dans une utopie qui reprend tous les codes dans un decors nouveau. a part ca c'est entre le film de cap et d'épée et le western, donc pas vraiment folichon au niveau du scenario.

 

A la suite du rappel de @Video 92, celui par conséquent des 3 dimensions justes nécessaires dans tous moyens matériels, humains et personnels avec le degré à consentir pour chacune.

- La dimension dramatique (ce que nous montrons exactement en humain et/ou animalier pour le raconter). Sur idée après observation, concentration et non inspiration (comme pour la perfection, on ne cherche, ni attend un leurre).

- La dimension documentaire (où et quand cela se passe et dans quels contexte (spatio-temporel) et conditions). Partie à consacrer en connaissances sur expérience, enquête et documentation.

- La dimension poétique (qu'il y a t'il à en célébrer de la vie, du monde et de nous ?). Partie réservée au coeur, à la sensibilité, à la créativité avec les plus ou moins de sagesse et d'humilité.

Après vient en effet le reste de l'inventaire de ce dont il est possible de disposer pour si peu

(... Pas de lourdeurs et que de la légèreté toute en justesse dans la rigueur).

 

Hum... La particularité du domaine artistique qui nous concerne, c’est bien qu’il faille composer avec deux types de récit qui chacun ont leur propre mode de fonctionnement et leurs propres codes : celui de la dramaturgie et aussi celui de l’image.

Pour faire un bon film, il est non seulement nécessaire que les deux types de récit soient à la base pertinents, mais il faut encore réussir à les mettre en synergie... Un film n'est pas une pièce de théâtre. À l'image, il y a ce qui est raconté de manière directe, je dirais "mécanique", ce qui déjà demande une certaine maîtrise, et il y a aussi ce qui doit être raconté de manière sous-jacente et qui est censé provoquer des "impressions".

On pourrait dire que le récit de l'image doit être aussi capable de faire l'entre-ligne du récit écrit. C'est bien pour cela que la forme dans laquelle on écrit un scénario se limite à décrire strictement les actions et à rédiger les dialogues, car à l'arrivée, seul le langage de l'image sera ou non capable d'en suggérer davantage.

Ça fait beaucoup, et c’est tout sauf facile…

 

(Voilà pourquoi et en quoi nous restons d'éternels débutants et d'entêtés apprentis )

 

"A suivre"
Attention c'est uniquement la saison 1 ça

 

... En 2 épisodes en même temps

A ceci près et je m'rassoie au fond près du radiateur pour interpeller le prof @nestaphe, que "dramaturgie" a cependant tendance à sous-entendre écrire de la littérature (ex. : écrire une pièce de théâtre) ...

... Du coin et le nez au mur, je renvoie volontiers pour ce qui nous concernasse, à la leçon de Paul Schrader préférant plutôt évoquer la tradition orale en partant d'un "problem" et d'une "métaphor" (de la vie) en vue d'un plan.

On n'imagine pas (si, imaginons) qu'avec ce plan, va ensuite également intervenir pas seulement un texte mais aussi de la peinture, une partition musicale puis une chorégraphie. Des actions parfois dialoguées, des cadres à leur tour composés, du rythme et des mouvements.

Et voici nos 2 épisodes en 1 pas faciles sans un minimum de grammaire et sans rien à raconter, informer et parfois célébrer.

Sans encore un minimum de moyens dont on doit pouvoir se fier et se satisfaire.

(le scénariste, autre ou pas, n'est pas à distinguer de l'équipe technique. Il se peut même qu'il soit le réa).

Docu ou fiction, on écrit un film avec le langage d'un film (idem si une vidéo). Ce n'est pas que çà n'est pas facile mais suffisamment vaste pour faire en sorte de ne pas s'y perdre.

Pardon d'illustrer d'un exemple perso, un soir dans ce foutu tram, j'aperçois un ado dont le regard de prince me projette à la renaissance. Ce n'est pas un texte ou de la dramaturgie que j'ai imaginé mais d'abord çà, les images et les sons d'un tableau et d'une danse :

(c'était mon visiteur du soir )

 

Toujours ""iconoclaste"

Il n'y a pas que la fiction ..est il possible d' évoquer le reportage ? ce n'est pas si incongrue que cela.

Dans ce cadre ..on a aussi besoin d'un bon événement ...d'un matériel adapté, souvent spécifique ...
et ...d'un excellent "Montage"
Cette partie "Montage" est presque aussi importante....avec les même matériaux de base on peut rendre du "moche" en "agréable", de "l’ennuyeux" en "intéressant etc ..
Est ce à considérer comme un "besoin" ?

 

Valable pour tout, répétons-le. Mon visiteur du soir ne m'a pas d'abord ordonné : "fais une fiction" mais "regardes bien tes moyens persos avant tes moyens matos (et fais en ce que tu veux)".

C'est effectivement ressenti comme un "besoin" et de toi et de ton public que lui aussi, il te faut imaginer. (Le pas facile : y en a-t'il un ?).

Vrai que porté perso sur la fiction. Pas encore frotté au docu mais quand même au reportage de mariage comme beaucoup. Une seule et unique fois certes mais en tentant de parvenir à en montrer, une chance, la sincérité de l'histoire d'amour et ce qu'elle racontait à cette réunion de famille et d'amis.

3 heures de rushes mais petit matos pour au final 1h20. (Le montage est aussi une (ré)écriture non pas littéraire mais musicale. On observe et agissons souvent par imagination et instinct (ses moyens persos).

(Fiction en effet mais certainement aussi à transcrire pour le docu ou le reportage, tourné et retourné dans tous les sens, à signaler aux djeunes de tous âges que si une seule et qu'une seule lecture pas trop chère pour le plan et à défaut de Syd Field : Blake Snyder).

Vous ne devez plus avoir peur de vous et de vos moyens.

 

"Vous ne devez plus avoir peur de vous et de vos moyens."..
Non, non, promis...

 

le truc c'est que quand on doute, on cherche des references, et au cine , c'est pas ca qui manque.
du coup le risque c'est de refaire ce qui a deja été fait, parce qu'on a pas mieux.
C'est pour ca que probablement les gros egos marchent bien en creation, ils ont pas peur de se tromper ni de s'inspirer ... d'eux-meme.
Il y a aussi l'autre extreme, les tacherons, ceux qui sont capable d'empiler des milliards de details (meme piqués ailleurs) pour te coudre au final un costume parfait, forcement pas original, mais forcement efficace. Ca c'est plutot la methode americaine.
C'est l'avantage parfois du debutant, c'est de rien connaitre de tout ca (en tout cas consciemment) et foncer dans le tas.