"Les Combattantes"...

Bonjour,

Comment a été réalisée cette séquence au niveau de l'image et du son, issue de la série "Les Combattantes" :
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Hâte d'entendre sa réponse !

 

L'analyste cinéphilique sur le retour, confirme. Autrement appelé un Champ/Contre-champ.

Sauf qu'à un moment, il y a une amorce (on voit de dos dans un coin la chevelure de la témoin) puis tous les personnages se réunissent (confraternellement) dans le même plan. C'est donc un montage dit parallèle (2 actions filmées séparément qui se rejoignent en une seule).

Mais précisons en tant qu'analyste cinéphilique qui s'la pète, l'effet dit Koulechov (du nom de l'analyste cinéphilique de l'époque qui, lui, pouvait s'la ramener) : Les 1ers plans sur la témoin sont donc tournés séparément et son expression terrorisée n'est comprise par le public que par le lien qu'il fait lui-même, tout seul dans les fauteuils, par l'action que lui révèle le contre-champ.

C'est un moyen d'obtenir son empathie (il maintient le pop corn entre ses 2 mâchoires figées avant de croquer dedans, se sentant en effet tout à coup concerné lui aussi et quasi prêt à intervenir (ou à s'engouffrer dans son fauteuil, seul bunker sous la main).

Retour aux sources ( !), l'effet Koulechov :

 

Mais question pas si bête. A la suite : organiser le tournage à partir de l'amorce. Qu'est ce qui est tourné séparément avant et isolément après (l'amorce).

 

L'amorce fait tout, si j'ai bien compris ?

On peut aisément penser que la séquence de la fusillade a été tournée avant...Peut-être, avec des cascadeurs ? Les ambiances son ayant été enregistrées à part...Peut-être en postproduction ou sur le tournage ?

 

Tout à fait d'accord. L'amorce devient le "point central" de la structure de la séquence (sur découpage depuis le scénar puis au montage). Tout s'imbrique autour, notamment en montage parallèle.

@Fred.C, j'en profite pour me permettre de t'informer de ton droit acquis d'en déduire et d'imaginer comment toi et toi seul, tu l'aurais tournée, sonorisée et montée.

Pour apprendre, y a un moment où son fauteuil de spectateur, on oublie.

(pour mieux et sans cesse penser à ceux et celles qui restent encore dans le leur).

Oui, l'expression de la témoin, elle n'est pas seulement comprise par le public tout seul dans les fauteuils, mais elle est là la magie : ... elle est partagée

 

Sans être un chef d’œuvre... j'ai apprécié cette mini série ..en particulier sur la reconstitution des environnements de l'époque ...et se faire prendre facilement au jeux ..
"même si que" les ficelles sont parfois grosses

 

Une magie de bouts de ficelles

(même le bunker n'est pas sous la main mais bien sous les fesses).

 

Toutes proportions de très loin gardées, j'ai retrouvé un petit quelque chose de ce film que j'ai et que j'adore toujours
"un long dimanche de fiançailles"

 

Un montage parallèle qui se termine autour d'une table de jardin (mais quand-même sur champs-contre champs). D'où pas si éloignées car rappelant de toujours faire et défaire les licelfoc.

(L'amorce devenait sonore : "Pourquoi tu pleures ?").

 

(mais c'est drôle, on dirait un "coupez" empressé pour ne pas laisser le temps d'être relevé par les rigolos de service. Porté depuis cette fameuse voix intérieure qui doit tous nous guider dans ce métier comme ce loisir).