films à voir...

Catégorie amateur!

La définition d'amateur à Namur est parfois curieuse. Les moyens de réalisation sont professionnels comme l'auteur si je ne m'abuse !

Petite rectification par rapport à mon commentaire sous la vidéo, je n'étais pas ado quand Yves Lanceau a commencé à vendre et publier ses photos (s'il s"agit du même homme.... ) , j'étais déjà un adulte... néanmoins admiratif de sa production ...

L'âge, sans doute, me fais perdre la notion du temps et brouille un peu les souvenirs !
Il est temps de prendre ma retraite !

 

La notion d'amateur ou non, peut être un débat sans fin. Nul doute qu'il en est dans les jurys de présélection ! (enfin on espère qu'ils en ont, des débats à ce sujet).
Mais n'y a t'il pas moins d'écart entre un "petit" professionnel et un amateur "fortuné" qu'entre deux amateurs, selon leur équipements et autres moyens ?
Ci-dessous le règlement de Namur à ce sujet. S'il est certainement discutable il a le grand mérite d'exister, et d'être clair.
Article 1 : Catégorie amateurs

Le Festival International Nature Namur, catégorie des Films Amateurs, est ouvert à tous les non-professionnels(*) de l’image, du son et du montage : particuliers, associations, clubs,classes, ...
(*) : Un vidéaste est considéré comme non-professionnel lorsque ses revenus issus des activités mentionnées dans le présent article ne dépassent pas 50% de ses revenus totaux.

J'ai un temps considéré qu'un film n'était plus un film d'amateur dès lors qu'un (ou des) professionnel intervenait dans sa réalisation, à quelque niveau que ce soit : tournage, mais aussi montage, voix off etc..).
Mais j'ai au fil du temps largement nuancé mon point de vue (quand on voit ce qu'on voit...). A Namur et à Abbeville par exemple nos amis belges ont les premiers et depuis très longtemps fait appel à des comédiens professionnels (et parfois des stars !) pour dire leur texte.

Yves Lanceau à présenté à Abbeville cette année (hors concours) un film en hommage à François Merlet. Un long métrage sur le sujet était
une vraie gageure. Vieil admirateur de François Merlet (dont la lecture passionnée avait nourri mon attrait pour les ours), je n'ai pas manqué la projection.
Et si l'on pourrait à la limite reprocher à l'auteur des images en provenance de parcs animaliers tels que le Dyrehaven ou le Bayer (les ours de Merlet ont du frémir dans leur au delà), ce film très documenté fort bien réalisé m'a beaucoup intéressé.

 

Je reconnais là toute la rigueur du juriste .....et cette approche est loin d'être stupide à mes yeux dans le cadre d'un règlement.

C'est aussi une autre logique tout à fait louable....mais elle oublie la situation de tout salarié travaillant dans le service com./ info/ document/ qui par la force des choses ou le désir, se forme à l'audiovisuel, sans statut officiel et qui fera tout aussi bien sinon mieux parfois que l’indépendant déclaré pro. une fois qu'il dépasse les 50 % de ses revenus.

Mais "le législateur" ne peut tout prévoir, tout formuler....un texte n'est pas la vie.... donc on fait comme on peut et tout cela évolue gentiment (UBER est un exemple...bon ou mauvais peu importe )

Comme tu l’évoques un peu, la dipo, les moyens de mise en oeuvre (salarié fortuné, avec une assos et des retraités de l’audiovisuel , qui prend une année sabbatique pour faire un 52 mn ) font que l’égalité est juste une utopie.... mais une belle utopie si on la regarde dans le bon sens .

Mais au finale l'amateur aime bien comprendre où se situe le réalisateur pour saluer d'autant plus la réussite de tel ou tel film ...les moyens, le nombre de participants et l’expérience (1er film) ça peut aider quand même..

 

En outre, elle n'intègre aucune notion relative au niveau de ces revenus.
Ainsi un producteur-animateur d'une chaine de télévision nationale sera amateur au sens de ce règlement pour son "premier" film (ayant donc été considéré qu'être producteur/animateur d'émissions télévisées ce n'est pas être un "professionnel de l'image, du son...."), alors qu'un jeune (ou moins jeune) auto-entrepreneur débutant restera un professionnel....
Relativisons tout celà, car il ne faut pas perdre de vue que les enjeux ne vont guère au delà de la gloriole des uns et des autres....
Et puis à part un cas carrément stupéfiant (comme celui que je viens d'indiquer) pour lesquels la décence devrait suffire, on peut comprendre que le jury de sélection d'un festival n'ait ni la vocation ni l'envie de se livrer à des enquêtes sur le statut des participants !

Tout à fait ! Et j'ajouterai que cette grande tolérance quant à la "qualité" des participants, de l'amateur à l'ancienne qui fait tout tout seul à l'équipe associative complète, parfois parrainée voire ouvertement aidée par des notoriétés de la profession, apporte une diversité enrichissante et rehausse le niveau général de la catégorie dite "amateur". Enfin, retrouver son propre film sélectionné en compagnie des oeuvres de ces gens ne peut être que très gratifiant et valorisant pour ce pur amateur à l'ancienne.
Alors.... conservons en toutes circonstances la convivialité propre à ces manifestations et ne soyons pas grincheux....

 

Oui cela doit rester simple conviviale ...et si la qualité est là alors bravo effectivement...

 

Bonjour,

Avant tout, le plaisir et en plus si certains films peuvent apporter un peu d'eau au moulin de la protection et de la sauvegarde, alors tant mieux !
Bon weekend à tous.
Serge

 

Un monde sans oiseaux... C'est effectivement une possibilité non improbable : -64 MA disparition des dinosaures, 64 MA plus tard disparition des derniers descendants des grosses bêtes, les oiseaux. Restera les films des animaliers...

 

Bonjour à tous,

Plus que quelques minutes pour se mettre devant la Arte pour le premier des 4 épisodes du documentaire animalier « Des bêtes et des sorcières ».
Ces documentaires tentent de réhabiliter certaines espèces mal-aimées de nos régions (renard, pie, blaireau...).
J'ai eu le plaisir de participer à ce projet en réalisant une partie des images de blaireaux, qui seront visibles dans l'épisode sur la forêt (diffusion mercredi). Dans la version 52 minutes, je fais même quelques apparitions comme “passionné de l'animal”.

A votre télé donc, ou à revoir ou voir sur arte.tv (version 43 minutes)

 

Félicitations ! C'est une très bonne nouvelle. On essaiera de voir ça.

Il est vrai que tes images de blaireaux sont superbes.

 

En tout cas la bande annonce nous fait entrevoir des personnages assez déjantés, de bon goût ..type XXL , comme l'Amérique sait nous montrer parfois..

 

A l'occasion de la 13ème édition du festival des Garennes sur Loire " (des) illusions" de Romain Guénard est au programme.

Une bonne réflexion sur le métier de cinéaste animalier qui reste d'actualité.

​

 

Dommage : je ne peux assister à ce petit festival fort sympathique : je pars dimanche en voyage, destination Hokkaido....(pour la 6ème fois)
A plus....