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Discussion dans 'Faire son film' créé par Monsieur-Hulot, 21 Avril 2016.

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  1. Monsieur-Hulot

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    Bonjour à tous,
    petit retour d'expérience, qui pourrait servir au plus grand nombre: après avoir réalisé mon dernier court métrage, en numérique, et devant sa bonne qualité, je décide de l'inscrire dans nombre de festivals, certains sont régionaux, d'autres internationaux, quelques uns dits de "catégorie 1" selon le classement du CNC. (Cannes ou Clermont-Ferrand sont en cat.1 par exemple) Or, pour pouvoir inscrire un film dans ces cat.1, il faut obtenir, auprès du CNC, un visa d'exploitation : d'abord on demande un n° de RPCA, on attend plus de 6 mois (! oui oui !) et ensuite on demande le visa (c'est le même numéro ;-) ) Enfin on obtient ce fameux visa d'exploitation (papier vert, c'est un peu la carte grise du film) ensuite on envoie un DCP au CNC pour le classement (tous publics dans mon cas) puis hier, je reçois une lettre du CNC, dépôt légal, m'informant, qu'en tant que producteur, je dois déposer DEUX copies de mon film, une en numérique sur clé USB, l'autre "élément intermédiaire de tirage (image & son) ou, à défaut, une copie positive neuve, sur support photochimique" -fin de citation-.

    Gasp ! Je téléphone, je tombe sur un clampin pas super jouasse, qui m'informe que "oui oui, c'est obligatoire, sinon l'amende est de ... 75000€ !"
    "et aussi pourquoi vous avez demandé un numéro de visa d'exploitation ?"
    Moi: -"Ben, c'est pour inscrire le film en festival"
    CNC:-"Non mais les festivals ils s'en moquent, remarquez, la sélection se fait sur ceux qui ont le visa, les autres sont impitoyablement rejetés !"

    Bon, je cherche en biais sur internet, c'est flou, d'autres y sont passés aussi, apparemment les sommes récoltées par le CNC auprès des labos chimiques servent au développement ...du cinéma numérique ! ! ! Kafka rode.

    Je demande à des potes, dont les films courts & numériques sont également immatriculés (visa d'exploitation) et à Cannes pour certains (!) eux n'ont jamais reçu cette lettre ....pourquoi moi ???

    Des avis, des retours similaires, ... je me sens un peu seul ce matin...
     
  2. désactivé0517

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    C'est dingue qu'au CNC on t'ait dit ça...
    J'enregistre tous mes films, mais comme tu le dis, le délai est si long (plutôt 3 mois en moyenne) que mes films partent en Festival bien avant d'avoir un visa. Surtout que les Festivals sélectionnent sur la date de fin de tournage, ils ne prennent pas au delà d'un 1an, parfois 2 mais c'est rare...

    Mon dernier (moyen métrage) est en lice dans un grand nombre de Festivals, déjà sélectionné dans 5 pays et en France sans avoir encore reçu son visa. Lorsque le visa est demandé, j'indique = "en cours".

    Le visa est nécessaire pour une exploitation commerciale, mais en festival, c'est la première fois que j'entends ça.
     
  3. Monsieur-Hulot

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    Oui ! Je suis tombé sur un stagiaire zélé je pense ... n'empêche: j'ai demandé à des collègues, eux n'ont pas reçu cette feuille de demande de dépôt de deux copies dont une en pellicule ...je ne sais quoi faire ...

    Je ne pouvais laisser indéfiniment le film sur la table de montage (pas chez moi mais chez le monteur) et je voulais donc l'exporter une bonne fois pour toute, direction le DCP, comme ça tout était prêt pour les festivals et, éventuellement, le proposer aux TV sans avoir à y retourner, ni à le retoucher, vu que je n'ai même pas de traductions à ajouter (film muet).
     
  4. désactivé0517

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    Aujourd’hui il serait même plus logique de faire l'inverse, c'est à dire une copie numérique obligatoire pour un film tourné en pellicule....
    Mais dans ce sens....
     
  5. Monsieur-Hulot

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    oui...bon, je vais marauder un peu sur les forums, les textes, mais ça sent pas bon. merci de ton soutien en tous cas ;-)
     
  6. saint kro

    saint kro Conseiller Technique Son numérique
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    Le film se conserve beaucoup plus facilement que le numérique.
    En numérique, on est obligé de faire de la recopie à longueur de temps...

    A+
     
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  7. Monsieur-Hulot

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    Oui, bon, je ne conteste pas le côté farce, mais enfin quoi, ils ne pouvaient pas le dire AVANT ? J'aurais prévu une somme (que je n'ai absolument pas) pour cette fichue copie argentique. Jusque ici tout allait bien, je rentrais juste dans les cases de leurs papiers (auteur-réalisateur, numérique, auto-prod) ça c'est accepté, je fais tout bien bien comme ils me disent de faire (mettre le n°de rpca sur le film AVANT de demander le n° de visa -c'est le même n° heureusement-) je demande ma classification de l'oeuvre (tous publics pour moi) et là, PAF ! Grrr... le mieux, c'est alors de rien faire, rester au chomedu, et de critiquer les films de merde des autres, non ?

    Je vous rappelle le montant de l'amende : 75000€ !
     
  8. désactivé0517

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    Oui saint kro...

    Le problème c'est que les copies argentiques sont extrêmement couteuses à conserver, car le support est très instable, très sensible à un très grand nombre de paramètres, c'est un support très périssable, et aussi très encombrant...etc...

    Le numérique ne souffre d'aucun de ses "maux". Il n'occupe qu'une place ridiculement réduite, il est intrinsèquement parfaitement stable....il n'est pas périssable par essence car presque "immatériel". Son problème vient uniquement des supports d'écriture et de lecture !
    Car les technologies numériques évoluent à une telle vitesse que les supports devraient être recopiés à chaque vague de modification de lecture et d'écriture des supports numériques...

    Mais le conservatoire du film s'est lancé depuis 5ans dans la numérisation de tous les films du patrimoine, pour justement assurer la conservation des grandes œuvres du cinéma français. Car même si les supports évoluent, la conservation se fait à l'identique", alors que dans le cas de copie argentique, il est nécessaire de restaurer les images et le son, et il s'avère qu'il y a toujours eu des problèmes "d'éthique" de la restauration qui suivent des modes....et qui amènent à transformer, et ré-interpréter des images, des sons...

    saint kro, le numérique, pour le moment, reste le support qui permet de conserver la meilleure intégrité des œuvres.
    Le problème du coût n'est effectivement pas réglé...
    Mais le film est d'une immense fragilité.

    Une feuille de papyrus égyptienne peut être lu par n'importe qui dans le monde (depuis 600 ans), mais il n'est plus possible de lire qu'une cassette audio (de ma jeunesse), une cassette 3/4 de pousse, ou une Hi8 sans un trouver un appareil dans une brocante....et dans 20ans...

    Mais la feuille de papyrus est d'une immense fragilité.
     
  9. Monsieur-Hulot

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    il est dur ce métier, sans déconner, moi qui rêve d'un long métrage "à la Tati" c'est pas demain que je tourne ....même si tout est prêt; très déçu aujourd'hui, et je ne parle pas de mes rapports -inexistants- avec les producteurs de ma ville, transparent je dois être, ils ne me voient pas.
     
  10. désactivé0517

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    Je ne comprends pas bien ton problème.
    Rien ne t'empêche de faire un film (et même des films) et surtout pas cette règle idiote.

    Tu n'as qu'à créer ta propre structure de production comme énormément de réalisateurs le font.
    Le cinéma indépendant n'a jamais été aussi foisonnant depuis 10ans !

    Fonce !
     
  11. Monsieur-Hulot

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    Honnêtement, ... je sais pas faire ! La mise en scène, les histoires, les gags, les associations de couleurs, le choix des focales, les lieux de tournage, les objets, le casting, le décor ,les costumes, les sons, la lumière, la musique, le réglage des carbus des avions de l'équipe et qu'est-ce qu'on mange à midi? et enchanter le public, ça OUI, je maitrise, le reste...
     
  12. désactivé0517

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    C'est quoi le reste ?
    Je ne comprends pas...
     
  13. Monsieur-Hulot

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    trouver de la thune !
     
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  14. désactivé0517

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    C'est vrai que l'argent c'est chiant, mais c'est le nerf de la guerre.

    Il existe néanmoins en France, au contraire de beaucoup d'autres pays, beaucoup de moyens de produire des films sans argent privé :
    • Les régions
    • Les villes
    • Les associations
    • Les fonds Culturels (locaux / régionaux / européens...)
    • Le CNC
    • Le crowdfunding (financement participatif)
    ...etc

    Il est possible de cumuler tous ces moyens de financement.
    La majorité des autres pays (US / UK et en Europe ne bénéficient pas de telles possibilités) en dehors de fonds privés !

    Je travaille dans le cinéma indépendant (donc pauvre) et la majorité des films sur lesquels je bosse, sont produits par ces moyens de production.
    Mes films sont produits par l'argent que je gagne dans la pub, et par tous ces moyens cités au dessus.

    Cela consiste à monter un dossier; rien d'autre, le même que tu dois faire pour pouvoir partager ton film avec une équipe technique, des comédiens...Et le défendre !

    Même si je suis un fondu de cinéma d'auteur, je trouve que les réalisateurs qui se prennent trop pour des artistes, perdent un lien important avec la réalité de leur art. Un art qui coûte énormément d'argent, car qui rassemble beaucoup de compétences, de moyens techniques, d'outils, de temps...

    Travailler à l'économie d'un film, c'est parfois s'obliger à faire des choix, à trouver des solutions. Car la qualité d'un film n'est jamais liée à son économie, mais au seul talent.

    Je tourne en juin un film en pellicule (en ARRI 416) d'un tout jeune réalisateur (24ans) qui a monté - seul - depuis 2ans tout le financement de son film, et tout le monde sur le plateau sera payé durant 18 jours de tournage. Il a monté une association 1901 de production.
    Évidemment, en tant que Chef Op sur ce film, je vais gagner 30% de ce que je gagne sur une pub pour Publicis, mais je paye mon loyer et je fais un super métier.
     

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