Logiciels de montage, langues étrangères,stages et boulot

Homero je demande de nous arrêter à taper sur le son car ça va finir par faire du bruit et Saint Kro va nous donner un coup de MD 21 derrière les oreilles.

 

Tu commences à en dire un peu trop... ce Saint je ne le vois dans l'organigramme et en plus on dirait qu'avec son micro-canon, il a de gros moyens de nuisance.

 

Heureuse fille qui trouve une langue "amusante" !
Digression autour des langues.

Savoir lire - écrire - compter - anglaiser fait partie du basique de la vie en société actuelle.
Si cette base est forte c'est un bon point qui facilitera d'ascension.
Pour tout le reste cela n'aura de valeur que plus on "montera".
Mais là, cela en aura alors de plus en plus. Et sans conteste. Grec, latin et autres langues comprises. Car si, bien évidemment, la maitrise des langues facilite les relations et les voyages, c'est surtout autour de leurs mécanismes qu'on en voit l'utilité.
Comme déjà dit par un autre, comme vidéo et audio, comme gamma et icône, très nombreux sont les mots et expressions issus de ces langues dites mortes qui forment nos langues plus récentes. De plus, maitriser la fabrication des néologismes est un avantage plus que certain lorsqu'on arrive dans la sphère des décideurs, mais cela demande plus que les bases.

Si mon maçon sait utiliser à bon escient sa truelle c'est au début ce que je lui demande.
Si je m'aperçois qu'il sait la faire vivre, sait lire un plan, et a des idées sur les variations possibles à intégrer, j'en ferai un collaborateur. Et si, en plus, il sait d'emblée me dénicher de nouveaux matériaux ou de nouveaux fournisseurs je l'intègrerai à mes conceptions.

Cela a toujours été le cas. La base est utile, mais bienheureux ceux qui possèdent un plus et qui le maitrisent.
Ne pas oublier que, si le globish fait fureur de par sa facilité, de l'autre côté de la Manche le français est prisé pour ces dernières raisons, celle de la maitrise des situations particulières, voire recherchées pour faire la différence.
J'ai l'exemple très précis d'un pays d'Amérique latine (et c'est valable pour les autres) où le basique, au delà de leur langue, est l'espagnol (ce castillan devenu la langue de l'envahisseur du moment, l'équivalent en mieux du globish anglais); pour y sortir du marasme on apprend l'anglais puisque le tuteur américain noyaute tous les échanges; et enfin, si on désire se distinguer de la masse et être accepté comme une personne valable, on se tourne vers les autres langues européennes, en tête desquelles le français.

Il y a un mois j'ai hébergé pour un weekend un jeune polonais sur le Chemin de Saint Jacques de Compostelle. C'est en anglais que nous avons trouvé la façon la plus aisée de correspondre. Il trouvait ma maitrise admirable. Peut-être. Peut-être parce que cette langue (mais pas la seule) m'a été inculquée en vertu du fait qu'il était de bon ton d'apprendre le langage de nos voisins et non pas pour être "utilitaire" et que je me suis donc évertué à la maitriser par la suite.
Autour de la grande table familiale de l'été on parle au moins cinq langues, peut-être souvent de façon basique, mais toujours envers une personne précise pour lui être agréable et avec un objet pratique. Et les échanges sur le sens des mots sont légion.

Moi qui trouve que le français n'est qu'un proche cousin résiduel de l'occitan (mais l'occitan l'est aussi du latin), qui rechigne à utiliser l'anglais à tout va, et qui me régale des autres caractères et des autres sonorité à Shanghai, à Sotchi, à Athènes ou à Graz, je pense que l'imprégnation d'autres langues est d'une richesse incomparable pour qui veut maitriser (si tant est que ce soit possible) son environnement.

 

Re HS

Le roumain, bien qu'apparenté au latin, est assez ardu à comprendre sans en connaitre les arcanes.
La preuve lorsqu'on suit un match de la Coupe du Monde de Rugby dans cette langue, c'est surtout grâce au rugby qu'on saisit ce qu'il se dit.
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